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EAN : 9782919547555
191 pages
Editions Rue Fromentin (15/03/2018)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
En 1997, Olivier Maulin débute un journal intime. Le premier tome (couvrant les années1997-1999), publié aujourd’hui aux éditions rue fromentin, peut tout d’abord se lire comme un récit de voyage. Maulin s’expatrie en effet au Brésil. Français perdu dans ce pays fascinant, il découvre ses villes et ses villages, pousse la porte de nombreux bars et livre des réflexions à la fois drôles, pertinentes, saisies sur le vif.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans ce journal, Olivier Maulin illustre une problématique qui affecte un grand nombre d'étudiants en langues et lettres, d'écrivains en devenir, ceux et celles qui, soit par leurs goûts, soit par leurs tempéraments, tardent à trouver une place dans la société. Dès le début, Maulin établit une distinction entre ses amis qui occupent des emplois stables et sont bien habillés et lui qui a « passé [s]a journée à lire en caleçon dans un fauteuil. » (p. 14) À 28 ans, il est encore étudiant, n'a ni carrière, ni emploi stable, ni de projets d'avenir bien définis. Même la relation avec sa petite amie est ambiguë. L'écriture de son premier roman est laborieuse. Bref, l'incertitude règne.
La narration de ses deux voyages au Portugal et au Brésil, est remplie d'impressions et d'observations intéressantes. Plusieurs anecdotes sont tout simplement hilarantes. Je pense ici, entre autres, à l'histoire désopilante du trajet en autobus à Rio. (p. 90-92) Malgré ses déboires, Maulin ne fait pas dans la surenchère pathétique. Il n'accable pas son lecteur avec ses plaintes et ses griefs, il ne surcharge pas le texte de reproches et de pleurnicheries comme il semble de plus en plus le cas chez nombre d'auteurs ces temps-ci. Non. de sa situation il tire des vérités valables pour tous. Il note diverses réflexions sur ses lectures. Il commente des auteurs comme Léautaud et Denis de Rougemont. Vers la fin du journal, il cite Fernando Pessoa : « Je ne suis rien mais je porte en moi tous les rêves du monde. » Maulin : « Je ressens de plus en plus cela : l'autonomie et la force de l'expérience intérieure qui procure une certaine gaieté de l'esprit. J'ai parfois l'impression que cette gaieté ne me quittera plus, quelles que soient les avanies que me fera subir cette méchante société. » (p. 184) Voilà une sagesse solide. Les livres sont un refuge.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Être artiste par temps démocratique, c'est malheureusement le plus souvent n'avoir pas su trouver une autre place dans la société.
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Ce qu'il faut, c'est placer très haut l'idéal guerrier et, au nom de cet idéal, refuser toutes ces sales petites guerres de lâches.
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