A la veille de la Révolution, la Bibliothèque était ouverte au public deux fois par semaine, de neuf à deux heures, et pour les savants et chercheurs munis d'une autorisation, tous les jours ; ces derniers pouvaient recevoir plusieurs volumes à la fois, et le nombre des présences au Département des Imprimés dépassait couramment cent personnes, maniant plusieurs centaines de volumes.
Trois millions de volumes et de brochures rangés sur des tablettes dont la longueur dépasse certainement 60 kilomètres, — la distance de Paris à Fontainebleau. — tel est, au commencement du XXe siècle, un bilan des collections du Département des Imprimés.