L'essentiel de l'enquête se passe dans le joli port du Guilvinec. On y ressent l'ambiance du port, l'odeur du poisson, le vent et le cri des mouettes.
On aurait pu avoir un très bon polar avec encore plus de suspense et mieux écrit. le sujet était intéressant, le dénouement pas si surprenant que cela. Malgré le temps qui passe, les faits restent un problème toujours d'actualité et si on y ajoute les grèves, toujours d'actualités elles aussi hélas.... les OPJ auront toujours de quoi être occupés et pas forcément le temps de déjeuner au restaurant tous les midis....
Cela reste un polar "régional" qui se lit vite en savourant une bolée de cidre avec une petite crêpe au caramel beurre salé....car je les aime bien ces petits polars régionaux..... et pas que ceux de la Bretagne ! Un petit air de légèreté pour se détendre.
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Un petit polar agréable qui sent bon la Bretagne. Une belle sénégalaise, jeune mariée via un site de rencontres à un autochtone, a disparue. L'enquête se dirige vers les deux amis d'enfance du mari.
La construction est bonne. le style est parfois juste comme, je cite : - Nous pouvons penser qu'il y avait au moins une personne dans cette voiture, le chauffeur… le Finistère est présent, puisque l'auteur y décrit les problèmes des pêcheurs, les rues du Guilvinec et les restaurants (qui existent vraiment).
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Une enquête policière au Guilvinec, ville où je passe mes vacances, ça avait tout pour me plaire. D'autant plus que les événements se déroulent "derrière chez nous".
Malheureusement, j'ai été très déçue par cette lecture.
Ça reste du roman régional de plage. le style est simplissime, très proche du docu-reportage.
L'auteur s'est documenté sur la grève des marins-pêcheurs de l'époque, ça se sent, chiffres à l'appui.
L'enquête en elle-même fait penser à une mauvaise partie du Jeu de Rôles COPS pour laquelle le Maître de Jeu donnerai des indices par pitié pour les enquêteurs.
L'image donnée du Guilvinec est celle d'une ville qui regorge de racistes intolérants et jaloux alors que ce n'est absolument pas l'ambiance qu'on ressent sur place.
Enfin, j'avais anticipé le twist final avant la moitié du livre...
Le seul intérêt reste donc que les lieux décrits sont très reconnaissables. Mention spéciale à la publicité pour le restaurant le Poisson d'Avril dont on parle tout au long du livre.
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Joël préconisa de commencer par des demoiselles du Guilvinec…
- Des demoiselles ? demanda Phil, tandis que François souriait.
- Oui, c’est le nom donné aux langoustines, elles sont excellentes et appréciées des gastronomes. Elles représentent l’image de marque de la pêche fraîche artisanale.
une intrigue agréable à lire sur place au Guilvinec ce qui donne une touche sympa aux références historiques, aux rues etc..
Une intrigue bien ficelée et agréable à lire!
Et il ne faut pas oublier qu’un marin en mer fait travailler trois à cinq hommes à terre.