AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La voie du sabre (bd) tome 1 sur 1
EAN : 9782723472401
56 pages
Glénat (01/06/2012)
3.78/5   30 notes
Résumé :
La vie du jeune Mikédi, fils du chef de guerre Nakamura, est bouleversée lorsque débarque dans la forteresse où il vit un samouraï de légende, Miyamoto Musashi. Cet homme, puissant et repoussant à bien des égards, est pourtant le plus grand maître de sabre qu’ait connu l’Empire. Nakamura souhaite en faire son premier samouraï, mais Musashi préfère reprendre la route en prenant Mikédi comme élève. La Voie du Sabre ne s’offre néanmoins pas au premier venu, et auprès d... >Voir plus
Que lire après La voie du sabre, tome 1 : Les cendres de l'enfance (BD)Voir plus
Lancelot, tome 1 : Claudas des Terres Désertes par Istin

Lancelot

Jean-Luc Istin

3.88★ (262)

4 tomes

L'Expédition, tome 1 : Le Lion de Nubie par Frusin

L'Expédition

Marcelo Frusin

3.61★ (210)

3 tomes

La Guerre des Orcs, tome 1 : L'art de la guerre par Peru

La Guerre des Orcs

Olivier Peru

4.36★ (70)

2 tomes

Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
BANDE DESSINÉE UCHRONIE / FANTASY.
Une excellente adaptation en 3 tomes du roman de Thomas Day, où dans un Japon féodal fantasmé à la fois uchronique et fantastique réalisait un récit d'apprentissage et un conte philosophique déguisés en Katana & Sorcery...
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          563
Encore une adaptation en bande dessinée d'un classique de la fantasy, pourrait-on dire, avec ce volume sur La Voie du Sabre ! Toutefois, plusieurs paramètres varient considérablement ici : non seulement La Voie du Sabre, roman de Thomas Day n'est pas aussi connu que les Tolkien ou les Martin (même s'il mériterait de l'être, un Français en plus !), mais en plus cette adaptation compose un essai habilement transformé (et oui, une métaphore rugbystique de temps en temps, ça ne fait de mal à personne).

Le scénario de Mathieu Mariolle est honnête, bien construit, et semble parfaitement coller à l'intrigue originale de Thomas Day : un héros solitaire et invincible, mais hanté par ses souvenirs, prend sous son aile le fils de son ennemi pour lui apprendre son art guerrier. Il y a, d'une certaine façon, peu de choses à redire ici, même si le monde peint ici (magnifique Japon médiéval) regorge d'aspects qui mériteraient d'être développés. Puisqu'il s'agit de « peinture », autant passer directement à l'aspect le plus visible de cet opus : l'effort fait sur les graphismes. Nous avons le droit ici de contempler les très beaux dessins de Federico Ferniani, avec qui alternent Yann Tisseron et Mikaël Bourgouin pour les passages centrés sur les légendes japonaises. Ce sont des dessins clairs, réalistes, mais teintés de traits volages, sûrement là pour magnifier les combats au sabre des samouraïs et les moments marins. Dans tous les cas, l'ambiance est vraiment plaisante et je ne doute pas que les lecteurs de Thomas Day (dont je ne fais pour l'instant pas partie, mais j'espère que cette situation ne durera pas trop longtemps) s'y retrouveront totalement, lui-même étant ravi du résultat, comme il l'affirme dans la préface. Un peu de gore et de sexualité, voulus par l'intrigue, viennent colorer un peu plus les fresques de ces dessinateurs et le résultat final est, ma foi, un très bon divertissement particulièrement immersif.

Une fantasy dépoussiérée, des graphismes époustouflants… bref une bande dessinée très divertissante pour une adaptation de qualité !

Commenter  J’apprécie          380
Presque dix ans après la parution du roman « La voie du sabre » du prolifique et talentueux auteur français Thomas Day, voilà que Glénat nous propose de (re)découvrir cette histoire par le biais de la bande dessinée. Avec ce premier tome intitulé « Les cendres de l'enfance », Mathieu Mariolle et Federico Ferniani se concentrent toutefois uniquement sur la première partie de l'initiation du jeune Mikédi auprès du grand samouraï Miyamoto Musashi, héros légendaire aujourd'hui encore réputé au Japon. Pour ceux qui auraient découvert l'univers de l'Empire des Quatre Poissons-Chats par le truchement du roman, il faudra donc attendre un peu pour pouvoir apprécier en image certaines des étapes les plus marquantes de la formation du narrateur telles que ses séjours au Palais des Saveurs, à la Pagode du Plaisir, ou encore à Edo, la capitale de l'Empire abritant le fameux Empereur-Dragon. Fort heureusement, le lecteur a déjà fort à faire avec la découverte des bases de cet univers et surtout des principaux personnages dont la complexité et l'ambiguïté sont ici brillamment rendues.

Les amateurs du roman de Thomas Day (qui expose d'ailleurs sa satisfaction à l'égard de cette adaptation dans un sympathique avant-propos) ne manqueront ainsi pas d'être à nouveau séduits par ce Japon du XVIIIe réinventé dont il est plaisant de découvrir visuellement certains des éléments les plus originaux tels que les îles de Kido, le dragon d'eau sculpté à la pointe du katana de Musashi, et bien sûr les légendaires monstres de Shô, probablement la plus belle réussite de ce premier volume. Il est également sympathique de retrouver certains des dialogues les plus savoureux du roman qui sont ici retranscrits quasiment tel quel. Les lecteurs totalement étrangers à cet univers devraient toutefois eux-aussi apprécier cet album, que ce soit grâce au soin apporté à l'histoire ou à la beauté des graphismes (à noter que les passages consacrés à la narration des légendes du Daïsho Papillon et de l'encre de Shô sont d'ailleurs l'oeuvre de deux autres dessinateurs, Mikaël Bourgouin et Yann Tisseron, tous deux aussi talentueux que Federico Ferniani).

Au final, ce premier volume de « La voie du sabre » se révèle être une bande dessinée remarquable tant par la qualité de ses dessins que celle de son adaptation. C'est avec beaucoup d'impatience que j'attends la sortie du deuxième album, « Les braises de l'enseignement », dont je ne doute pas qu'il se montre lui aussi à la hauteur.
Commenter  J’apprécie          242
Si vous avez aimé les romans éponymes de Thomas Day, comme moi, vous ne pourrez qu'aimer cette adaptation en bd tant elle est réussie.
Mathieu Mariolle nous offre un spectacle grandiose, fidèle à l'oeuvre d'origine, qu'il transcende en en tirant l'essentiel et en le magnifiant.
Découpé en trois tomes, trois rouleaux, La Voie du Sabre est un récit initiatique teinté sur fond de philosophie et de fantasy orientales, qui nous emmène dans les pas du légendaire Miyamoto Musashi et de son élève, Nakamura Mikedi.
Ce premier tome est donc consacré à leur rencontre et à leurs premiers pas ensemble, aux premiers enseignements dispensés du maître à l'élève, les premières leçons tirées de contes insérés dans la narration principale, comme c'était déjà le cas dans le livre de Day. Les quelques inserts sont confiés graphiquement à d'autres auteurs et permettent d'illustrer un pan du récit ou d'apporter des éléments sur la légende de Musashi. Dans ce premier tome, la fabrication de son katana et de son jumeau plus petit est contée comme une légende, ajoutant encore un peu plus à la difficulté de distinguer la réalité historique du mythe, ce flou contribuant au statut du personnage.
Graphiquement, c'est superbe, Federico Ferniani et Jean Paul Fernandez ont su créer une atmosphère médiévale orientale cohérente, et empreinte de surnaturel plausible. Les scènes de combat impliquant Musashi sont lisibles et rendent bien la puissance du personnage. Et j'ai particulièrement apprécié les inserts dans un style différent.
Commenter  J’apprécie          60
La Voie du sabre est une bande dessinée adaptée d'un roman de Thomas Day que j'avais hâte de découvrir. J'avais déjà lu Juste un peu de cendres, de cet auteur et comme j'avais beaucoup aimé, j'ai réitéré l'expérience avec ce premier volume d'une trilogie.

     La Voie du sabre met en scène un personnage historique, dont le destin est retravaillé par l'auteur : Musahi. Ce ronin (un samouraï libre de tout  engagement envers un suzerain) est aussi un duelliste et un maître de guerre hors pair, doté d'une épée quasiment légendaire. Un jour, il  se présente chez un seigneur et lui propose de se charger d'enseigner la Voie du sabre à son fils, un enseignement long et fastidieux.

      Tout d'abord, je ne connaissais pas du tout la légende de Musashi et j'ai apprécié la préface écrite par Thomas Day. Cela m'a permis de remettre en perspective les choses et d'apprendre aussi au détour de ma lecture.

      Comme je m'en doutais, je suis séduite par les graphismes. Les visages sont expressifs et présentent une multitude de petits détails qui donnent sens au texte et à l'ensemble. Les lieux, les monstres, les vêtements, l'architecture des bateaux ou des bâtiments sont montrés avec force détails de manière à nous emporter tout à fait dans l'histoire. Nous pouvons ainsi mieux comprendre ce que sont les îles de Kido, village fortifié flottant, nous voyons la magnificence de la forteresse du clan Nakamura. J'ai particulièrement aimé ce travail sur le cadre qui permet à notre imagination de flotter aux côtés des personnages.

      J'ai adoré la manière dont sont représentées les légendes racontées à Mikedi : celle des origines de l'épée de Misashi et celle de l'impératrice-dragon et de sa lignée. Les cases s'effacent pour laisser s'installer des dessins plus grands, avec, à chaque fois, une unité de couleur, qui sert de fil conducteur à ce récit enchâssé. le trait se fait alors plus doux, moins nerveux pour montrer au lecteur qu'il bascule dans le plan de la légende et non plus de l'histoire du ronin et de son apprenti. Chacune de ces légendes nous apprend quelque chose soit sur Misashi soit sur les motivations du clan Nakamura et des autres. Ces passages ont donc un réel intérêt au sein du récit, et l'infléchissement dans les graphismes permet de les mettre en valeur au sein de la BD. Ce sont d'ailleurs mes passages préférés.

      Ce premier tome nous donne à voir l'initiation balbutiante de Mikedi. D'enfant gâté, quasiment enfant roi, il passe au rang d'apprenti, malmené par un maître qui entend développer son sens critique, et son sens du Bien et de la Justice. Il ne lui épargne rien, mais l'oblige à essayer et à tirer une leçon de chacun de ses échecs. Si la leçon est dure à entendre et à comprendre, très vite Mikedi apprend et utilise son intellect. Il ouvre aussi les yeux sur ce qu'est le monde, sur qui est vraiment son père et se détache doucement de ce qui lui était familier. Seule son ambition reste à la fin de ce tome. le personnage de Musashi est donc particulièrement dur, ses gestes, son ton, sa manière d'être confine à l'agressivité à bien des occasions, mais la bienveillance affleure et s'il provoque Mikedi, c'est aussi pour le faire naître à lui-même d'une certaine manière, pour qu'il assume ses propres choix au lieu de se laisser dicter sa conduite. Ce ronin est aussi un homme torturé. Nous le comprenons à demi mots. Il est un justicier solitaire dans ce premier tome, particulièrement sensible au sort des femmes et à l'honneur d'un samouraï.

     Cette bande dessinée a donc beaucoup de qualités et présente beaucoup de caractéristiques que j'aime : des personnages au caractère affirmé, mûs par une quête, une initiation et une évolution des personnages, des dessins agréables et intéressants... Et pourtant, malgré tout cela, elle n'est pas pour moi. Je sais déjà que je ne lirai pas la suite. Au fil des pages, il y a eu trop de scènes de violence pour moi, trop de combats, trop de soldats tués, décapités, trop de champs de ruines. Cela n'enlève rien à la qualité de l'oeuvre, le récit ne me correspond pas et plaira bien davantage à d'autres.

        Ainsi, La Voie du sabre, premier rouleau, est un rendez-vous manqué pour moi. Ce volume regorge de qualités et ravira les fans du genre, mais le fond du récit n'était pas pour moi. Quoi qu'il en soit, je ne regrette pas ma lecture. J'y ai appris un petit quelque chose de plus sur le Japon. 
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (4)
Elbakin.net
24 juin 2013
Sur le plan graphique, le dessinateur Ferniani livre des planches superbes. Il se montre tout aussi à l’aise dans les scènes de combat, très lisibles, que dans les scènes plus calmes. Les paysages sont superbes [...] La fluidité du trait est remarquable et met particulièrement bien en valeur la rapidité de Musashi.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
BoDoi
25 mars 2013
Mathieu Mariolle offre au texte d’origine un superbe théâtre visuel et pyrotechnique, plutôt qu’un scénario dense et complexe. [...] L’ensemble se présente donc comme un divertissement convaincant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
19 mars 2013
Les amateurs du Japon médiéval et ceux qui aspire à un peu de nouveauté dans la fantasy – même si cet aspect reste encore léger pour le moment – devraient être particulièrement séduits.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
12 mars 2013
Ce premier volume de l'adaptation de La Voie du Sabre de Thomas Day est une véritable réussite et une formidable surprise que je vous invite à découvrir sans hésiter !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Confie-moi ton fils, il est vierge de toute mauvaise influence, son esprit est souple comme une herbe... Quinze années, vingt années, il me faudra bien cela pour vider sa tête complètement et lui enseigner la Voie du Sabre qui met dieux et femmes à genoux.
Commenter  J’apprécie          180
L’amour absolu n’existe pas pour l’homme qui se dit guerrier. Tout juste peut-il espérer de belles rencontres…

Commenter  J’apprécie          220
Certains sacrifices sont nécessaires pour qui veut remporter la victoire.

Commenter  J’apprécie          250
Confie-moi plutôt ton fils,il est vierge de toute mauvaise influence, son esprit est souple comme une herbe...Quinze années, vingt années,il me faudra bien cela pour vider sa tête complètement et lui enseigner la Voie du Sabre qui met dieux et femmes à genoux. - Miyamoto Musashi
Commenter  J’apprécie          30
Dans mon esprit, l’homme sage refuse de posséder de la terre, car il lui appartient et non l’inverse.
Commenter  J’apprécie          90

Lire un extrait
Videos de Mathieu Mariolle (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mathieu Mariolle
Préquel aux événements de Far Cry 6, cette bande dessinée, one-shot boosté aux amphétamines introduit Juan Cortes, l'un des personnages centraux du nouvel opus du jeu vidéo star d'Ubisoft. Quatre-vingt-huit pages qui revisitent l'univers cinématographique et l'exotisme de cette licence de fantaisie contemporaine pour un récit d'action sauvage peuplé de personnages sombres et fascinants.
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (61) Voir plus




{* *} .._..