Le commissaire Velcro, oui oui Velcro comme la bande (c'est lui qui le dit, pas moi) débarque à Rennes pour une enquête étrange.
Un libraire du centre ville a déjà déposé plainte plusieurs fois pour le vol de livres rares et précieux qu'il avait en vente.
Mais ce matin là alors qu'il constate que la porte a de nouveau été forcée dans la nuit, aucun ouvrage n'a disparu mais un cadavre gît dans la réserve la tête fracassée.
La victime est un médecin psychiatre de la ville.
Mais qui pouvait en vouloir à cet homme ?
Un confrère envieux de sa réussite professionnelle ?
Un mari jaloux ?
Une femme délaissée ?
Et pourquoi l'avoir tué dans cette librairie ?
Le commissaire Velcro devra répondre à ces question si il veut trouver qui et l'assassin.
D'autant qu'il est pressé par son supérieur à Paris qui voudrait le voir rentrer rapidement, par ses collègues de Rennes qui voient d'un mauvais oeil ce parisien empiéter sur leurs plates bandes, par la population qui commence à prendre peur et par le libraire qui aimerait retrouver le calme d'autant que vols et meurtres continuent à se succéder dans sa libraire.
Un petit polar totalement breton (l'auteure est bretonne, l'action se déroule entièrement à Rennes et le livre est édité par une maison d'édition bretonne) bien sympathique et qui se laisse lire tout seul
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Bien sûr on est très loin des grands auteurs de "polar" et même des auteurs de polar tout simplement. Petit roman sympathique et sans aucune prétention. Peut se lire en une soirée ou dans le TGV Paris-Rennes. Amusant pour une ancienne Rennaise, on visualise le décor !
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— Vous pouvez me raconter ce qui s’est passé ici ? lui demandai-je.
— Je vais vous répéter ce que j’ai déjà dit à vos collègues. Je ne sais rien de plus.
— Ça ne fait rien. C’est toujours intéressant d’entendre les faits racontés de la voix même de la victime. Sans le savoir, vous pouvez me donner un renseignement précieux pour la suite de l’enquête.
— Comme vous voulez. Ça a commencé il y a environ un mois. La librairie ouvre à 10 heures. Ce matin-là, je me souviens très bien, c’était un mercredi, j’arrivai comme tous les jours vers dix heures moins dix. J’ai tout de suite vu que la porte avait été forcée. Elle n’est pas blindée. Le voleur a dû utiliser un pied-de-biche. Ça a été un jeu d’enfant. Je pousse la porte. J’entre dans la librairie, j’allume les lumières. Tout paraissait en ordre au premier coup d’œil. En y regardant de plus près, j’ai eu l’impression que les rayonnages étaient moins chargés que la veille. Il y avait comme de l’espace entre les livres. J’ai eu vite fait de constater qu’en effet, il en manquait. Un peu partout. Sans désordre apparent. C’est comme si quelqu’un était entré, s’était servi sur les étagères et était reparti tranquillement, sans rien déranger.
— Vous pouvez me raconter ce qui s’est passé ici ? lui demandai-je.
— Je vais vous répéter ce que j’ai déjà dit à vos collègues. Je ne sais rien de plus.
— Ça ne fait rien. C’est toujours intéressant d’entendre les faits racontés de la voix même de la victime. Sans le savoir, vous pouvez me donner un renseignement précieux pour la suite de l’enquête.
— Comme vous voulez. Ça a commencé il y a environ un mois. La librairie ouvre à 10 heures. Ce matin-là, je me souviens très bien, c’était un mercredi, j’arrivai comme tous les jours vers dix heures moins dix. J’ai tout de suite vu que la porte avait été forcée. Elle n’est pas blindée. Le voleur a dû utiliser un pied-de-biche. Ça a été un jeu d’enfant. Je pousse la porte. J’entre dans la librairie, j’allume les lumières. Tout paraissait en ordre au premier coup d’œil. En y regardant de plus près, j’ai eu l’impression que les rayonnages étaient moins chargés que la veille. Il y avait comme de l’espace entre les livres. J’ai eu vite fait de constater qu’en effet, il en manquait. Un peu partout. Sans désordre apparent. C’est comme si quelqu’un était entré, s’était servi sur les étagères et était reparti tranquillement, sans rien déranger
- Vous n'avez jamais entendu parler des Trans-musicales de Rennes, commissaire ?
-Non, jamais lui répondis-je d'un air désolé
-Vous n'avez pas honte !repris-t-elle en se moquant de moi C'est une des deux manifestations musicales les plus connues de Rennes Et de tout le grand ouest . Plein de gens viennent passer quelques jours à Rennes à cette occasion
- Vous n'avez jamais entendu parler des Trans-musicales de Rennes, commissaire ?
-Non, jamais lui répondis-je d'un air désolé
-Vous n'avez pas honte !repris-t-elle en se moquant de moi C'est une des deux manifestations musicales les plus connues de Rennes Et de tout le grand ouest . Plein de gens viennent passer quelques jours à Rennes à cette occasion