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Michèle Kahn (Traducteur)
EAN : 9782330171957
496 pages
Actes Sud (04/01/2023)
4.02/5   33 notes
Résumé :
Une série de crimes hors-normes se produit à Vilnius, capitale de la Lituanie. Des jeunes femmes sont retrouvées nues, un oiseau déposé sur leurs cadavres. Elles n'ont pas été violées, mais leur point commun est qu'elles ont récemment accouché et que l'assassin a tété un de leurs seins.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce polar est très original, d'une part parce qu'il se passe à Vilnius, en Lituanie, pays assez peu représenté dans la littérature policière actuelle, d'autre part parce qu'il met en scène un policier vraiment attachant, bien que très mal en point, et enfin parce qu'il aborde des sujets d'actualité et des thèmes qui m'ont vraiment beaucoup intéressés, comme la place de la Lituanie au sein de l'Europe, le pouvoir des sectes, le commerce du lait maternel ou la symbolique autour des oiseaux.
Tour commence par la découverte du corps d'une jeune femme dont on a coupé les mamelons et qui a visiblement été tétée avant sa mort.
Une enquête assez compliquée va démarrer, les motivations du tueur étant nébuleuse.
J'ai beaucoup aimé suivre cette enquête qui prend son temps, ce qui a un coté assez réaliste, il n'y a que dans les séries télé que les enquêtes sont résolues en 2 jours, dans la vraie vie, ça prend parfois des semaines, des mois ou des années.
Le personnage principal est attachant, c'est un policier qui se sent prématurément vieux, car malade, divorcé, ayant des relations compliquées avec son père et très angoissé par la vie que mène sa fille en Arabie Saoudite.
J'ai appris beaucoup de choses sur la culture lituanienne et cela m'a passionné.
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Vilnius, Lituanie. L'assassin avait anesthésiée la jeune femme qui venait d'accoucher d'un bébé mort-né avant de la tuer, de lui mutiler la poitrine après lui avoir goulûment téter le sein gauche. Très rapidement, les recherches vont se focaliser sur la piste d'un détraqué amateur de lait maternel, mais pour éviter que ne débute une sordide série, l'enquête devra cerner au plus près la psychologie du coupable et le commissaire Algimantas Butkus de la brigade criminelle de Vilnius n'est pas au mieux de sa forme. A ses pépins de santé (dents qui se déchaussent et bronchite persistante), le quinquagénaire ajoute une séparation récente et douloureuse et les inquiétudes liées au départ de sa fille pour l'Arabie saoudite.
Ce pur roman de procédure policière au rythme calé sur la progression de l'enquête évoque avec intérêt le processus qui transforme l'homme en psychopathe. L'auteur ukrainien aborde également à mots à peine voilés le poids de la Russie sur la Lituanie redevenue indépendante depuis 1991, le déclin de la religion ou le pouvoir des sectes.
Mais c'est bien le personnage d'Algimantas Butkus qui retient l'attention du lecteur. Solitaire non consentant, patriote par habitude, mari trompé, père oublié, malade comme un chien, il reste professionnel 24 heures sur 24 malgré tous les problèmes qui perturbent sa vie
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Ce qui m'a donné envie de lire ce thriller est qu'il se passe à Vilnius, ville que j'ai connue il y a quelques années. C'est assez rare les histoires qui se déroulent dans cette ville pour avoir attiré mon attention.

L'auteur né en Ukraine mais vivant à Vilnius connaît très bien la capitale de la Lituanie. Il en fait profiter le lecteur en parsemant son roman d'anecdotes sur les traditions civiles, religieuses, de descriptions sur le comportement des Lituaniens, le contexte historique et géopolitique est effleuré. Vilnius et la Lituanie sont un personnage à part entière de ce récit, pour le moins original.

Un cadavre de jeune femme est retrouvé dénudé dans un endroit verdoyant de Vilnius. Ses seins ont été mutilés et des oiseaux morts colonisent le corps, alors qu'un aigle plane au dessus. Cette mise en scène pour le moins surprenante déroute les enquêteurs dont le commissaire en charge de l'enquête, Algimantas Butkus, un homme à la cinquantaine abîmé, en proie à des problèmes médicaux et familiaux.

C'est un livre de 490 pages, où l'enquête se déroule lentement et qui accumule parfois trop de détails d'où un rythme qui manque un peu de tonus pour en faire un page-turner, contrairement à ce que mentionne la 4ème de couverture, du moins, en ce qui me concerne. Mais j'ai trouvé l'histoire originale, bien pensée, bien construite, l'écriture délicate et travaillée et j'ai apprécié de mieux faire connaissance avec ce petit pays balte qui ne manque pas d'intérêt.

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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 436 pages sur liseuse. Depuis hier soir j'essaye d'écrire une critique sur ce thriller et donc la voici.
J'ai aimé l'enquête le déroulement de l'enquête,les personnages que ce soit Algimentas Butka commissaire de la brigade criminelle en charge de l'enquête,enfin pas un beau flic muscle sportif mais 0lutotn tout le contraire bedonnant,malade et avec des problemes ,son équipe, le détraqué qui tête le sein gauche des femmes ayant accouchée qu'il anesthesie et tué ensuite ,j'ai bien aimé aussi le psychologue.
Par contre j'ai beaucoup moins aimé des descriptions qui traînent en longueur et assez répétitives ,trop c'est trop,ensuite pourquoi avoir mis les problèmes familiaux de Butka au milieu de cette enquête j'en ai pas vu l'utilité. Entre certains chapitres je n'avais qu'une envie retrouver l'enquête,cette lecture aurait pu faire 100/120 pages de moins que cela ne m'aurait pas gêné ,et le dernier chapitre un peu eau de rose mais bon.
Voilà j'y suis arrivé mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Oufff .... enfin terminé la lecture. Après le 1er tiers du livre j'avais déjà envie d'arrêter. Très long, très redondant dans les descriptions, l'évocation de souvenirs. Trop de détails sur la géographie du lieu, même de la météo. On a parfois cette impression de relire les mêmes lignes toutes les 5 pages. En ce qui concerne le personnage principal, ok on lit fréquemment dans d'autres ouvrages que le héro s'apitoie parfois sur lui-même, s'autoflagelle, mais ici c'est vraiment too much. Tout cela rend ce bouquin un peu imbuvable .... Voilà pour la forme.
J'ai pourtant poursuivi ... car le fond est là, honnêtement l'histoire est top, j'ai bien aimé, simplement je pense que j'aurais bien plus apprécié si ça avait été écrit autrement.
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critiques presse (2)
Culturebox
06 février 2023
Il tête, tue et disparaît. Le commissaire Algimantas Butkus n’a jamais vu un tueur aussi effrayant. Avec ses collègues de la criminelle de Vilnius, il se lance à sa poursuite. Jaroslav Melnik, écrivain ukrainien installé en Lituanie, signe avec L’oiseau qui buvait du lait (Actes Sud) un thriller captivant.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LesEchos
19 janvier 2023
Exilé de longue date à Vilnius, l'écrivain et philosophe né en Ukraine en 1959 décrit avec justesse la situation du petit Etat balte qui vit, depuis l'indépendance, tiraillé entre ses relations avec le menaçant voisin russe, ses racines polonaises, la tentation de l'émigration et les possibilités offertes par le développement du pays.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Vous ne voulez vraiment rien comprendre. Je vous ai dit que l'homme est changeant, il peut rechercher la diversité. L'un n'empêche pas l'autre. Non pas "ou bien ou bien", mais "et et". Ensuite, ce sont des choses différentes. Différentes ! Téter des femmes sans qu'elles le sachent, c'est un pouvoir. Un pouvoir, vous comprenez ? Et nous avons tous soif de pouvoir. Moi sur mes étudiants, vous sur vos suspects, sur les meurtriers. Nous avons soif de pouvoir. Les parents veulent exercer leur pouvoir sur leurs enfants. La femme sur son mari et le mari sur sa femme. C'est la nature humaine, comprenez-le. Lui aussi, il a soif de pouvoir. Il n'en a vraisemblablement pas dans la vie. Il n'a pas d'enfants, pas de femme, pas de poste à responsabilités. Sans doute n'est-il personne. Son instinct de pouvoir ne s'est pas réalisé. C'est pour cela qu'il le réalise sous une forme aussi monstrueuse.
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Les Lituaniens n'avaient pas une sympathie particulière pour les Estoniens, ni pour les Lettons, mais les blagues sur les Lettons qui étaient, eux, tout à fait voisins, et dont la langue était très proche du lituanien, étaient plus vaches. Avec les Estoniens, ce n'était pas non plus le grand amour : ils réussissaient mieux que les Lituaniens et se considéraient comme des Finnois parce qu'ils parlaient presque la même langue qu'eux... Comment pouvait-on aimer des gens qui s'en tiraient mieux que vous et se montraient même parfois arrogants ?
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