De la bonne SF très "roots"... les bons, les méchants, avec une ligne de démarcation très nette. Une ville engloutie ou cachée sous l'eau. Des enfants vinéens maintenus artificiellement en stase pour éviter qu'ils ne grandissent... car ils deviendraient des porteurs de mort. Une reine cyborg et des archanges robots...
Après une aventure intense, où la fin ne se dessine que dans les toutes dernières cases (j'ai été surpris...), Pol termine par un jeu de mots un peu potache à la limite du racisme.
Je regretterai que la cosmogonie et
L Histoire vinéennes sont un peu obscures la plupart du temps. Leloup donne des explications essentielles dans les 4 dernières cases du tome, alors qu'elles auraient pu être introduites plus tôt. On a parfois l'impression que Leloup navigue à vue dans l'avancement des tomes. J'ai, par exemple, eu du mal à comprendre comment il peut se faire que les nouveaux Vinéens n'aient pas connaissance des installations sous-marines abritant les enfants, la reine et le archanges...
Roger Leloup joue aussi avec les règles de la robotique. Il introduit de l'IA pour contourner ces règles, ou les fouler aux pieds... selon l'optique choisie. Car force est de constater que les règles "humaines" de la robotique n'ont aucune raison de s'appliquer à Vinéa. Pour une fois que Leloup marque une divergence entre Vinéa et la terre, je ne vais pas m'en plaindre. Cela dit, cette divergence semble venir d'une méconnaissance de l'auteur et non d'un choix délibéré.
Dessins de très grande facture. Leloup dessine les vaisseaux futuristes et les installations high tech comme personne. Et contre toute attente, et malgré les doutes exprimés supra, j'ai été capté par le récit.