Vous m'avez déjà vu quelque part ? Je suppose que c'est dans le journal local « L'Eclair berrichon » ! Ou bien encore à la télévision régionale. Je me nomme Vertigo.
Je suis expert dans la recherche de trésors cachés grâce à mes nombreuses connaissances en la matière et à mon matériel de pointe comprenant la traditionnelle « poêle à frire » mais aussi un radar ultra moderne permettant de « voir » les cavités.
Je viens de m'installer à Bourges où je mets mes compétences au service de la population. Mais je vis surtout grâce à l'achat et la revente de métaux précieux.
J'habite dans cette ville car c'est là que vit ma compagne actuelle.
C'est moi qui vais vous rapporter les
Mystères du Berry.
Moi ? Je m'appelle Hermine. Je suis la compagne de Vertigo. Il est plus âgé que moi, et alors ? Nous nous entendons super bien. Surtout au lit. Je l'ai convaincu de s'installer dans ma ville car j'y ai mon travail d'assistante chez un dentiste. Ce pauvre homme vit en ce moment un passage difficile dans sa vie de couple. Il m'arrive de le consoler… D'ailleurs, c'est un trait de mon caractère de vouloir rassurer ceux qui souffrent moralement. Heureusement que je suis là pour m'occuper des âmes en peine ! Tenez ! Qu'adviendrait-il de cette malheureuse Yénicha si je n'étais pas là ? Hein ?
Yénicha… Ce prénom vous paraît bizarre ? C'est à cause des origines de mon père, Gargovitch. Mais ceux qui le connaissent l'appellent « le lieutenant » car il est lieutenant de police. Je suis avec lui dans la région de Bourges car mon petit-ami, archéologue, comme moi, a disparu ainsi que ma meilleure amie et trois autres personnes dont leur professeur, monsieur Nérondes.
Gargovitch, Gargo pour les intimes. Lieutenant de police pour les autres. Il se passe des trucs pas nets dans la région. J'ai pris un congé pour enquêter discrètement sur la disparition de ces cinq archéologues. Ma fille en souffre énormément car elle a perdu d'un seul coup son petit-ami et sa meilleure amie. J'espère que Vertigo, que j'ai connu il y a longtemps, pourra m'aider.
La Petite Fadette, autrement dit « la Petite Fée » ! C'est ainsi qu'on me surnomme. Je suis LA journaliste locale. La disparition des archéologues me change de mes sujets habituels. Il y a un drôle de type qui s'est installé en ville. Un genre de chasseur de trésors. Je l'ai interviewé pour mon journal. Drôle de bonhomme… Mais en ce moment, je vous l'ai dit, j'enquête sur la disparition des cinq archéologues.
Tonton ! C'est ainsi que tout le monde m'appelle. Je suis le photographe de « L'Eclair berrichon ». Mais je prends aussi des photos pour mon plaisir. En ville, j'ai découvert un nouveau-venu. Je l'ai pris en photo sous tous les angles. Je crois que cela fera un bon sujet dans une région où beaucoup de gens s'imaginent qu'il y a des trésors cachés dans leurs demeures. C'est un certain Vertigo.
Eh, oui, je suis probablement une des personnes qui compte le plus dans notre belle région, ô combien riche historiquement. Permettez-moi de me présenter : baronne Ysolde de Saulieu. Peut-être me suis-je mariée un peu trop jeune. Aujourd'hui, je suis veuve. Oh, pas malheureuse pour autant. Mon mari était… spécial ! Fervent catholique, mais… spécial… J'ai décidé de faire appel à ce chasseur de trésors installé depuis peu à Bourges. Bel homme, ce Vertigo ! Tout-à-fait à mon goût… D'une efficacité remarquable ! Un vrai trésor !
Robin, Robin des Rues, c'est ainsi que tout le monde m'appelle. Vous ne devinerez jamais quel fut mon métier avant que, tel Diogène, je ne change ma façon de vivre. Je sais beaucoup de choses. Bien plus que ce qu'imaginent les gens qui me prennent pour un doux clochard philosophe !
Tous ceux qui ne voient en moi que le curé Florent ignorent que je suis un grand connaisseur du Moyen Age, de la fin de cette période essentiellement. Je connais la vie de Jacques Coeur par coeur ! Vous ne connaissez pas Jacques Coeur ? Venez le découvrir ici à Bourges ! Son palais vous émerveillera, et sa vie encore plus. C'était l'homme le plus riche de France, et peut-être d'Europe, en son temps ! de quoi susciter bien des jalousies et des haines. de Charles VII, son souverain, qu'il a tant aidé, notamment…
Critique :
J'ai eu la chance de découvrir ce livre dans ma boîte aux lettres en rentrant du boulot hier. Merci aux Editions « La Geste Roman historique » et à Babelio puisque je l'ai reçu dans le cadre de la rentrée littéraire. Il faisait partie des livres proposés qui m'intéressaient car l'histoire se déroule à Bourges et dans les environs. Bourges qui m'avait laissé un souvenir inoubliable grâce à la visite de sa magnifique cathédrale avec ses vitraux d'un bleu exceptionnel, mais surtout parce que la visite du Palais Jacques Coeur m'a époustouflé par la qualité des innombrables petites sculptures qui sont autant de témoignages de la vie à cette époque. Et puis, Jacques Coeur, quel personnage ! Sa vie est bien plus qu'un roman !
C'est un plaisir de le retrouver, indirectement, dans ce récit que j'ai lu d'une traite. Il est très facile à lire grâce aux nombreux dialogues qui le rendent très vivant.
Je qualifierais la fin de « miraculeuse » tant il fallait réunir de conditions pour qu'elle soit crédible, mais c'est souvent le cas dans un polar. C'est là mon seul bémol.
Pour le reste, l'ouvrage a éveillé ma curiosité quant aux sujets historiques et préhistoriques suivants :
- Elster, général allemand, dont la colonne d'environ 20.000 hommes (et quelques femmes) fut la plus grande prise des guerre des résistants français en 1944 ;
- le Chalcolithique, l'âge du cuivre ;
- Les Zapotecs ;
- Tartaria en Transylvanie (Roumanie) et son « écriture » troublante.
Quelques photos du Palais Jacques Coeur :
https://www.flickr.com/photos/saigneurdeguerre/albums/72157643994161865
Maison « natale » de Jacques Coeur :
https://www.flickr.com/photos/saigneurdeguerre/albums/72157647979997529