Quel plaisir de se replonger dans cette saga pour le 5ème tome sur 10 des maîtres de Rome!
Nous commençons par suivre Jules César entre ses 30 et 40 ans environ. Il appartient à la haute société où il est toujours question de calculs politiques. J'ai trouvé toute cette première partie dans Rome absolument passionnante. Peu de grandes épopées en dehors de Pompée qui va nettoyer la Méditerranée des pirates. C'est à ce moment là qu'elle fut appelée Mare nostrum d'ailleurs si j'ai bien compris..
Pour le 2ème chapitre, nous allons revenir quelques années en arrière, ce qui est un peu surprenant au départ et surtout nous quittons César pour suivre le conflit sur le front Arménien. C'est l'occasion notamment de découvrir publius claudius que l'on retrouvera certainement à l'avenir.
Par la suite, retour à Rome dans le 3ème chapitre où l'on constate encore une fois que César en plus d'être un brillant orateur, un militaire redouté est aussi un séducteur invétéré! Evènement majeur de ce chapitre, César devient pontifex Maximus. L'Histoire est en marche!
Le dernier chapitre fut moins exaltant avec simplement une menace de révolution finalement avortée.
J'ai encore pris plaisir à suivre ces années romaines, même si je n'ai pas vraiment compris le titre. La passion peut-être à travers l'aventure de César avec la mère de Brutus mais pourquoi la violence? D'ailleurs le titre original est Cesar's women qui me semble plus en adéquation...
Vivement la suite qui est en fait la 2ème partie du même livre dans la version originale.
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Jusque-là, tout allait bien. Vint ensuite le tour de César. Comme peu de gens connaissaient ses opinions aussi bien que Cicéron, beaucoup furent surpris – notamment Caton, qui ne s'attendait guère à cet allié soudain, aussi déconcertant que malvenu.
— Le Sénat et le Peuple de Rome, qui ensemble constituent la République, ne permettent pas que des citoyens soient condamnés sans procès, déclara-t-il. Quinze personnes viennent de réclamer pour eux la peine de mort, et pourtant aucune n'a demandé qu'ils passent en jugement. Il est clair que certains membres de cette assemblée ont décidé d'abroger les lois de la République en vue de remonter très loin dans l'histoire de Rome, et de réclamer un verdict de mort pour plus de vingt individus, dont l'un a été consul et deux fois préteur. Je ne gaspillerai pas mon temps de parole à exalter la République, le processus judiciaire et la procédure d'appel auxquels tout citoyen romain a le droit de recourir avant que ses pairs puissent lui imposer une sentence, quelle qu'elle soit. [...] Aveux ou pas, une sentence de mort n'est pas conforme à la mentalité romaine. [...] Quand des Romains sont mis à mort par ceux qui sont au pouvoir – qui ne se souvient de Marius et de Sylla ? –, c'est que les libertés sont bafouées, et l'État en pleine dégénérescence.
Colleen McCullough: Internationally acclaimed Australian author