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Lorraine Darrow (Traducteur)
EAN : 9782878270310
96 pages
Rackham (01/10/2002)
3.95/5   113 notes
Résumé :
En 480 avant J.-C., devant l'envahisseur perse, les Grecs se mobilisent. Léonidas, roi de Sparte, décide de livrer bataille aux Thermopyles, défilé rocheux considéré comme la porte de la Grèce centrale. Xerxès, à la tête de la plus gigantesque des armées, doit avoir recours à la ruse pour venir à bout d'une poignée de soldats spartiates déterminés. Enfant, Frank Miller découvre médusé ce combat désespéré au cinéma. Son intérêt pour l'Antiquité est né, et l'héroïsme ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu cette BD deux fois avant d'en faire une critique. Tant mes sentiments sont partagés.
Reçu dans le cadre d'une mass critique (merci à Babelio et aux éditions Huginn & Muninn), je l'ai d'abord lu d'une traite et c'est un choc visuel et émotionnel.
Souvent, on résume d'abord l'histoire de l'oeuvre pour ensuite rendre compte de son aspect visuel, mais dans le 300 de Frank Miller, c'est l'inverse. Ce qui frappe en premier, ce qui en fait un incontournable de la BD américaine, c'est le graphisme, époustouflant !
L'auteur est un surdoué du dessin, ses cadrages, ses personnages, sa maîtrise du clair obscur est incroyable. Si l'on ajoute à cela une colorisation particulièrement réussie et en phase avec le côté épique, de Lynn Varley (dont le nom injustement disparu de la couverture), c'est un vrai plaisir graphique.
Toutefois, le format choisi par l'éditeur n'est pas celui d'origine et c'est dommage car l'impact est un peu édulcoré. 300 est sorti dans un format à l'italienne qui rendait bien plus justice aux nombreuses planches, proposées ici en doubles pages. Un choix éditorial, dommageable pour la qualité visuelle.
Chacun des dessins ressemble à une oeuvre d'art qui raconterait avec peu de mots, l'épopée des 300 spartiates, un peu comme des miniatures sur des vases grecques aux figures rouges, ou des illustrations de livres médiévaux. On est vraiment fasciné par cette succession de petits tableaux et on rentre pleinement dans l'histoire racontée.
Cette histoire est le récit porté par Dilos, à la manière des aèdes de l'ancienne Grèce. Elle ne cherche pas à raconter une histoire vraie mais à renforcer le courage et la fierté des Grecs qui doivent se battent contre les Perses à la bataille de Platées.
Dilos raconte donc, à sa manière, comment, un an plus tôt, le roi Léonidas avec 300 de ses hommes a affronté l'armée Perse aux défilés des Thermopyles.
L'histoire est prenante. le style épique utilisé avec parcimonie, pour laisser la plus grande place aux dessins est parfaitement à sa place. Les guerriers spartiates sont des soldats de professions, de vocation, de naissance. Ils sont programmés pour se battre et ils se battent bien. Ce sont les meilleurs soldats du monde et même les immortels, les soldats d'élites du roi perse Xerxès ne peuvent rien contre eux. Ils glorifient la guerre, ils n'ont pas peur, ils n'ont pas mal, ils obéissent aveuglément à leur chef et avec cet esprit de corps, particulier, y compris pour des Grecs de cette époque, et avec l'aide de contingents grecs d'autres cités (on l'oublie souvent et c'est à peine évoqué ici aussi), ils stoppent l'armée la plus nombreuse que le monde a connu jusqu'alors dans l'étroit défilé des Thermopyles, propice à ce genre d'exploit.
Mais c'est sans compter sur l'ignominie d'Ephialtès, le traître qui connaît un chemin de chèvres permettant de prendre les spartiates à revers. le destin de ces soldats se transforme alors en épopée tragique et magnifique.
Il y a toutefois un bémol à ce qui peut être considéré comme un chef d'oeuvre du neuvième art. C'est que le message de Dilos, son interprétation n'est jamais remis en cause par l'auteur de quelque façon que ce soit et qu'il est pourtant souvent gênant aux entournures.
Outre la présentation graphique de Xerxès, androgyne (très loin des images connues de ce roi), perclus de piercing et figure du mal, il y aussi Ephialtès, humilié par les Spartiates et qui veut se venger, peint comme un monstre difforme, à l'opposé des corps parfaits des hoplites spartiates. La noirceur de l'âme serait-elle visible physiquement. La laideur et l'androgynie serait-elle un châtiment divin ?
Les Spartiates, des hommes libres ? Les Spartiates défenseurs de la civilisation ?
Alors que Frank Miller, lui-même, dans son oeuvre, raconte comment les enfants sont exposés dès leur naissance à des épreuves et que les plus faibles sont envoyés à la mort ! Alors qu'ils n'ont pas la liberté de devenir autre chose que des soldats à qui on ne laisse aucune initiative !
Les autres Grecs, et notamment les Athéniens sont traités d'efféminés, de faibles, parce que justement, ils ont des institutions démocratiques et que les soldats sont aussi des citoyens et pas des soldats de naissance.
Tout ce sous-texte, a fini par devenir un peu perturbant. Et je me suis rappelé que dans les années 1930, la société spartiate était un modèle pour les régimes totalitaires. Et je me suis rappelé des prises de position de Frank Miller en faveur de la violence privée, des armes à feu, d'une certaine paranoïa sécuritaire et très homophobe et j'en passe !
Voilà pourquoi, cette oeuvre si fascinante soit-elle prône un message un peu trop ambigu à mon goût.
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Je commencerais par remercier Masse critique graphique « de la couleur sous le sapin ». ainsi que les éditions Rackham.

C'est un cadeau de noël avant l'heure. J'aurais pu attendre Noël pour ouvrir le colis, mais je n'ai pas pu… je suis pire que les enfants, je ne peux pas attendre !

Évidemment à peine ouvert, il a fallut que je le lise… je n'ai pas finis ma lecture en cours… non, non, non, je me suis précipité dessus.
Il faut dire qu'il se lit vite, et connaissant déjà l'histoire je ne fus donc pas étonné. Mais que de plaisir à admirer les dessins. Je me suis replongé avec délectation dans ce récit d'un combat violent mais remplis de héros.

Je vous le conseil donc pour les yeux, pour l'immersion d'un récit rempli de courage qui au sacrifice de leurs vies sont devenus des héros…

bonne lecture !
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Comme sans doute beaucoup de monde, j'ai découvert 300 lors de la sortie du film, il y a de cela quelques années. J'ai adoré ce film et je n'ai appris que récemment qu'il était tiré d'un comics.

Par chance je suis tombé dessus l'autre jour dans ma bibliothèque et je me suis empressé de le lire.

Il n'y a rien a dire, c'est beau, c'est incisif, et c'est rapide. Peut-être trop rapide. Honnêtement, j'ai du lire le comics en une vingtaine de minutes, à un rythme normal, en m'attardant sur les superbe planches qui font tout le charme de cet ouvrage.

Hélas, en ayant vu le film avant, la lecture du comics n'apporte rien de nouveau. L'histoire est exactement la même, l'intrigue se déroule de la même manière.

Alors, je ne vais pas mal juger ce comics, car il est d'une très grande qualité, tant au niveau des dessins qu'au niveau du scénario.

Malheureusement, si vous avez vu le film, la lecture du comics ne vous apportera rien de plus.
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J'ai pris ce livre à la médiathèque pour sa couverture alléchante et son format paysage, je ne m'étais pas rendu compte qu'il avait été adapté en film et que j'avais atrocement détesté ce film (peut-être pour moi le pire film de tous les temps).
Le graphisme est parfois très beau, le coup de pinceau est dynamique, les impressions assez fortes... mais c'est totalement illisible, un découpage inutilement alambiqué, des phylactères partout avec des phrases péremptoires, un ton grave et pompeux, le culte du soldat héros testostéronné, une mythologie grandiloquente de carnaval, non, c'est pas possible, arrivé à la moitié, je me suis contenté de regarder les images, pas non plus à s'extasier, on a vu mieux, bref, passons.
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Voilà un comic particulier et qui a fait parler de lui ! One-shot offert à nos yeux ébahis par Frank Miller, 300 met en scène l'épisode historique de la bataille des Thermopyles, celle des 300 Spartiates menée par le roi Léonidas face aux troupes du roi perse Xersès. le film qui a adapté ce comic a largement popularisé ce "conte épique", mais je serai plus réservé (un peu, pas d'inquiétude...) sur la qualité dudit comic, même s'il faut déjà saluer le travail de scénariste ET de dessinateur de Frank Miller.
Mettons de côté les réalités historiques qui sont évasés ici, pour nous concentrer sur la qualité de l'ouvrage en lui-même. Côté dessin d'abord, le style est flamboyant, très coloré et accrocheur. C'est pour moi la force-même d'un comic : la force de l'image, provocante et motivante ! Une réussite à plein ici véritablement !
Du point de vue du scénario, Frank Miller ne dément son talent qu'il a depuis largement fait connaître. Et même si je regrette énormément que le récit soit si court, je citerais, pour une fois, une très bonne remarque prise sur Wikipédia : "Frank Miller assume et revendique ce parti-pris romanesque, il affirme ne pas chercher à jouer le rôle de l'historien, mais celui du conteur : en effet, 300 se veut une épopée, à la manière d'Homère, transcrite au XXIe siècle sous forme de bande-dessinée." Voilà le reproche faisable à l'intrigue, c'est sa trop grande propension à exagérer la réalité et à isoler ces 300 acteurs de l'Histoire du reste du contexte. La justification de Miller est en revanche parfaite : se positionner du côté du mythe et du conte épique compense largement les "erreurs historiques" du comic et le voir ainsi me fait le même effet que pendant le film : Spartiates ? AHOUU !!
Un délice à beaucoup d'égards !
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critiques presse (2)
BDGest
21 novembre 2023
Incontestable chef-d'œuvre visuel, il repose sur un terreau franchement problématique.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
07 novembre 2023
"300" est un incontournable du comics qui fascine, tant par sa virtuosité graphique que par son scénario dédié à l’exaltation de la liberté et de la défense du monde dit libre. Une belle œuvre de propagande démocratique cependant inspirée par l’orientalisme artistique et idéologique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Premières lueurs. Nous avançons. Les bruyants Arcadiens nous accueillent de leurs plaintes.

LEONIDAS : Daxos. Quelle bonne surprise.

DAXOS, CHEF DES ARCADIENS : Ce matin est plein de bonnes surprises, Leonidas ! On nous a dit que Sparte était sur le sentier de la guerre ! Nous nous joignons à vous.

LES SOLDATS ARCADIENS : C’est quoi ça ? Il doit y en avoir juste quelques centaines ! Je n’y crois pas ! Mince ! C’est une blague ? On s’est fait avoir !

DAXOS, CHEF DES ARCADIENS : … mais vous n’êtes qu’une poignée … contre Xerxès ? Nous pensions que Sparte s’engagerait au moins autant que nous !

LEONIDAS : C’est le cas. Toi l’Arcadiens quelle est ta profession ?

UN PREMIER ARCADIEN : Je suis potier, sire.

LEONIDAS : Et toi l’Arcadien quelle est ta profession ?

UN DEUXIEME ARCADIEN : Sculpteur, sire.

LEONIDAS : Et toi ?

UN TROISIEME ARCADIEN : Maréchal-ferrant.

LEONIDAS : Toi ?

UN QUATRIEME ARCADIEN : Boulanger.

LEONIDAS : Spartiates quelle est votre profession ?

[Comme un seul homme, les spartiates dressent leurs lances vers le ciel.]

LEONIDAS : Tu vois mon ami ? J’ai plus de soldats que tu n’en as.

DAXOS, CHEF DES ARCADIENS : Sacrés spartiates ! Ils ont toujours réponse à tout.
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Que les âmes libres traversent ce lieu, pour tous les siècles à venir, que nos voix vous parviennent à travers les pierres sans âge.
Passants, dites aux spartiates : ici, pour la loi spartiate, nous reposons.
Souvenez-vous de nous.
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Nous avançons.
Depuis la Laconie, depuis la Sparte sacré,
Nous avançons.
Pour l’honneur, pour la gloire,
Nous avançons .
Dans la gueule de l’enfer,
Nous avançons.
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- Mon bras...
- Il n'est plus à toi. Ton fouet non plus. Dis à ton maître qu'il a affaire à des hommes libres... pas des esclaves.
- Des esclaves non. Vos femmes seront des esclaves. Vos fils, vos filles, vos frères et vos anciens seront des esclaves. Mais pas vous. A midi... vous serez des hommes morts ! Cent nations s'abattront sur vous ! Nos flèches masqueront le soleil !
- Alors nous combattrons à l'ombre.
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DÈS LA NAISSANCE, NOUS SOMMES EXAMINÉS. PETITS, FAIBLES, MALADES, ou DIFFORMES, NOUS SOMMES MIS AU REBUT.
AFFAMES, NOUS DEVONS VOLER, NOUS BATTRE ET TUER LÂCHÉS EN PLEINE NATURE SAUVAGE, ON TESTE NOTRE JUGEOTE ET NOTRE VOLONTÉ.
PUNIS À COUPS DE BÂTON ET DE FOUET, NOS TRAITS NE TRAHISSENT JAMAIS LA DOULEUR.
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Videos de Frank Miller (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frank Miller
À l'occasion de ses 60 ans, l'Homme sans peur dévoile tous ses secrets à Aurélien & Émile dans ce nouvel épisode du Panini Cast !
Titres abordés :
Je suis Daredevil - Edition 60ème anniversaire (Marvel Anthologie) - Collectif
Les épisodes de Daredevil avant Miller sont à retrouver dans la collection intégrale
Daredevil par Frank Miller (Marvel Omnibus) - Frank Miller, David Michelinie, Roger McKenzie
Daredevil par Frank Miller : Companion (Marvel Omnibus) - Frank Miller, Bill Sienkiewicz, David Mazzucchelli & John Romita Jr.
Daredevil : En disgrâce (Marvel Epic Collection) - Collectif
Daredevil Jaune (Marvel Hors collection) - Jeph Loeb & Tim Sale
Tout Daredevil par Brian Michael Bendis & Alex Maleev est disponible en 4 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Ed Brubaker est disponible en 3 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Mark Waid est disponible en 2 volumes dans la collection Marvel Omnibus
Daredevil T01 : Connaître la peur (Marvel Deluxe) - Chip Zdarsky & Marco Checchetto
Daredevil T01 (Marvel 100%) - Saladin Ahmed & Aaron Kuder
LE titre par lequel débuter selon nous : Aurélien : Daredevil : Sous l'aile du Diable (Marvel Must-have) de Kevin Smith & Joe Quesada Emile : Daredevil : Renaissance (Marvel Must-have) de Frank Miller & David Mazzucchelli
Notre histoire préférée : Aurélien : Daredevil : L'homme sans peur (Marvel Must-have) de Frank Miller & John Romita Jr. Emile : le Décalogue (histoire disponible dans le 4ème et dernier tome du Daredevil de Brian M. Bendis)
Merci à Emmanuel pour le montage et ClemB pour l'habillage sonore.
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