Si Versailles m'était conté... par courriers :
Les douces remontrances de
Marie-Thérèse teintées parfois d'étranges prémonitions ne parviennent pas à assagir sa fille, la jeune
Marie-Antoinette, dont le goût des plaisirs va croissant...
La dauphine, puis reine de France est loin de se douter de la correspondance simultanée de sa mère, l'impératrice d'Autriche avec le comte de Mercy qui lui rapporte ses moindres faits et gestes.
De Versailles, Mercy envoie des compte-rendus détaillés sur le comportement de
Marie-Antoinette vis à vis de la cour (par exemple son refus de parler à Mme du Barry, favorite de Louis XV) et son intimité avec son époux, le dauphin puis roi de France.
Marie-Thérèse profite de cette correspondance avec sa fille pour lui suggérer d'influencer
Louis XVI sur sa politique extérieure... Mercy tente de raisonner
Marie-Antoinette sur ses dépenses financières et choix d'amis et s'en remet à
Marie-Thérèse pour achever de convaincre sa fille lors d'un prochain courrier. Il relate également la visite à Versailles de l'empereur Joseph II, frère de
Marie-Antoinette, chargé de la délicate mission de remédier aux difficultés conjugales du couple royal...
Ce livre est un extrait de ce qui reste d'une volumineuse correspondance s'étalant sur 10 années entre
Marie-Thérèse d'Autriche et
Marie-Antoinette et
Marie-Thérèse d'Autriche avec le comte de Mercy, précédé d'une introduction d'
Evelyne Lever.
A lire en complément de la géniale biographie de Zweig sur
Marie-Antoinette (et celle d'
Evelyne Lever que je n'ai pas encore lue).