Je referme ce livre émue, admirative de la formidable leçon de vie de
Nicolas Menet, qui inscrit son histoire personnelle dans le débat démocratique fondamental sur la législation concernant la fin de vie. L'auteur exprime avec pudeur, lucidité et concision son point de vue sur ce sujet aussi intime que délicat, à la croisée de la médecine, de la philosophie, de la psychologie et de la religion.
Nicolas Menet s'appuie sur son propre vécu, depuis l'annonce de sa maladie incurable jusqu'aux semaines ayant précédé son décès, pour montrer la nécessité de légiférer sur ce thème sociétal et individuel de la fin de vie, comme l'ont déjà fait la Belgique ou la Suisse. Avec le vieillissement de la population, c'est tout l'accompagnement des personnes en fin de vie qui doit être repensé.
Nicolas Menet adresse à la fin de son ouvrage une longue lettre ouverte au Président de la République et aux législateurs, pour que son expérience fasse avancer ce débat. Il a mis à profit les derniers mois de sa vie pour rédiger des pistes concrètes sur lesquelles pourront s'appuyer les législateurs.
Espérons que les idées émises dans ce livre fassent émerger une évolution positive dans la considération du libre-arbitre et du bien-être des personnes en fin de vie.
Je remercie Babelio et les éditions du
Cherche-Midi pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique.