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Allan Nogaret de Quercy tome 1 sur 3
EAN : 9782375212325
200 pages
Indébook (10/06/2021)
3.95/5   10 notes
Résumé :
La demeure Irrumberry n’est pas un endroit où il est agréable de vivre. Découvrir Balistaire Irrumberry assassiné dans sa chambre, allongé dans son lit, un couteau planté en plein cœur, aurait tendance à le démontrer.
Allan Nogaret de Quercy, ami de Louisa, la fille de la victime, ne peut tolérer les soupçons qui pèsent sur elle et, par ricochet, sur lui. Qu’Irrumberry soit mort, la belle affaire ! En revanche, accepter les suspicions, c’est une autre histoir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
[SERVICE PRESSE]


Meurtre à Irrumberry de Nathalie Marie chez Mix Editions.

Je remercie mon partenaire pour ce service presse.


Mon résumé :

Allan Nogaret de Quercy est un jeune aristocrate. Propriétaire d'une horlogerie, où son amie Louisa l'aide régulièrement, il aime créer des montres-bracelets. Lorsque le père de Louisa, Monsieur Irrumberry, est assassiné, Allan met un point d'honneur à soutenir son amie. Intelligent, ayant ses entrées dans la haute bourgeoisie, il propose à Aulnay, le beau policier chargé de l'enquête, de l'aider dans sa recherche d'indices.


Allan Nogaret de Quercy est né dans une famille d'aristocrates. Élevé par ses parents ouverts d'esprits et aimants, Allan travaille dans sa propre horlogerie, où il confectionne des montres. Très proche de son père entrepreneur, il n'hésite pas à être force de propositions concernant les conditions de travail du peuple. J'ai vraiment beaucoup aimé ce personnage, très développé dans son comportement d'époque. Un humour subtil, une bienséance et une gentillesse patentée font de lui, un homme auquel il est facile de s'attacher. Véritable précurseur, il a eu la chance d'être élevé par des parents ouverts d'esprit, ce qui ne devait pas être courant. J'ai aimé aussi sa dévotion envers Louisa, dont le père était un véritable tyran. Pour la protéger, il n'hésitera pas à utiliser le chantage.

Aulnay m'a vraiment beaucoup plu. J'imagine parfaitement ce regard bleu intense, chargé de désir pour Allan, et cette retenue obligatoire quant aux codes à respecter. Être homosexuel à cette époque n'était même pas envisageable et j'ai eu énormément de peine, mais également de tendresse, pour ce couple. Un trait de caractère qui m'a enchanté également, c'est cette fausse timidité, cette franchise sans barrière quand il ose, à plusieurs reprises, dire à Allan qu'il est beau. Franchement, j'ai fondu à chaque fois parce que j'ai trouvé ces passages tellement intenses, tellement beaux malgré l'interdît !

Au delà de cette attirance interdite entre ces deux hommes, il y a l'enquête ! Rondement menée par un Allan déterminé et somme toute un peu vindicatif lorsqu'il s'agit de faire éclater la vérité, le dénouement m'a ravit. L'auteure utilise un vocabulaire guindé, rapport à l'époque, presque théâtral. J'ai passé un excellent moment de lecture, même si mes tripes se sont retournées à la fin de ce tome, pendant que mon coeur battait la chamade en râlant après les conventions !


Si vous souhaitez mener l'enquête avec Allan et Aulnay, c'est ici : https://amzn.to/3guPQoq
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Aujourd'hui je vous propose mon avis sur un SP de chez Mix Éditions que je remercie pour cet envoi et pour leur confiance. C'est une double découverte. En effet autant pour la ME que pour l'auteure. Je pourrais même ajouter pour le genre car je ne suis pas coutumière de l'historique à la base. En tout cas ce titre a été un bon choix car j'ai beaucoup apprécié ma lecture.


Si on sait que l'histoire est inspiré du Paris du 19eme siècle, l'auteure précise pourtant dès le départ que cette histoire est purement fictive et n'a pas pour rôle de se situer dans l'histoire ou dans un endroit précis. Au moins nous voilà prévenu et j'ai trouvé ça tout aussi bien !
Nous voilà donc partit à la rencontre de Allan Nogaret de Quercy. Jeune homme de bonne famille mais cependant indépendant . Un matin comme les autres Allan reçoit une convocation de toutes urgence au manoir des Irrumberry, une autre famille de la haute société, que Allan connait bien étant donné qu'il est amie avec Louisa la fille de la famille. Quelle n'est pas sa surprise, une fois sur place, quand il découvre que le père de Louisa a été assassiné. Bien décider à prouver son innocence ainsi que celle de Louisa, il va se lancer lui-même au coeur de l'enquête en collaboration avec ce sergent de police, Marceau Aulnay, qui le trouble outre mesure.


Ici je vous parlerais surtout de Allan car il est le personnage principal de cette histoire ainsi que le point de vue exclusif. Comme énoncé plus haut, je vous disais que Allan était issu de la haute société de par l'origine social de ses parents. Cependant le récit met vite en avant le fait qu'il ne se sent en rien supérieur et qu'il est très conscient des moyens allant avec son rang. Bien qu'il profite de plein droit des avantages liés à sa condition, il préfère son indépendance. En effet il est propriétaire de sa boutique d'horlogerie et il habite en dehors du manoir familial. Il garde cependant une très bonne relation avec ses parents et tient en haute estime ses relations avec ses proches. Seule ombre au tableau, Allan est homosexuel et même si il n'en a pas honte il ne se permet pas de le déclarer au grand jour. En effet à cette époque là, bien que ce ne soit pas un crime cela reste considéré comme des penchants malsains qui ne sont pas forcément bien vus et qui en tout cas ne s'affichent pas encore sans problème aux yeux des gens. J'ai beaucoup aimé son personnage car bien que sa place dans la société lui confère de nombreux avantages autant financiers que de positions il n'en joue jamais. Il est très humble et à l'esprit très ouvert autant en terme d'égalité entre les classes que d'égalité entre homme et femme. Il souhaite donner une chance égale à tout le monde et cela se ressent à bien des moments dans l'histoire. Il est également déterminé et le bien être de ses proches lui est important. Je l'ai donc trouvé intéressant et attachant à bien des égards.


Quant à Marceau Aulnay, je ne pourrait pas vous en dire beaucoup. Il est le sergent de police chargé de l'enquête sur le meurtre de Mr Irrumberry. Si au départ il se montre froid et droit, voué à son travail sans débordement il va cependant céder du terrain au contact de Allan. Et même si leurs échanges restent plutôt formels pour les besoins de l'enquête il va s'en dire que quelques gestes ou paroles plus intimes vont pourtant s'immiscer entre eux, timidement, car pour l'époque c'est tout à fait inconvenant. J'ai été agréablement surprise cependant que ça vienne de lui de prime abord. Il ose plus le premier pas, aussi petit qu'il soit, et c'était touchant à lire.


Je ne parlerais pas de la relation plus que je ne l'ai fait précédemment car en réalité ce n'est pas le sujet principal dans ce premier tome. Même si l'on ne peut nier l'attirance et les quelques rapprochement entre nos deux héros ils en sont encore à la phase de découverte et d'approche, mais ça reste compréhensible étant donné le contexte de l'histoire. Cependant l'histoire met aussi l'accent sur les relations familiales qui à cette époque sont parfaites en apparences mais peuvent être très dysfonctionnelles dans l'intimité. Si j'ai eu de la peine pour l'histoire familiale de Louisa et de sa mère au vu de ce qu'elles subissent ou de ce qu'elles ont pu subir par le passé j'ai ressenti une réelle tendresse pour la relation entre Allan et son père. Car malgré les relations formelles dues à leur rang ils n'hésitent pas à aller au-delà des convenances pour avoir une relation père fils plus sentimentale et sincère. Et si au départ la relation de Allan avec sa mère paraît plus froide et normée on va finalement apprendre beaucoup en même temps que les personnages et j'ai également été touchée par ce qu'il en ressort au final.


En conclusion au-delà du côté policier de l'histoire j'ai adoré suivre les différentes problématiques secondaires liées à nos personnages. Moi qui ne m'étais jamais trop aventurée dans le genre historique par peur de ne pas adhérer au langage je dois avouer que j'ai vraiment aimer la plume de l'auteure. Je l'ai trouvée fluide et bien construite du coup ma lecture ne m'a jamais semblée pénible à ce niveau là. J'ai été happée dans l'enquête et j'ai aimé les sujets traités de manière parallèle. Bien que le format soit court je l'ai trouvé plutôt adapté et je lirais la suite avec grand plaisir ! Alors je ne peux que vous conseiller de découvrir cette histoire par vous-même !!
Lien : https://lesplumesensorceleus..
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Dans ce livre, l'auteure ne prétend pas faire oeuvre d'historienne : elle a placé ce roman dans une grande ville française au milieu du XIX° siècle et cela suffit à planter le décor. A partir du moment où un auteur annonce d'entrée de jeu les libertés qu'il prend avec L Histoire, je peux lire ce genre de livre sans malaise et sans tiraillement sans avoir à m'exclamer 'Mais non, ça ne se passait pas comme ça!'. Je salue l'honnêteté intellectuelle de l'auteure qui m'a permis de lire ce livre avec beaucoup de plaisir.
Il va sans dire qu'être homosexuel dans la France du XIX° siècle est encore beaucoup plus compliqué qu'aujourd'hui, même si on provient d'un milieu privilégié. le héros du livre a décidé depuis logtemps de ne pas sortir de son placard et se satisfait de sa vie : il est horloger de profession, et grand-bourgeois mâtiné de noblesse de naissance. le père de sa meilleure amie est assassiné et il mène l'enquête pour innocenter toutes les personnes suspectées - y compris lui-même.
Avec beaucoup de retenue, on suit d'une part son enquête et d'autre part ses sentiments naissants pour un autre homme et les tourments intérieurs qui en découlent.
J'ai beaucoup aimé ce roman et j'ai hâte de lire une autre enquête d'Allan Nogaret de Quercy.

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Cela faisait longtemps que je n'avais pas replongé dans un livre de Nathalie Marie. Ce fut avec plaisir que j'ai retrouvé cette qualité d'écriture et ce plaisir de lecture qui caractérisent les romans de cette autrice. Je vais donc vous dire quelques mots au sujet de "Meurtre à Irrumberry", premier tome de "Allan Nogaret de Quercy" chez Mix Editions.

Cette saga commence avec un faux air d'Adrien English... mais en beaucoup mieux ! Puisant dans une atmosphère proche du 19e siècle, l'autrice fait évoluer ses personnages dans une pure fiction et non un roman historique. On y découvre et on s'attache rapidement à Allan, jeune homme visionnaire, foncièrement bon, devant évoluer dans un monde d'étiquettes tout en faisant face à son attirance pour les hommes, plusieurs siècle avant que cela ne soit autorisé.

Alors qu'un meurtre est commis, ce jeune et prometteur horloger va se mettre en tête d'élucider cette affaire touchant son amie d'enfance. L'autrice manie à merveille cette enquête, avançant ses pions progressivement, sans dévoiler son jeu avant la fin. C'est ainsi un talent de plus à son actif. Quant aux sentiments, parfaitement dosés, ils sont décrits avec justesse. Ceux d'Allan seront d'ailleurs mis à rude épreuve avec l'un des deux policiers chargés de l'enquête. Un trouble grandissant habilement décrit. Autant dire que j'ai hâte de lire le prochain tome.
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J'ai beaucoup aimé ce premier volume d'une série qui s'annonce prometteuse. La qualité d'écriture est indéniable, cette dernière étant parfaitement adaptée à l'époque où se déroule l'histoire. L'intrigue est crédible et surtout bien menée et les personnages sont en bonne adéquation avec leur condition sociétale (mis à part quelques transgressions féministes ou plus intimes assumées par l'autrice). La relation entre les deux personnages masculins qui dans ce premier volume reste délicieusement frileuse promet le meilleur dans le ou les volumes suivants et j'espère juste que les choses prendront le temps de s'installer. J'espère également voir le sergent Marceau Aulnay un peu plus présent et n'hésitant pas à nous faire partager son quotidien que l'on devine plus difficile en contraste avec celui d'Allan Nogaret.
Si je devais faire un seul reproche à l'autrice, c'est de ne pas avoir offert l'écrin temporo-spatial que mérite cette première aventure d'Allan Nogaret de Quercy, même si elle s'en explique dès le début de l'ouvrage. On devine que Nathalie Marie a beaucoup travaillé sur ce roman, alors pourquoi ne pas avoir poussé plus loin ses ambitions en nous situant son histoire dans le temps et dans l'espace ? Ça demandait trop de travail et de recherches ? Parce que pour la majorité des lectrices – et des lecteurs – de romance gay peu importe la trame et le contexte, seul compte la relation sentimentale pour ne pas dire sexuelle ? Bien dommage si tel est le cas, car je fais partie de ces lectrices qui déplorent plus que tout cette superficialité quasi généralisée. Eh oui, on peut aimer la romance, mais vouloir également apprendre des choses et ressortir d'un roman un peu moins bête qu'on y est entré.
Bon, je tiens à préciser que malgré cette critique, j'ai hâte de lire la suite.
Et pour finir, merci à l'éditeur pour cette couverture superbe. Elle est juste parfaite.
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