Alix, tome 20 : Ô Alexandrie

Encore une aventure qui emmène Alix et son fidèle compagnon Enak en Egypte.
Alors qu'ils prévu de rencontrer un de leur ami, ils apprennent que ce dernier est emprisonné car il refuse de dévoiler où se trouve la cachette d'un trésor provenant de la grande Hatchepsout.
Cet épisode va permettre à nos héros de faire la connaissance de la famille du pharaon actuel. le jeune Ptolémée, un grain déjanté et psychopathe ainsi que de sa soeur Cléopâtre.
Ici, la jeune femme est dépeinte comme une personne intéressée, calculatrice et vénale. Même si elle semble aimer les taquineries vu que j'ai cru un infime instant qu'elle aller partager la même baignoire qu'Alix….Mais bon, ne rêvons pas, cette série est tout ce qu'il y a de politiquement correct….
Bon, une intrigue un peu faible, heureusement qu'il y a les très beaux dessins qui nous permettent d‘admirer les différents sites égyptiens de l'époque.


Challenge A travers l'Histoire 2021

Quand j'étais ado (et un peu plus tard aussi), je fuyais les tomes d'Alix... je les trouvais embrouillés, confus, remplis de noms imprononçables et de références à des événements et situations dont j'avais assez peu à faire... Si les choses ont un peu changé (surtout avec la série des Alix Senaror), je reste assez dubitatif sur le découpage des scénarios et leur lisibilté.

Ici, Alix et Enak retrouvent, en Egypte, un vieil ami emprisonné car détenteur d'un secret que d'aucuns souhaiteraient lui arracher. Vu qu'Alix lui parle, tout le monde se retrouve persuadé qu'Alix connaît lui aussi le secret et il termine dans une fâcheuse posture illustrée sur la couverture. de là va s'ensuivre un récit politico-thriller, façon Cluedus... avec "Le scribe Violetus dans la pyramide avec une tablette d'argile"... Ajoutons l'apparition de Cléopâtre et de son nez magique et on pourrait presque croire qu'Alix a servi d'entremetteur entre la reine d'Egypte et un empereur romain qui ne ressemble pas à Alain Delon...

Ai-je aimé ce tome? Vous avez 2 heures, maximum 4 pages...

20ème aventure d'Alix et premier album pour lequel Jacques Martin se fait aider pour les dessins.
Alix et Enak sont appelés en Égypte par Sénoris un ami vizir rencontré dans "Le Sphinx d'or". Malheureusement, lorsqu'ils parviennent à le retrouver il est prisonnier du pharaon Ptolémée XIII, enfant d'une dizaine d'années cruel et ivrogne, époux de sa soeur, la célèbre Cléopâtre VII (qui, heureusement, n'est pas dessinée avec un grand nez). Sénoris est maintenu prisonnier tant qu'il n'aura pas révélé l'emplacement du fabuleux trésor amassé par la reine-pharaon Hatchepsout 15 siècles auparavant et qui n'a pas été découvert depuis.
Alix et Enak, tout en essayant de faire évader Sénoris avec l'aide de leur étrange ami Qâa, sont pris dans les intrigues de la cour royale entre le parti de Ptolémée et celui de Cléopâtre, qui n'est pas indifférente aux charmes d'Alix.
Niveau scénario, cet épisode est dans la moyenne de la série. Les problèmes viennent plutôt des dialogues qui m'ont semblé très puérils, de la répétition des situations avec Ptolémée (dès qu'il apparaît il vomit), et surtout, de la police des textes des bulles ; mais, pourquoi avoir utilisé une police très très fine et italique ?
Petit clin d'oeil de la dernière page : Alix conseille à Cléopâtre de s'intéresser à un général romain qui a un grand avenir, Jules César.

Une belle oeuvre ! Une représentation vivante, une belle peinture des tortures, de la tyrannie, de l'égoïsme, une magnifique tragédie, tragédie des gens pour qui les choses spirituelles comptent encore, face au matérialisme vainqueur ! Une BD puissante et bien dessinée, une jolie réussite, pas l'Alix que je préfère, mais néanmoins une réussite.

J'ai bien aimé ce tome d'Alix et les personnages de Pharaon et Cléopâtre sont intéressants. Dommage que ce pauvre Enack soit encore et toujours le souffre douleur de la série.