Depuis que j'ai commencé Sorcière d'un autre monde, j'ai très envie de tenter l'aventure avec le jeu de la mort. J'adore le style graphique de Sora et j'étais plus qu'intriguée par le pitch du manga. Les vacances approchant, j'ai fait le plein de livres, et j'ai fini par craqué par le premier tome.
Le moins que l'on puisse dire est que le manga sort de l'ordinaire. Avec son humour noir totalement assumé, sa relation controversée entre une lycéenne et son professeur, et le sujet du suicide mis en avant de façon subtile, pas certaine que le manga plaise à tout le monde, mais personnellement, j'ai vraiment accroché à ce premier tome. J'ai d'ailleurs commandé les deux suivants…
L'histoire pourrait un peu se résumer à comment traiter d'un sujet très épineux sans rendre le tout trop lourd émotionnellement. Mikoto, suite à une déception amoureuse, pense à se suicider et sautant du toit de son école. Jin, son professeur de physique, la voit et décide d'intervenir. Il essaye d'abord de la raisonner de façon très détachée, puis lui propose de tomber amoureuse de lui pour qu'elle est quelque chose à quoi se rattacher.
Il y a beaucoup d'ambivalence. Déjà sur le suicide même. Mikoto a agit sur un coup de tête, pour moi, mais ne pensait pas vraiment à sauter. Elle avait honte et elle se sentait gênée également pour le garçon à qui elle avait déclaré sa flamme. L'idée lui est venue, mais la mangaka ne nous laisse pas entrevoir un personnage dépressif ou négatif. Je sais que la dépression s'accompagne souvent d'un masque, mais comme nous avons aussi les pensées de Mikoto… Son geste est plus le déclencheur de l'histoire qu'un réel geste de désespoir. Pour Jin par contre c'est une tout autre chose. Et c'est ce que j'ai aimé dans le manga, en plus de la romance naissante. Jin est pour moi, celui qui avait des pensées suicidaires étant jeune. Il y a donc un transfert entre son passé et ce que Mikoto a tenté de faire.
Le jeu de la mort joue subtilement sur ce point. Mais une fois que l'idée se présente, on voit pas mal de petits détails qui nous montrent que derrière son attitude nonchalante et son manque de sérieux, le jeune homme est bien plus sombre que cela. Et s'il « sauve » Mikoto à plusieurs reprises, c'est aussi, je pense, pour se sauver lui-même ou du moins celui qu'il était.
Ambivalence aussi au niveau de la romance. Difficile d'aborder le point. Je suppose que la différence d'âge ne doit pas être très grande (je n'ai pas réussi à trouver l'âge des protagonistes), mais on reste sur une relation majeur/mineur avec une relation de dominance vu qu'il est son professeur. C'est quelque chose que l'on voit assez souvent dans les mangas en particulier les shojos, et je savais à quoi m'en tenir avec le résumé. le truc c'est que Mikoto est très mature pour son âge et que Jin fait très adolescent par moment. de plus, on voit à de nombreuses reprises qu'il tient vraiment à elle et que ce n'est pas un jeu pour lui. Les moments qu'ils passent ensemble sont très mignons et assez intenses. Je ne sais pas comment les choses évolueront, j'ai déjà vu ce genre d'histoire avec une relation qui passe à la vitesse supérieure uniquement quand l'héroïne est majeure, mais j'espère que la mangaka saura gérer cela.
Et puis, il y a cet humour noir et ce côté décalé qui donnent un aspect comique au tout. C'est étrange, et en même temps, je trouve que c'est une super idée pour contrebalancer la noirceur du manga. J'ai juste beaucoup de mal avec la familiarité des élèves envers Jin. Ça me hérisse le poil…
Le jeu de la mort est donc un manga plutôt sympathique avec un premier tome prometteur. J'ai hâte de voir comment le reste de l'histoire va s'articuler, notamment avec treize tomes, car j'ai l'impression que beaucoup de choses sont déjà en place. A voir donc.
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Le résumé me laissait un peu dubitative, mais j'ai lu ce manga malgré tout parce que je l'ai trouvé en promo sur Internet et que j'avais vu de bonnes critiques...
Malheureusement, mes doute se sont confirmés et je n'ai pas adhéré à l'histoire. Non seulement, l'histoire revient quand même souvent au thème du suicide (ce qui est quand même un peu morbide), mais en plus je trouve un peu malsaine la relation entre une lycéenne et un de ses professeurs (surtout que c'est le professeur qui fait des avances à la jeune fille et qu'il se comporte comme un gamin irresponsable...).
L'histoire commence fort avec la tentative de suicide déjouée et la déclaration d'amour, mais ensuite on piétine pas mal, ça m'a paru brouillon et en aucun cas crédible...
Les dessins m'ont bien plu, tout comme l'humour second degré lorsque les deux héros parlent d'eux-même comme des personnages de manga, comme s'ils étaient conscients d'être des personnages de fiction. C'est très amusant, mais ça n'aide pas pour la crédibilité de l'histoire.
Le point positif, c'est que j'ai pu me faire une opinion sans dépenser un sou...
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Attirée par la couverture et le titre accrocheur, je me suis lancée à l'aveugle dans cette lecture. Mais alors, je suis complètement passée à côté, je n'ai rien aimé de ce que j'ai lu.
Face à la flopée d'avis élogieux, je me sens un peu seule. Peut-être est-ce parce que je n'ai pas l'habitude de lire des mangas, mais cette lecture m'a laissée dans une incompréhension absolue. Tout d'abord, le scénario m'a semblé tiré par les cheveux, alors que le professeur dissuade Mikoto de passer à l'acte, il lui avoue être amoureux d'elle depuis longtemps. Aguicheur certes, cohérent, je ne crois pas, j'ai dû mal à imaginer Jin amoureux d'elle, ça arrive comme un cheveu sur la soupe dès les premières pages. Mais ce sont surtout les scènes qui ont suivi, il y a un humour noir et particulier auquel je n'ai pas été réceptive, parfois je manquais les subtilités, j'avais l'impression de lire le manga à l'envers (et pourtant croyez-moi ce n'était pas le cas !). Ajoutez à cela mon malaise de la situation, la relation interdite entre une adolescente et son professeur, en soi ça aurait pu être palpitant, mais là je n'ai ressenti que du malaise. Certains passages me sont apparus comme rocambolesques notamment celle de la pièce de théâtre que Mikoto doit jouer. Profondément jaloux, Jin fait en sorte d'écarter le jeune homme qui doit jouer avec Mikoto, et propose de le remplacer. Ne me dites pas que ce comportement ne soulève aucune interrogation auprès des collègues de Jin ? Il y a une absence évidente de cohérence. de plus, je n'ai pas été sensible à leur relation, ni aux personnages, tout me paraissait cliché, Mikoto qui veut se suicider pour une peine de coeur, Jin qui lui aussi a un passé difficile, il est torturé… parfois ça ne me dérange pas, mais là, ça n'a pas pris.
J'avais également l'impression qu'il ne se passait rien en termes d'action, il n'y a que des échanges entre les deux protagonistes et ça s'arrête là. Ni l'un ni l'autre n'ont d'amis ou de famille, ce qui pose question, surtout pour Mikoto… seule une scène nous laisse apercevoir un ami du professeur, mais le tout est vite balayé pour retourner à ce huis clos « amoureux ». Je n'y vois que des facilités scénaristiques et un certain manque d'effort dans la construction de l'histoire. Je comprends que la romance soit centrale, mais ça ne devrait pas être synonyme d'univers pauvre.
Par contre, j'ai beaucoup aimé les dessins qui étaient très beaux, les personnages sont facilement identifiables et agréables à regarder. Malheureusement, c'est le seul aspect positif que j'ai pu relever. Au final, je me suis beaucoup ennuyée tout au long de ma lecture, il n'y a aucun véritable rebondissement, un humour qui ne m'a pas emballée, et des personnages auxquels je suis restée parfaitement hermétique. J'avais hâte de tourner la dernière page pour passer à autre chose. En tout cas, une chose est sure, je n'étais pas le public ciblé et je ne continuerai pas la saga.
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"Le Jeu de la mort" est un titre qui frôle avec les limites sous un beau dessin, et sans réellement nous mettre mal à l'aise quand nous les voyons, c'est juste compliqué quand nous pensons à la situation. Par contre, il est très appréciable de voir qu'il semble réellement sincère et intéressé par elle.
Cette série semble être le premier succès de sa mangaka Sora, la série est en cours en France avec 7 tomes, et au Japon avec 13 tomes. Elle s'offre une nouvelle vie en étant maintenant également disponible en numérique. Si vous avez l'occasion de voir la couverture papier, vous remarquerez un détail intéressant : en filigrane il est écrit amour, en diagonale, là on est le mot mort.
Les couvertures montrent les deux jeunes gens à chaque fois dans différentes positions. Lui, c'est Jin Haiba, un professeur de physique-chimie, encore jeune, un gros fumeur, il la voit elle, il fait attention à elle, il aime son caractère et divers éléments chez elle. de plus, il y a comme une attirance, aujourd'hui c'est déjà un sacré larron qui ne sait pas trop se faire obéir des élèves, qui faillit quelques fois, ainsi un drôle de professeur. Mais il l'empêche de se suicider, il semble être toujours là au bon moment et vraiment veiller sur elle, même s'il y a un côté ambigu, mais surtout son passé semble complexe aussi. Il est surnommé Haijin, non ce n'est pas des plus sympathiques. Il appelle très souvent Mikoto : lycéenne.
Elle, c'est Mikoto Ochiai, une élève studieuse, à l'écoute des autres, y compris de son professeur quand il fait cours. Pourtant, quand nous la rencontrons, elle est sur le point de se suicider à cause d'un amour déçu, et en plus elle va donner des raisons assez originales, encore une fois elle place l'autre avant elle. Il y a aussi d'autres moments où on n'hésite sur ces intentions du moment.
Eux deux, c'est deux êtres un peu perdus, qui semblent avoir une certaine attirance, des choses qui les unissent, c'est des moments partagés malgré les risques, des moments volés. Ils s'intéressent réellement l'un à l'autre.
C'est une façon de raconter une histoire un peu spéciale, mais sans lourdeur, avec même quelques sourires. Parce que finalement nous nous attachons à ces deux là, plus que certains autres personnages douteux. Heureusement, il y a également ces amis à lui, cela nous fait plaisir de les rencontrer.
C'est l'air de rien également aborder les difficultés d'une vie d'adulte, les désillusions, les rêves oubliés, le besoin d'argent, mais également parler du délicat thème du suicide, des différentes façons de faire.
Une série à laquelle il faudra sans doute prendre le risque de laisser sa chance.
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On commence directement l'histoire avec cette lycéenne, Mikoto au bord du vide.. Son professeur Jin Haiba ( Appelé Hajin par ses élèves ) l'a vu et l'a donc rejointe pour fumer et ne pas qu'elle se suicide. Mikoto lui dis qu'elle vient de se prendre un rateau et que son coeur est brisé. Jin Haiba , le professeur lui dit donc que lui aussi aime quelqu'un.. Qu'elle est très intelligente, honnête et sincère.. et dès qu'il la vue au bord du toit, il a vite laissé son cours pour partir, Jin Haiba demanda à Mikoto si elle voudrait vivre une histoire d'amour avec lui avant de mourir. Sa réponse ne dit pas oui ni non. On suit donc la vie de Jin Haiba et Mikoto pour approfondir leur relation.
J'aime cette série !
Je la trouve originale et il y a un côté humoristique.
Jin Haiba étant professeur essaye de sortir avec Mikoto son élève.
Mikoto a toujours l'esprit maussade , mais plus suicidaire !
Jin Haiba protège Mikoto le plus qu'il peut..
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Donc je vais remettre ma mort à plus tard.
Sur le premier jet du script de ce manga... "déprimer joyeusement ! une comédie romantique, négative et dialogique !" avait été écrit à la hâte dans un coin... c'est ce genre de manga.
Ça fait trop mal de voir se blesser la personne qu’on aime…
- Mais bon, je n’aime pas prendre des cachets… Même si j’aime encore moins les médicaments en poudre…
- Vous êtes vraiment un adulte ?
J’ai beaucoup d’autres choses auxquelles réfléchir aujourd’hui… Donc je vais remettre ma mort à plus tard.
Le Jeu de la mort - Bande-annonce