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Jérôme Destaing (Éditeur scientifique)
EAN : 9782081209596
121 pages
Flammarion (30/04/2008)
3.62/5   24 notes
Résumé :


L'un est âgé de neuf ans. C'est encore un enfant. Pourtant, il comprend : la misère, la solitude et la relégation sociale de sa mère, diplômée en lettres mais condamnée à n'être qu'une voix répondant au téléphone.

L'autre est un jeune footballeur prometteur. Il a quitté sa ville natale - Douala - et les siens pour réussir en France. De l'Hexagone, il ne connaît pas les vertes pelouses, seulement la rue et l'exclusion. Et puis, derrièr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La présentation et l'introduction du recueil de nouvelles faites par M. Jérôme Destaing donnent vraiment envie de lire, léonora.

Depuis la première heure, donne bien le tempo.
Par le fait d'avoir vécu à Douala, j'ai pu imaginer les personnages « vivants ».
Mais j'y ai lu aussi un parallèle avec mon vécu, comme des milliers de personnes en France. le déracinement de sa ville natale en espérant la réussite professionnelle et l'impossible retour sans cela.
Fabrique de nos âmes insurgées : Elle me parle d'autant plus que je suis mère ! Bien souvent, je me suis retrouvée face à la problématique de la garde de mes fils.
Filles au bord de ligne m'a renvoyé à l'époque où je travaillais dans une maison de la jeunesse en banlieue parisienne.
Suivi d'Afropean Soul où j'ai revu les jeunes qui venaient au point Information jeunesse avec des idées plein la tête sur les métiers futurs avec de belles valeures humaines. Malheureusement, après plusieurs mois de galère, je les voyais se transformer comme Léonora a su si bien les décrire au travers de cette nouvelle !
166, rue de C: Toute femme ou personne sensibles sera touchée par ces tranches de vie.

Dès que l'on commence l'écriture, on retrouve son style si particulier, si incisif. On ressent aussi l'essentiel, comme des photographies!
Elénora est le premier auteur (que je lis) a osé nomer la France en parlant de ses dysfonctionnements.
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Des nouvelles courtes et dramatiques sur des vies d'africains vivant en France : la plupart ont perdu l'espoir d'une belle vie. Plus vraiment Africain, ni européen, où trouver une place au soleil pour ces hommes et ces femmes tiraillés par deux cultures ?
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Leonora Miano a une écriture courte, directe, comme un coup de poing dans le plexus. Ca fait mal mais nous ramène à la réalité sociale qui est dure, impitoyable pour les plus déshérités de notre société. On n'est pas vraiment dans de la littérature bourgeoise mais plutôt dans du Zola, ou du documentaire, du reportage engagé. Pour écrire ces nouvelles il faut bien connaître la vie des quartiers, des travailleurs invisibles, des sans logis. Parallèlement je lis des nouvelles de Zweig. Quoi de plus différents que ces deux univers ? Sont-ils sur la même planète ? Je vais continuer à lire Léonora et notamment "crépuscule du tourment". Une plongée dans la souffrance des femmes africaines...
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Toujours un bonheur de se plonger dans du Leonora Miano. Je suis habituée à ses romans, les nouvelles sont délicieusement écrites et incisives. Sans jamais accuser, elle dépeint la misère et sa triste réalité nue.
J'ai particulièrement aimé "166, rue de C" qui préfigure "Stardust" que j'ai dévoré et dont on retrouve les accents et les personnages. Une jolie plume, mais je préfère ses romans, car les nouvelles me laissent sur ma faim.
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La difficulté de la vie française pour les africains....
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je n’ose pas rentrer. Même si ici, tout est sombre depuis la première heure du premier jour ; je ne peux pas rentrer. Laisser la honte s’abattre sur moi. Les railleries et le mépris des autres m’engloutir. Autant mourir ici. Comme une bactérie neutralisée. »
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Elles n'avaient vu la plage qu'en bord de seine.
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Videos de Léonora Miano (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Léonora Miano
Romancière, essayiste, prix Médicis en 2013, Léonora Miano s'interroge dans son nouveau livre sur ce qu'elle nomme « le problème blanc » et la blanchité. de quoi décontenancer tous ceux qui veulent évacuer la question fondamentale du racisme et du colonialisme. Entretien dans « À l'air libre », où il est aussi question de mémoire, de migrations et du couple hétérosexuel.
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