Marcel Marlier ne se contente pas de croquer sa petite héroïne de quelques coups de pinceau. Il construit ses illustrations comme des tableaux, cherchant sans cesse à améliorer ses techniques, à travailler la matière. Ses dessins très réalistes sont le fruit d'une observation attentive. Il joue en particulier sur la lumière et sur les ombres. Il travaille chaque détail, la tapisserie d'une pièce, les plis d'un fauteuil et surtout va faire évoluer ses personnages au fur et à mesure des modes. Les vêtements s'adaptent à chaque décennie, se modernisent, les cheveux de Martine, longs et sagement coiffés pendant les années 1950 et 1960, sont coupés au cours des années 1970.