Panique à Drouot

Grosse déception pour ce roman policier qui se déroule dans le milieu des ventes aux enchères, au sein de l'Hôtel Drouot.

Un commissaire-priseur est retrouvé mort dans une Vierge de fer qui se trouvait dans un local du célèbre Hôtel des ventes. Par ailleurs un ex-paparazzo-alcoolo, trouve un boîtier Nikon au relais Emmaüs où il travaille, avec des photos de jeunes femmes sur la carte mémoire.

Je vous laisse lire tout ce qui en découle car j'ai vite été très gênée par la personnalité et le comportement du flic ! Il est bourré d'a priori et d'idées préconçues sur le physique, les vêtements et le métier de toutes les personnes qu'il croise !

Il ne cesse de répéter qu'il a grandi, lui, au milieu de caisses de légumes et qu'il n'a pas pu faire mieux que flic, lui ! Ça ne l'a pas empêché de sauter sur le râble de la bretonne à particule, qu'il hait depuis des années, dès qu'elle lui fait un petit sourire !! Sans parler du fait qu'il se plaignait que sa compagne était partie travailler à Berlin... et qu'il doutait quelque peu de son amour !!!

Le langage change rapidement de registre sans que rien de particulier n'arrive si ce n'est que la particule bretonne se met à parler comme un charretier dès qu'elle a couché avec le commissaire !

L'intrigue était plutôt pas mal mais j'ai trouvé qu'une partie soit introduite par le compagnon d'Emmaüs était maladroit, car il n'a pas eu de rôle plus poussé dans l'histoire !

Comment vouloir faire croire à un enquêteur qui juge avant même de connaître la personne ? Comment peut-il enquêter honnêtement ? Pour moi ce fut impossible !

#PaniqueàDrouot #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022

Lecture Thématique septembre 2022 : Etat des lieux

Un commissaire priseur est retrouvé mort dans une Vierge de Nuremberg, un instrument de torture datant du moyen-âge et ce, dans une réserve de la célèbre salle des ventes de Drouot.
Ce crime atroce ne sera que le premier d'une série macabre. L'enquête va nous emmener dans le monde du marché de l'art, avec ses secrets et ses magouilles.
J'ai bien aimé que les policiers soient des gens normaux, avec des soucis et des vies personnelles qui ressemblent aux nôtres.
L'intrigue est haletante et nous permet de découvrir le fonctionnement de la salle des ventes de Drouot.

Panique à Drouot d'Eric Mercier parait début septembre aux éditions De La Martinière.
Un commissaire-priseur est assassiné dans un local de réserve de la Salle Drouot. Son assassin a certes voulu sa mort mais lui a concocté une fin atroce, enfermé dans une vierge de Nuremberg, un instrument de torture du Moyen-Age..
Le commandant Frédéric Vicaux et son adjointe Laetitia Roux sont chargés de l'enquête , une enquête qui va se révéler tortueuse, pleine de pistes plus foireuses les unes que les autres. Il leur faudra beaucoup de persévérance, le coup de pouce du hasard et l'opiniâtreté d'un ancien photographe...
J'ai apprécié cette lecture. D'abord l'enquête est bien ficelée, menée rondement, les policiers sont des hommes et des femmes comme les autres, ils ont une vie en dehors de leur boulot ou du moins ils essayent, ce ne sont ni des super-héros ni des robots , cela donne de l'épaisseur à l'intrigue.
Ensuite j'ai été très intéressée par le lieu où se situe l'action. Découvrir les coulisses du monde des commissaires priseurs, celui des salles des ventes, les magouilles ici ou là a été pour moi très plaisant et instructif.
Merci aux éditions De La Martinière pour leur confiance #PaniqueàDrouot #NetGalleyFrance !

Un polar où le métier de commissaire priseur à Drouot n'est pas sans risque ! Un premier commissaire est assassiné dans une « vierge de Nuremberg », instrument de torture du moyen-âge en vente à l'hôtel Drouot. Frédéric Vicaux et son adjointe Leatitia enquêtent et se trouvent confrontés à des magouilles du marché de l'art où sévissent « les savoyards » . La concurrence, les inimitiés, augmentent les morts violentes et le travail des flics pour alpaguer l'auteur de ces crimes qui ont pour point commun essentiel d'être commis avec des engins de torture anciens vendus sur place . Ce roman policier ordinaire, d'un écriture simple et peu originale fera bien sûr apparaître la lumière vers la fin sans entraîner un enthousiasme démesuré !

Panique à Drouot a été publié par les éditions La Martinière en 2022. le style est fluide, la syntaxe solide, l'écriture vive et énergique: "Je n'ai jamais réussi à banaliser la mort, à l'appréhender froidement et méthodiquement comme pratiquent les légistes, à envisager mes enquêtes comme de simples puzzles. Nettoyer les écuries d'Augias a un prix: prendre dans la gueule tout ce que la société ne veut pas voir. Je sais aussi qu'à chaque fois, un cadavre charrie dans son sillage des vies brisées et des enfants privés d'affection, à jamais traumatisés." (Page 16)..."Par deux fois déjà nos chemins se sont croisés. Je doute que notre collaboration lui ait laissé un souvenir ému. Difficile de dire lequel aura le plus d'efforts à prodiguer pour mettre son mouchoir sur cette aversion réciproque et s'en tenir aux objurgations du procureur." (Page 26).
L'intrigue:
Maître Dupré-Latour, commissaire priseur à Drouot, est retrouvé mort dans une vierge de Nuremberg, instrument de torture utilisé au Moyen-Age qui faisait partie de la vente du mobilier d'un château de la Loire, vacation organisée par la victime. Il a été assommé avant d'être traîné jusqu'au sarcophage mortel. le meurtre a eu lieu dans un local qui communique avec l'une des salles où sont entreposés les objets vendus en attente d'être retirés par les acheteurs. Pourquoi lui? Pourquoi d'une manière aussi effroyable?
Etant donné que l'hôtel des ventes est truffé de caméras de surveillance, soit le meurtrier a procédé à des repérages, soit il connaît bien les lieux. Et il savait probablement que le local où il a supplicié sa victime communique avec un réseau de couloirs reliant les salles. Sans caméras.
Le commandant Vicaux, mandaté par le procureur, se serait bien passé de ce cadeau empoisonné. Les enjeux sont considérables. "Le marché de l'art ce ne sont pas seulement des artistes médiatisés et déjantés qui s'en mettent plein les poches, c'est aussi des milliards d'euros de chiffre d'affaires avec à la clé un grand nombre d'emplois." (Page 24).
Ce meurtre aurait-il un lien avec l'affaire des Savoyards que la victime avait démasqués? Ou avec les petites combines de son épouse? le commandant Vicaux et son adjointe, le capitaine Roux, vont découvrir un monde où tous les coups sont permis pour acquérir gloire et fortune.

Le +: l'ossature d'une intrigue policière fictionnelle basée sur des anecdotes réelles, comme l'authentification en février 2003 de Paysage de mer au ciel d'orage, une toile de Courbet, ou la mise en examen de l'UCHV ( Union des Commissaires de l'Hôtel des Ventes) en tant que personne morale pour "association de malfaiteurs, complicité et recel en bande organisée" par le juge Philibeaux, et sa dissolution en 2010. 
Avec Panique à Drouot, Eric Mercier propose un roman érudit, intelligent, à l'intrigue savamment mise en scène dans des décors bien plantés. Jusqu'au bout, il nous tient en haleine et nous guide dans les arcanes du monde de l'art avec brio. En lisant Panique à Drouot, vous mènerez une captivante enquête criminelle avec le commandant Vicaux et le capitaine Roux, et vous en apprendrez beaucoup sur les dessous des ventes aux enchères, le marché des oeuvres d'art, les combines, les manigances. Vous ferez la connaissance d'experts ripoux, de voleurs et de receleurs, de collectionneurs et de marchands d'art sans scrupules...
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