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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266102308
222 pages
Pocket (30/11/-1)
3.75/5   50 notes
Résumé :
De mémoire de météorologue, on n'avait jamais vu ça : une piscine qui se transforme en patinoire, de l'eau qui gèle à peine sortie du robinet, une rampe d'escalier si froide que ceux qui la touchent s'y retrouvent collés... tout ça en plein été, et en Californie ! Jim Rook, qui a dans sa classe un élève dont le père revient justement du pôle Nord, se demande s'il n'y aurait pas un lien entre tous ces événements et cette légende inuit qui raconte que les explorateurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Avec la chaleur caniculaire de ces derniers jours, j'ai eu envie d'un roman frais.
J'ai donc choisi « La magie des neiges » en me disant que ça serait distrayant, peut-être effrayant et sûrement rafraichissant.
Et bien, j'ai été la première étonnée de découvrir que dans ces pages se trouvait toute autre chose.
Oui, j'ai été dépaysée, oui, j'ai eu des petits moments de frayeur, mais j'ai surtout eu le cerveau en ébullition parce que ce roman, bien qu'estampillé « terreur » est un roman qui fait réfléchir, un roman qui donne furieusement envie de lire de la poésie, de relire des classiques, de se demander sans cesse ce qu'on ferait dans telle ou telle situation, un roman qui permet de se poser et de s'interroger vraiment sur les choix qu'on fait, sur les rêves qu'on a eu, qu'on a peut-être encore et ceux qu'on aura.
Un roman qu'on lit en se demandant sans cesse si tout ça vaut le coup, que ce soit les actes héroïques ou désespérés des personnages ou les nôtres.
Ce roman est plus qu'une histoire terrifiante où le froid et la glace jouent un rôle prépondérant, ce roman est une ode à la pédagogie, un hymne en faveur de la littérature, une déclaration d'amour à la poésie et à la vie.
Graham Masterton m'a attiré avec une histoire mystérieuse centrée sur une force qui glace tout sur son passage et m'a retenu avec de l'humour et de la philosophie, que demander de plus, surtout quand il fait 38 degrés à l'ombre ?

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Rook 4- L'Amérique est une terre où converge différentes ethnies et cultures. C'est un peu un multi-pot. Cette fois-ci, Jim Rook aura à faire avec le peuple des inuits – donc l'Alaska.
Alors qu'en Californie, les températures s'envolent, le collège subit des vagues d'extrêmes fraîcheur. L'arrivée d'un nouvel adolescent (Jack) est sans aucun doute lié à ces étranges phénomènes. Jack est le fils d'un documentaliste.

L'action omniprésente du précédent opus laisse place à un roman plus calme et plein de philosophie. Oui, le mot est lâché. Qui l'eut crut qu'un récit de Graham Masterton pouvait proposer des réflexions philosophiques ? le Maître aime joué avec les phrases et l'on trouve une multitude de références littéraires et parfois d'autres horizons. Je fus étonné de voir que l'auteur pouvait trouver un poème pour chaque situation. Son personnage – Jim Rook – est un homme cultivé, aux nombreuses qualités. J'aime beaucoup quand il parle d'écrivains classiques (en Amérique), ce qui prouve que l'auteur a lui aussi une culture littéraire et ne se contente pas d'énumérer ses paires qui excellent dans le domaine de l'imaginaire.
Tout au long de ces différents épisodes, j'ai pu découvrir un personnage attachant pour qui, le bien être de ses élèves passent avant ses priorités. Pour lui, quelques-soient les tares de ces adolescents difficiles (mental, congénital ou social), ils méritent tous d'être aidé et d'être porté vers le haut. Il se bat pour que la langue, en l'occurrence anglaises, soit accessible par tous.
La classe de Spécial II est composée d'adolescents en difficulté, mais surtout d'horizon différents. Pourtant, ils agissent tous comme une unité, comme j'ai pu le constater dans « Magie maya ».
Les trente dernières pages sont très bonnes où l'écossais se permet de revisiter un fait historique. La fin est déroutante.

Graham Masterton, en plus d'être un maître dans la littérature horrifique, nous narre les légendes du monde entier. C'est aussi pour cela que j'adore cet écrivain. C'est toujours enrichissant et intéressant de découvrir ces mythes inconnus ou méconnus en France. En plus d'enrichir ces romans d'humour. Dans cet opus, l'auteur nous apporte une touche de sorcellerie à la bonne sauce sorcière – bien que trop timoré – qui n'est pas pour me déplaire.
Jim Rook dispose d'un nouvel appartement, mais également de nouveaux collègues – et d'un directeur antipathique. J'ai beaucoup aimé l'arrivé d'un membre (je ne peux en dire d'avantage pour ne pas divulguer l'intrigue) qui joue un rôle présent dans l'histoire. D'ailleurs sa rencontre fut un plaisir de lecture.
« Magie des neiges » est un ton en dessous de « Magie maya », mais apporte son lot de plaisir. Une fois de plus, j'ai aimé. Cette lecture est fluide et l'envie de poursuivre est toujours là. Chose qui n'a pas toujours été rappelé, ces livres sont dépourvus de scènes à caractère sexuel.
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Tome 4 de la série consacrée à notre professeur préféré : Jim Rook.
Cette fois, le père de l'un de ses élèves revient du Pôle Nord. Est-ce la raison pour laquelle toute l'eau de la ville, des piscines aux robinets, se met à geler.
Graham Masterton explorant toujours les légendes de toutes origines, nous amène chez les inuits.
Une légende selon laquelle les explorateurs égarés se voient proposer un bien étrange marché suffit à notre éminent et très cultivé professeur pour qu'il se rende en Alaska pour suivre cette piste.
Un roman qui, en plus de nous faire voyager, nous amène à réfléchir. Un brin d'horreur, un soupçon de magie, une touche de sorcellerie, et cela nous donne l'une des meilleures oeuvres de l'auteur.
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La saga « Magie » de Masterton m'a fait connaître des hauts et des bas. Pour tout dire, le second tome, Magie indienne, est l'une de mes pires lectures de l'auteur. Comme on m'a offert les 5 premiers tomes, j'ai quand même persisté. Et c'est en l'occurrence une bonne chose !

On sent comme une sorte de cassure entre Magie des neiges et les trois précédents. Pour cause, il s'est écoulé plusieurs années entre l'écriture du tome précédant et celui-ci. Et Masterton a clairement délaissé le fantastique pur pour dévier son intrigue sur du fantastique plus léger, plus subtil. le côté thriller prend le pas et rend ainsi d'autant plus efficace l'intrigue.

Sans être angoissant, l'ambiance s'y prête bien. L'auteur en montre moins pour faire ressentir plus.

Côté adversaire surnaturel, j'aime beaucoup l'idée du 4e homme, « invisible », qui vous suit dans le blizzard. Une forme humanoïde que personne ne voit mais dont tout le monde est persuadé qu'il est là, juste derrière eux. J'ai déjà lu certains textes sur une légende similaire et me demande de laquelle il s'agit. Fan de mythes et légendes, c'est rare quand j'en découvre une « nouvelle » ! Si vous savez d'où vient l'inspiration de Masterton sur ce tome, je suis prêt à vous payer en louanges pour obtenir cette information !

Bémol récurrent avec cette saga, le héros est toujours trop blanc à mes yeux, trop fade. Mais un certain suspens réussit quand même à émerger. La menace est assez intrigante pour compenser cette faiblesse de personnage à mes yeux.

Et les personnages secondaires, une fois de plus, ne sont pas sans intérêt, entre le professeur « ennemi » qu'on a hâte de voir crever, le voisin travesti, même si caricatural, qui apporte une touche original à des protagonistes globalement banals et déjà vus, et, surtout, les élèves du héros qui sont, encore une fois, assez bien travaillés. Côté personnages, c'est d'ailleurs quasiment une constante : déjà dans Magie vaudou, je trouvais les élèves assez intéressants, voire plus que leur professeur, du fait qu'ils sont loin d'être parfaits. Cet aspect se retrouve là encore.

Au final, Magie des neiges est pour moi le meilleur de la saga. Intrigant, prenant, sanglant, original avec la créature qu'il met en place. Ce tome pallie presque tous les défauts des précédents : assez de mystère pour captiver (Magie vaudou, le premier, était original mais n'effrayait pas vraiment du fait que l'ennemi était un être humain), pas de fin aberrante et nanardesque (Magie indienne aura au moins le mérite de rester dans ma mémoire comme la fin la plus minable, pour rester correct, de toute l'histoire de mes lectures fantastiques), des personnages qui paraissent « vivants » (Magie maya ne traitait les personnages qu'au travers du prisme de son intrigue ; en-dehors de la menace qu'ils affrontaient, ils ne semblaient avoir aucune vie).

Pour tout dire, ce Magie des neiges n'est pas loin d'être parmi mes Masterton préférés (parmi ceux que j'ai déjà lus, s'entend).



Murphy
Lien : http://murphypoppy.canalblog..
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Une valeur sûre pour moi : un pocket de l'ancienne (et excellente) collection Terreur et l'un des maîtres de l'horreur.

De quoi nous parle magie de neige ? Nous sommes en Californie en plein mois de juin mais une chose bizarre se produit : il se met à geler. Jim Rook est prof d'anglais dans une classe spéciale et possède un don un peu particulier … Il croit au surnaturel et a déjà eu des expériences avec les esprits. Il a dans sa classe un nouvel élève qui arrive d'Alaska. Est-ce que ce froid soudain est lié à cet élève? Je vous le laisse découvrir…

Encore une fois j'ai adoré découvrir un nouveau récit de cet auteur. Il arrive à créer une ambiance qui mélange habilement l'horrifique avec le fantastique. de plus, il fait appel à l'univers du conte notamment inuit dans ce roman. Une histoire parfaite pour Halloween
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Autrefois, déclara Rachel, Lorsqu’ils n’avaient pas anesthésiques, ils employaient la méthode circulaire pour une amputation. On découpe la peau, les muscles et les os à des niveaux de plus en plus élevés, afin que la peau recouvre ensuite les autres tissus. C’est rapide, en fait, c’était le seul intérêt de cette méthode, mais cela ne donnait pas toujours un moignon satisfaisant. La méthode que j’emploie ici prend un peu plus de temps, mais elle nous donne un bien meilleur moignon.
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En même temps, il sentit un froid intense, ne ressemblant à aucun froid qu'il eût senti auparavant . Ce n'était pas le froid sec que l'on ressentait sur les pistes de ski,ni le froid vivifiant à bord d'un voilier en pleine mer . Non,c'était un froid glacial,mortel,...un froid qui pouvait faire éclater des rochers ou geler un corps pour toujours .C'était le froid de la nuit arctique, où des monstres contrits dérivaient à travers les ténèbres sur des masses flottantes de glace blafardes.
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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