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EAN : 9781092557092
Fantasy.éditions.rcl (05/12/2013)
3.3/5   10 notes
Résumé :
En Chine — un demi-siècle après Confucius —, l'empire se morcelle. Les princes annexent les états comme le ver à soie dévore les feuilles du murier.

Dans le monde des esprits, les Monarchies de l’Ombre voient en la naissance d’un enfant le moyen de fouler et régner une fois encore sur la terre des hommes.

La Mort qui tremble quand toute vie est menacée dépêche son envoyé. L’entité envahit l’âme d’un jeune prêtre. Partageant sa conscienc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dans son monastère de l'Air et du Feu, Frère Compatissant mène une vie sereine, faite de prières et de soins aux malades, jusqu'au jour où arrive un étrange agonisant. Après de vaines tentatives pour le guérir, la terrible vérité s'impose : l'homme est possédé. Frère Compatissant doit alors procéder à un exorcisme, une pratique qui n'a plus cours depuis très longtemps. le moine guérit son patient mais durant l'exorcisme, des faits étranges ont lieu. Frère Compatissant a reçu la visite d'une entité envoyée par la Mort. Dès lors, il devient Yingfù, l'Envoyé de la Mère Obscure, chargé de sauver le monde. Il s'initie aux arts martiaux, à la médecine et tente sans cesse de maîtriser une incantation à l'immense pouvoir de guérison. Ses essais le rendent aveugle et c'est donc privé d'un sens qu'il affronte l'attaque du monastère. Enlevé, il est conduit à la cours du roi des Fils de la montagne qui se meurt. Là-bas, la princesse-guerrière Vivpière, enceinte, tente d'obtenir le titre de Général en chef, de s'emparer du trône et d'échapper à un mariage arrangé avec Déache, qui prétend devenir roi. Mais le dur combat qu'elle livre provoque une hémorragie mortelle et c'est donc de deux mourants qu'hérite Yingfù. Il les sauve mais encore une fois, le mal s'est invité dans le processus. le roi, devenu fou, déclare la guerre à tous ses voisins et ordonne qu'on emmure Yingfù. Grâce à la force de son esprit, le moine échappe à une mort certaine mais doit se faire régicide pour sauver la paix...


Poétique et mystique cet Envoyé des monarchies de l'Ombre se déguste comme un livre sacré qui allierait croyances ancestrales, philosophie bouddhiste et récit fantastique. On y suit le parcours initiatique du très tourmenté Yingfù, orphelin arrivé très jeune au monastère et sujet à des crises de colère qui l'obligent à préférer la méditation à la compagnie des hommes. Né avec le don de guérir, il soigne ses semblables avec bonté et sincérité. Pourtant, il est différent comme l'a tout de site remarqué le Parfait, chef de sa communauté monacale. Ce n'est donc pas une surprise quand il est choisi pour être l'Envoyé, celui qui saura combattre et arrêter le Mal. Sage, pieux et mystique, Yingfù comprend, accepte et s'adapte à sa nouvelle condition même s'il sait que le chemin sera long et périlleux pour changer la marche du monde qui glisse inexorablement vers sa fin.
A lire pour le contexte historique qui entraîne le lecteur dans une Chine antique magnifiée, pour le dépaysement total et aussi pour la plume envoûtante d'Olivier LUSETTI dont l'écriture riche et complexe sait nous ouvrir les portes d'un univers méconnu mais passionnant.

Un grand merci à l'auteur pour sa patience et aux éditions Fantasy-éditions pour leur gentillesse et leur confiance.
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Orphelin recueilli par les moines, Frère compatissant mène une vie de prière et de méditation. Au cours d'un exorcisme particulièrement difficile, il se trouve face à une entité envoyée par la Mort et en ressort en tant que Yingfú, Maître des Ombres, chargé d'une mission d'importance.

Cherchant à accroître ses pouvoirs, Yingfú est victime de sa renommée et est enlevé par la princesse des Fils de la Montagne : son père se meurt et elle souhaite éviter une union qui lui déplaît. Une tâche délicate attend Yingfú, capable de sonder les âmes mais fortement handicapé par une cécité tout récente, fruit de ses efforts d'accomplissement personnel.

L'Envoyé des Monarchies de l'Ombre est un ouvrage qui demande calme et concentration, à l'image de la vie que mène Frère compatissant. En effet, le style d'Olivier Lusetti, poétique et travaillé, et les passages à portée philosophique peuvent à première vue sembler un peu ardus mais ils méritent un petit effort. Ainsi, Frère compatissant ou Vivpière, la princesse responsable de son rapt, sont des personnages empreints de noblesse et de charisme que l'on découvre avec bonheur et qu'il est plaisant de voir évoluer.

Tant dans le temps que dans l'espace, l'auteur nous propose un voyage au dépaysement garanti, exotique à souhait, en compagnie de personnages attachants par la pureté de leur âme. L'univers mis ici en scène est pour le moins original, tout comme le genre de ce roman, fait de poésie, de philosophie et d'intrigues. En conclusion : une lecture, réclamant certes quelques efforts, mais au charme certain !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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Fantasy empreinte de confucianisme, déroutant et original !

Dans la Chine morcelée, cinquante après Confucius, Frère Compatissant – un religieux – exerce un exorcisme sur Lang-zi. Il est élu Yingfù, Maître des Ombres. Appeler dans un royaume voisin à sauver le roi, il comprendra mieux la voie à suivre…

Contactée par Babelio, j'ai regardé le résumé qui m'a titillé l'esprit par son mélange entre fantasy et confucianisme !

L'univers est complexe comme dans toute fantasy, mais ici, l'auteur pointe la philosophie orientale : confucianisme et bouddhisme. le décor est la Chine impériale qui se morcelle à cause de princes avides de territoires et de pouvoir. Cet univers est très dépaysant et permet d'apprendre sur la Chine de l'époque, on y est avec Confucius, Sun Tzu et Lao Tseu!

La fantasy apparaît avec le spirituel. Yingfù devenant Maître des Ombres contrôle en fait les hommes sur le point de mourir et il peut les sauver. de là apparaît une forme de magie, Yingfù régénère de ses blessures, il a un pouvoir surnaturel. Cette fantasy-spirituel s'immisce parfaitement avec le bouddhisme et ses croyances.

Yingfù, de son ancien nom Frère Compatissant, est un moine, donc un érudit. Sa philosophie est très humaniste et à laquelle je me suis facilement accrochée. Au premier abord, ça peut faire peur et sembler difficile d'accès ; mais une fois plongée dedans c'est prenant.

Frère Combattant-Yingfù est un orphelin, ses parents sont morts lors de l'incendie de son village. Cet événement l'a traumatisé au point que tout mal le rend colérique. En tant que moine, il est érudit et sage, il sait faire la part des choses et prendre du recul. Vivpière, Fille du Roi, est une femme soldat. Elle se bat pour se faire une place en tant que général. Ambitieuse mais humaine, elle porte un enfant et le cache le mieux qu'elle peut.

Je tiens à féliciter Fantasy éditions pour sa mise en page, la couverture est attirante et je n'ai pas vu de coquilles !

Ce livre demande un peu de concentration mais sa lecture a été plaisante, il y a une suite : La promise des monarchies de l'ombre contant la quête de Yingfù.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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Dès les premières pages de l'extrait, j'ai été emportée par l'histoire. L'exorcisme de Lang-zi vaut vraiment le détour.
Le magnifique style de l'auteur y est pour beaucoup.
Les personnages sont attachants (Frère Compatissant – Yingfù), et charismatiques (la princesse-général Vivpière).
L'univers extrêmement dépaysant et le récit sans temps mort, plein de rebondissements et de conflits. Sans ventre moue, le texte ne cesse de vous prendre aux tripes et le mot fin résonne longtemps après avoir fermé ce superbe livre d'aventure mêlant exotisme et acte héroïque.
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Je remercie tout d'abord Babelio et Fantasy Editions pour m'avoir fait découvrir ce roman. J'aime beaucoup découvrir de nouveaux romans (et auteurs) ainsi que de nouvelles maisons d'édition. Malheureusement, L'envoyé des monarchies de l'ombre d'Olivier Lusetti ne m'a pas tellement emballé. Je n'ai pas accroché tout simplement, même si certains passages et moments du roman étaient très intéressants, j'ai eu du mal à finir ma lecture. Je n'aime pas faire de critiques négatives mais je vais essayer d'être le plus constructive possible.

L'histoire en elle-même me tentait beaucoup. Je n'ai pas eu l'occasion de lire de la fantasy se déroulant dans la Chine ancienne, et j'avoue que cela me plaisait bien. La culture chinoise est tellement riche et ancienne qu'il y a de quoi ravir n'importe quel amateur du genre. Et de ce point de vue là, l'auteur a fait un très gros travail de recherche. Cela se sent du début à la fin du roman. Qu'il soit passionné ou pas, cela ne change pas le travail qu'il y a eu. Donc pour cela, je lui dis déjà bravo, car ce n'est pas une culture facile à appréhender vu sa complexité. le problème, pour le coup, c'est que le style de l'auteur ressemble assez à l'idée qu'on peut se faire des discours des philosophe de l'époque. le style est philosophique mais aussi très imagé, presque mystique. Et il est assez difficile durant sa lecture de se concentrer sur l'essentiel : l'histoire en elle-même. On s'y habitue et après un certain moment on passe outre, mais le début de ma lecture n'est pas été très facile. La structure des phrases a une complexité et une originalité qui étouffent le reste.

Il y a ensuite les passages assez nombreux de "réflexion" ou de description des us et coutumes du pays, l'explication des dynasties, de l'histoire... Je ne suis pas contre, cela permet d'apprendre beaucoup de choses, le problème étant qu'à outrance, cela alourdi le récit et encore une fois on passe à côté. La dynamique qui s'était installée se perd tout à coup et on a dû mal à retrouver le rythme palpitant de ce genre de récit. Après cela ne tient qu'à moi. le féru de la culture chinoise apprécieront peut-être beaucoup plus que moi ces passages.

J'ai aussi eu du mal à m'attacher au héros. Peut-être à cause des points expliqués au-dessus. Je ne sais pas trop... Il paraît très distant, il est difficile de trouver une connexion tellement sa personnalité est "mystique" en quelque sorte. Il répète à de nombreuses reprises qu'il n'est qu'un être humain, mais mis à part à certains moments du récit, j'ai eu beaucoup de mal à le voir comme ça. Cependant, j'ai trouvé très intéressant de le voir évoluer. J'aurais aimé que cela se fasse plus rapidement, mais il y a une progression très bien menée et on comprend que ces différentes étapes soient nécessaires pour en faire un personnage si complexe. J'ai, en comparaison, été beaucoup plus attiré par le vieux Chaman ou le soldat qui aide Yingfù à la fin du roman. Ils étaient tous les deux attendrissants et chaleureux. Pour les personnages féminins, autant Asha m'a tout suite intrigué, autant la Fille du Roi m'a laissé de marbre. Je n'ai pas du tout apprécié ce personnage : trop belliqueuse, trop étranglée par des conventions.

Pour conclure, je ne poursuivrai pas avec le second tome, même si je suis un peu intriguée concernant certains événements à venir. Je n'ai pas été emballée par ce roman, mais j'espère que d'autres l'apprécieront. Il en faut pour tous les goûts après tout :)
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
- J’ai si honte de mes propos, admit la Fille du Roi.
- Pourquoi ? Une idée n’est qu’une pensée, une parole blesse, mais seul l’acte tue.
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Plusieurs sentiers mènent à la Montagne, le temps perdu à les définir par un nom importe moins que celui gagné à les parcourir.
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Un rictus malsain – au lieu d’un sourire apaisé — se dessina soudain sur les traits de Lang-zi. Il se déformait. L’agonisant planta des yeux profonds, assombris de rage, sur Frère Compatissant. Le jeune prêtre eut un mouvement de recul en les fixant. Le sentiment dérangeant que Lang-zi devenait autre l'oppressait. Ce fut alors que le trappeur siffla entre ses dents :
— Bras de la Mort ! Que vacille et s’éteigne la lumière de ton corps !
Les mains de Lang-zi broyaient maintenant celles du religieux. Frère Compatissant sentait refluer de sa chair son essence vitale. Une grande faiblesse, un froid et une détresse respiratoire l’envahirent instantanément, brouillant sa perception des choses. Le prêtre n’eut comme recours que de crier :
— Frères, rompez le lien !
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Considérer [...] qu'avec la mort du corps disparaît l'esprit, équivaut à imaginer l'oiseau enfermé détruit par le fait du bris de la cage.
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— Cet enfant que je porte reste pourtant le fruit d'une erreur confessa-t-elle.
— Un acte d'amour sincère n'est jamais une erreur, mais faire supporter le fruit de son erreur sur un autre que soi-même, voilà qui pèsera toujours du poids de l'erreur, expliqua Yingfù.
— Je ne sais pas si je dois le laisser vivre, ou bien le faire partir, murmura-t-elle.
— Le gland possède le potentiel de devenir un chêne, mais lorsque j'écrase un gland, je ne déracine pas pour autant un arbre. Ce choix t'appartient pleinement, la rassura Yingfù.
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Videos de Olivier Lusetti (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Lusetti
Le concept « Créer Apprendre Soigner » le C.A.S, est un programme de sensibilisation des élèves avec l'écriture expressive et littéraire. Il vise à introduire cette pratique thérapeutique de l'écriture à l'école, pour aider les jeunes à faire face à des expériences traumatiques, émotionnelles ou stressantes et les conduire à devenir les auteurs de leurs propres histoires. C'est la Formation : Écrire pour se soigner. Maux à mots. Écriture expressive et littéraire. L'objectif est d'intégrer cette méthode dès la troisième, en raison des problèmes de santé mentale que connaît la jeunesse française (anxiété, dépression) ainsi que le harcèlement scolaire qui affecte de nombreux élèves. (50 % des adolescents français subissent : anxiété, dépression... [Ipsos 2022]) et les victimes du harcèlement scolaire se comptent en millions (selon l'UNESCO, ce phénomène ne touche pas évidemment que France plus de 30 % des élèves dans le monde ont été victimes de harcèlement). Des expériences du professeur de psychologie Colette Daiute ont montré les effets positifs de l'écriture expressive et littéraire, notamment la réduction de la violence à l'école.
L'approche d'Olivier Lusetti, éditeur, écrivain et formateur littéraire.
Objectif de l'approche : L'écriture expressive est proposée comme une manière de gérer les émotions négatives, les traumatismes et les défis personnels en exprimant librement ses pensées et ses sentiments. Verbaliser les expériences traumatisantes pour aider à les surmonter et à mieux gérer les émotions.
Mise en pratique : L'approche encourage les apprenants à choisir des sujets personnels et à écrire sans se soucier de la grammaire ou de la structure. Des suggestions sont fournies pour trouver des sujets et des angles d'écriture, comme explorer ses émotions face à des situations difficiles ou imaginer des solutions à des dilemmes.
Processus : le processus consiste en deux actes distincts : l'Acte 1 est le « Brouillon Immersif Complet » (B.I.C.), qui implique d'écrire librement pendant 30 minutes pendant 5 jours consécutifs. L'Acte 2, ou B.I.C littéraire (Bâtir, Imaginer, Créer) est la création littéraire proprement dite, où l'apprenant est encouragé à transformer son vécu en une histoire narrative (Temps personnel en 2 et 15 heures).
Créativité : En plus de l'écriture expressive, l'approche recommande la créativité de l'écriture littéraire avec la mise en narration (poème, conte, nouvelle, article de presse) des émotions. Essayer de comprendre ou de trouver un sens à ses expériences avec l'analyse que cela demande, amplifie les effets thérapeutiques.
Motivation : La Formation propose aux apprenants (écrivains en herbe ou en Racine) de faire concourir leurs écrits issus au prix littéraire populaire de jeunesse et des moins jeunes ; soutenu par l'association Rêve de fantasy et la maison d'édition Fantasy-Editions.rcl
Pour en savoir plus sur la formation : https://school.illith.com/course/Allger-les-maux-par-le-poids-des-mots-L-criture-expressive-et-littraire-Se-soigner-par-l-crit
Pour demander des renseignements : contact.fantasy.edition@orange.fr
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