La première aventure de Johan, c'est mignon.
Voilà un tome perdu dans la bibliothèque des enfants et bien sûr, c'est le premier ! Les dessins sont très simples, les personnages sont quasi des bonhommes bâtons et l'histoire est une petite aventure à la portée des enfants qui découvrent le Moyen-Age. Il y a de tout, des chevaliers, des pages, des tournois, des batailles, des châteaux et la prise d'un château avec un Roi débonnaire qui sort victorieux de l'histoire.
Franchement, ce n'est pas mal mais ça manque d'un petit quelque chose qui a pour nom Pirlouit :-p
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Je me suis replongé dans les aventures de Johan (sans Pirlouit au début) pour faire découvrir, partgaer, les BD qui ont bercé mon enfance à mes deux loulous.
Je savais d'avance que cela pouvait se révéler décevant. La nostalgie et les madelaines ne font pas toujours bon ménage...
En effet, la première aventure de Johan, en simple écuyer, se révèle insatisfaisante à plus d'un point. le scénario... très simple. Très simplifié par rapport aux films de cap et d'épée de l'époque ("à l'époque" étant l'expression favorite de mon aîné pour désigner tout ce qui date de la préhistoire, c-à-d avant sa naissance). Peut mieux faire, comme noté sur les bulletins.
Le dessin... j'ai le sentiment que même pour les standards de l'époque (encore !), on est en 1954, mais quand même, on est en-dessous de ce qui est produit en moyenne. En 1954, c'est Hors-la-loi pour Lucky Luke, Les Voleurs du Marsupilami pour Spirou et Fantasio. Cela dit, les 2-3 premiers albums de Lucky Luke présentent un dessin atroce (j'assume mes paroles), largement inférieur à ce que Peyo fournit dans le premier tome des aventures de Johan. Par contre, si on compare encore, même si comparaison n'est pas raison, avec la première aventure de Tintin ou de Spirou et Fantasio, je trouve que l'on est déjà au-dessus de ce que fournit Peyo.
Bref, le dessin est fort simple...
Mais il y a une étincelle. Un truc. Un je-ne-sais-quoi qui fonctionne à plein régime. Peyo crée un héros diablement attachant. Un redresseur de tort, auquel les enfants peuvent s'identifier. Et c'est cela seul qui compte. Par ailleurs, les scènes de tournoi, de banquets... sont visiblement le produit de documentation. On lorgne aussi, un peu, vers un vocabulaire ad hoc, oyez oyez, etc. La marge de progression est donc énorme (et cela se confirmera très vite dans les tomes suivants).
Le méchant est mis en déroute (ah, bon, je spoile???), ses plans machiavéliques ont failli fonctionner, mais le bien triomphe quand même. Ouf.
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Je prend plaisir à relire du début des séries me rappellant mon enfance. Le risque avec les premiers tomes est de tomber sur un travail qui est plus une ébauche. C'est un peu le cas avec ce premier tome des aventures de Johann... sans Pirlouit ! Le petit bonhomme farceur est absent de ce premier opus et avec lui toute sa gouaille et sa drôlerie (un ami blond de Johann dans les premières cases semble en être un brouillon). Le dessin est lui aussi plus sommaire mais semble étrangement s'affiner en cours d'histoire... Bref, la nostalgie opère, l'intrigue bien que simpliste est efficace. On attendra la suite pour voir si les blagues de Pirloiuit relèvent le goût de l'ensemble.
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Quand on y repense, c'était enfantin dans le fond, mais l'humour n'empiétait pas sur le scénario et ça prenait aux tripes. Cela dit, pour le premier tome, tous les acquis n'étaient pas encore là. Sans même parler de Pirlouit, il y a le fait que Johan se fasse quelque peu éclipser par de Tréville, ou une ou deux facilités. le style est rudimentaire, mais on ne va pas trop en vouloir, le mien est minimaliste, ce qui est encore pire. Plus sérieusement le fait qu'il y aura des progrès graphiques se fait sentir. Mais surtout, ce qui plombe ce tome est le fait que l'idée de base soit beaucoup trop rudimentaire : un seigneur veut se venger du roi... et lui déclare la guerre. Tout ça parce qu'il a perdu un tournoi.
On ne va pas tout noircir non plus, il y a bien sûr l'humour et l'aventure qui sauvent la mise... Sur ça, c'est un bon tome, comme les autres de la série.
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- Ah ! Çà ! Je ne parviens pas à comprendre ce qui est écrit !! Hé ! Hé! Mais... C'est vrai !... Je ne sais pas lire !!
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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