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EAN : 9782370471413
205 pages
Editions Lajouanie (17/01/2020)
3.56/5   8 notes
Résumé :
Augustin Kerr est détective privé. Il a rendez-vous chez un certain Anthony Wecker. Quand il arrive chez ce futur client c’est pour y découvrir un cadavre, un type évanoui et un sosie de David Douillet plutôt survolté. Il y a aussi une enveloppe contenant 5000 euros et un mot promettant un second versement du même montant en échange de la marchandise. Quelle marchandise ? That is the question ! Un privé comme on n'en fait plus, un cadavre, des disparus, une curieuse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La copieuse quatrième de couverture se prolonge par une présentation de quelques lignes citant Les tontons flingueurs, OSS 117 et le magnifique avec Belmondo. Elle est assortie de cinq extraits sur le rabat intérieur de la couverture, qui donnent un aperçu du ton global du roman. La dédicace, enfin, cite Frédéric Dard et parle de “bâtir des cours de récré”.
À moins d'être vraiment très très bête – y en a, on en connaît – le lecteur aura compris dans quoi il met les pieds. Loin du polar qui lave plus noir que noir et prend un malin plaisir à anxyogéniser le lecteur, Les deux pieds dedans ! suit les traces décontractées d'Audiard, San-Antonio et consorts pour proposer une histoire colorée, dans l'esprit annoncé par la couverture qui l'est tout autant. C'est vert mais juste, disait en son temps l'empereur Septime.
À ce prestigieux cortège de références, j'ajouterais Louis-Ferdinand Céline, le maestro du registre scatologique. Quand Legay (luron) présente son détective dans une situation où il y a du caca partout, il ne flotte pas qu'un parfum de napalm ou de victoire. D'aucuns diront que le caca, beurk, c'est sale. Ce qui n'est pas faux, reconnaissons-le. En même temps, quand tu vois l'ouverture à la mode dans le thriller en ce moment… Un prologue mettant en scène un meurtre le plus gore possible, avec un corps éventré, démembré et carpaccisé avec force détails anatomiques, de la mare de sang taille océan Pacifique (le mal-nommé…), une lourde insistance sur la souffrance de la victime, bref la flatterie XXL des bas instincts voyeuristes du lecteur, est-ce beaucoup plus propre qu'étaler son caca sur les murs ? Je ne crois pas.


Telle une pêche, le ton est posé d'entrée de jeu. À l'image d'Augustin Kerr, on se retrouve avec les deux pieds dedans. La suite t'embarque dans une aventure truculente et rocambolesque, pleine de jeux de mot, de traits d'esprits et de punchlines, bourrée de clins d'oeil, allusions et références, parfois un peu trop. Écueil de ce type de récit comico-parodique, ainsi que des premiers romans et des bouquins “dans l'esprit de” : vouloir tout caser, tout citer. Donc parfois too much mais pas indigeste non plus. Au moins, on se marre et c'est le but de la manoeuvre. Niveau humour, Legay en met un bon coup. On se fend la pipe, dirait son homonyme Thierry Leguay, auteur d'une Histoire de la fellation.
Les puristes du roman policier ultra logique fondé sur une enquête millimétrée au poil de fion risquent de sauter au plafond en lisant les péripéties d'Augustin. Voyons le bon côté : ils nous assurent une belle moisson de médailles aux JO dans la discipline du saut en hauteur. de l'abracadabrant, de l'hénaurme, du capillotracté, oui. Mais c'était annoncé dès le départ : une cour de récré, qu'il a dit le François en tête d'ouvrage. Soit une forme de licence poétique rigolarde et décomplexée, riche d'une ambiance délirante, de personnages décalés, de situations improbables et de son style fleuri. Tout foufou que soit le récit, il reste maîtrisé et bien ficelé comme un mollet dans un bas résille trois tailles trop petit. Barré mais pas nawak.


Est-ce que ça porte bonheur de mettre les deux pieds dedans ? Aucune idée, on en reparlera si je gagne au Loto dans les jours qui viennent. En tout cas, avec Les deux pieds dedans ! on rigole beaucoup, la bonne humeur est au rendez-vous.
Si vous aimez Audiard, San-Antonio, Les Disparus de l'A16, toute la frange comique de la littérature policière, plongez les deux yeux dedans (ou un seul si vous êtes borgne). Si vous avez envie de vous offrir un vent de folie slash une bouffée d'oxygène slash un bol d'air frais (ou autre expression toute faite aérée), histoire de changer des polars où tout est noir et gris et où tout le monde il est moche et méchant, suivez le guide et laissez-vous porter par Legay dans l'espace détente.
Lien : https://unkapart.fr/les-deux..
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Augustin Kerr, détective privé, est contacté pour un boulot.
Arrivé à l'appartement où la rencontre doit avoir lieu, il découvre un cadavre et un homme inconscient.
Sur la table, une enveloppe à son nom contenant 5000 euros signée Anthony Wecker.
Quand un colosse, sosie de David Douillet débarque et lui fiche une raclée.....

"Les deux pieds dedans" est un roman policier..... mais pas queue (non, je n'ai pas fait de faute).
Vous allez y rencontrer une fameuse bande d'obsédés sexuels. Des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, tout y passe.
Il faut avouer que François Legay ne s'embarrasse pas du politiquement correct, il a créé des personnages totalement déjantés.
Mis à part le côté égrillard, vous plongerez dans une intrigue bien ficelée qui démarre sur les chapeaux de roue et ne s'essouffle pas. Vous devrez attendre les dernières pages pour comprendre les tenants et les aboutissants.
Malgré le côté sombre, vous ne pourrez qu'éclater de rire en lisant certains passages, l'auteur maîtrisant bien l'argot et le vocabulaire grivois.
Un très bon moment de lecture sans prise de tête.
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Un polar avec des morts comme il se doit, mais sans le côté dramatique ou noir. Pas d'empathie pour les victimes puis on s'attarde pas dessus non plus remarquez. On parle plutôt de sexe, ce qui est plus réjouissant remarquez :-) Un polar plutôt drôle finalement au vu des envolées verbales du détective privé. J'ai adoré sa famille, je veux la même! même les chiens sont géniaux dans cette famille. Bref, un bon moment avec ce bouquin entre les mains.
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Rien n'est conventionnel dans cette histoire, Je dirais que ça passe ou ça casse, mais ce qu'il y a de sûr c'est que c'est une lecture qui se mène tambours battants. Pas un moment de répit ne vous sera accordé dans cette enquête des plus rocambolesque du détective privé Augustin Kerr. Si au début, tout parait un peu étrange, on s'attache rapidement au style qui est très accrocheur. Premier, deuxième et troisième degré l'humour est à tous les étages.

Augustin a rendez-vous avec Anthony Wecker dans un appartement pour une mission dont il ne connait pas encore la nature. Jusque là tout semblerait normal, sauf que sur place il découvre un mort dans la salle de bain les fesses à l'air et que si l'acompte de 5000 euros est bien là, il ne l'éclaire en rien sur ses futures investigations. En tous cas, les ennuis ne font que commencer. Heureusement pour lui à 2h de Paris son havre de paix familial l'attend : la "maison folle" à la végétation luxuriante et aux habitants tout aussi extravagants. D'un côté quand on a un chien qui se nomme Grabuge le chaos ne peut être qu'une philosophie de vie.

Mené à la première personne, ce n'est pourtant pas le lecteur qui est dans la peau du héros, mais plutôt l'auteur et il s'en donne à coeur joie. La vedette ce n'est pas l'enquête, mais l'humour qui explose à chaque tournant.

Rendez-vous avec un détective goguenard qui vous roulera un peu dans la farine, et vous plongera dans des situations folles, pour rire et passer un bon moment rien de mieux. Ca change des thrillers où vous êtes crispés de bout en bout ici c'est la détente assurée.

Lien : https://happymandapassions.b..
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Un polar amusant, branché sexe avec une bonne série de personnages excentriques. Agréable à lire et très distrayant .... Beaucoup de jeux de mots.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On dit que marcher dans la merde du pied gauche porte bonheur. Eh ben il faut croire qu'y ajouter le pied droit dans la foulée annule toute perspective heureuse car le cadavre que j'ai devant moi a de la chiasse plein les semelles.
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Imaginez la victime se pointant dans les sanitaires pour y couler un bronze et exécutant cette opération en restant face à la cuvette au lieu de s'asseoir dessus, puis se retournant pour partir, glissant sur les excréments qu'il a donc laissés sur le sol, se payant un salto arrière pour aller se fracasser la tête sur le rebord des chiottes.
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C’est l’avantage de conduire dans Paris que de pouvoir s’extraire de ses tracas quotidiens en se mettant à détester la terre entière dès qu’on a tourné la clef de contact de son véhicule. Dans la capitale, il n’y a pas de chauffeurs, il n’y a que des chauffards qui ne supportent pas que les autres le soient !
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Je fais la même tête qu’un agent de la D D E à qui on apprendrait qu’aujourd’hui il ne va pas avoir le temps de regarder son collègue creuser parce qu’il sera trop occupé à creuser avec lui.
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