Rougir et enfouir la honte au plus vite, en espérant que cette émotion violente est passée inaperçue. Cacher l'inavouable et tenter d'oublier ce moment gênant en le recouvrant de silence. Qui n'a pas connu cela !
La littérature plonge dans ces eaux troubles et en tire des récits qui nous touchent forcément. En fait, toutes les hontes avouées nous rendent solidaires et c'est la puissance des histoires partagées qui nous rend plus fort et tellement humains.
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Le plus souvent, la littérature ne nomme pas la honte, et la conceptualise encore moins. Elle lui laisse sa part nocturne. Elle creuse toujours plus profond, joue avec l’énigme des émotions, s’attarde à la surface des corps embarrassés, saisit la violence des regards qui s’entrecroisent.
Jean-Pierre Martin présente son ouvrage "Les Ombres de Calern" au micro de Nicolas Galup sur AZUR TV