« Pas vraiment une mélodie ni quelque chose comme ça. Mais elle chantait vraiment, selon Max. Après cela, il est monté la nuit, plusieurs fois, et la jarre chantait ».
Le roman «
le djinn », il était depuis longtemps dans ma pal et j'ai eu envie de le lire cet été. Je suis très contente de lire un de mes auteurs préférés je viens de le terminer il y a quelques jours. J'apprécie aussi la page couverture de cette édition, elle correspond bien.
Max Greaves était un collectionneur pour des objets anciens et il fait l'acquisition d'une jarre. Depuis qu'il est décédé dans d'étranges circonstances, Harry et Anna se demandent si la jarre est bien ce qu'elle représente. Ils vont aller chercher des conseils chez Qualt, ils formeront ensemble une très bonne équipe.
« J'étais sûr – absolument sûr – que ce qui se trouvait dans cette jarre était
responsable des événements. Il fallait, d'une façon ou d'une autre, entrer à La Voile Marine et nous débarrasser de la jarre, quel que fut le danger ».
C'est un petit livre, il se lit très bien, les chapitres sont bien divisés. Il
est écrit en 1970, il fait partie des incontournables à mes yeux. Il est publié
chez Pocket dans la collection « Terreur ». On retrouve Harry Eskin, un personnage très connu, que j'adore avec sa personnalité et son humour. L'écriture est puissante et on se laisse transporter par le mystère autour de la jarre. Il possède des légendes et des mythes, il contient aussi des contes sur les djinns. On ressent une atmosphère angoissante, on ne s'ennuie pas, on dévore chaque minute qui passe en compagnie de nos trois protagonistes.
Le Livre «
le djinn » est une excellente histoire où on peut s'évader, où on peut laisser aller notre imagination, on s'embarque dans toute une aventure d'où on n'en ressort pas toujours indemne. La peur, les émotions et les appréhensions sont très présentes. J'en garde une très forte impression, la magie peu importe la forme qu'elle prend est toujours au rendez-vous.
« La forme resta sur place un instant puis elle s'éloigna d'un pas glissant vers les arbres. Lorsque nous atteignîmes l'horloge nocturne, la forme s'était fondue au sein de l'obscurité. Immobiles, nous reprenions notre souffle. Je suis un extra-lucide, non un athlète olympique, et ces soixante-quinze mètres de course avaient vidé mes poumons. Qualt n'était pas plus frais. Il haletait, toussait et déplorait probablement toutes les pipes fumées au cours de son existence. Anna, pâle et anxieuse, nous rejoignit ».
J'invite à aller voir le beau billet de Jrm30 où il fait un bon retour.
Siabelle