La bande dessinée dont j'ai toujours rêvée poursuit sur sa lancée en mariant classicisme et modernité ! ^^
Le scénario de Juanra Fernandez monte en puissance et les dessins de Mateo Guerrero sont excellents tous comme les couleurs de Javi Montes.
En rejoignant de sa propre volonté les Champs ElyséeS, Caius Gratius Niginus redonne à sa liberté à Romulus alors que Victor tente mesquinement de se débarrasser de Catiurix qui l'avait empêché d'assouvir ses bassins instincts de connard sociopathe : les destins des deux hommes qui ont un ennemi en commun s'entremêlent définitivement. Pendant ce temps, Aelio qui ne vit plus que pour tuer celui qui lui a tout pris voit enfin sa bonne étoile briller en faisant successivement les rencontre de Marcus Lacanio, le maître aurige Dioclès et l'empereur Lucius Verus qui lui confie la tâche de faire triompher Volucris son étalon préféré…
Victor, hanté par la haine de son père, obtiendra-t-il sa revanche ? Aelio, hanté par l'amour de son père, obtiendra-t-il vengeance ? Quel sont les projets des orientaux Melek et El Ishat ? Quels sont les secrets du gladiateur gaulois Catiurix ? Tout ce beau monde se dirige à Rome pour participer aux Ludi Romani dans le Circus Maximus ! Vite la suite !!!
Valence, Tarragone, Narbonne, Arles… le récit en devenant choral se disperse et se précipite un peu : c'est de bonne guerre pour un tome transition qui n'oublie pas un twist sanglant des familles et la lueur d'espoir au fond de la Boîte de Pandore. Décidément Juanra Fernandez, Matea Guerrero et Javi Montes n'oublient pas de gâter leurs lecteurs… blink
Allez bonus track pour se mettre dans l'ambiance peplum épique :
https://www.youtube.com/watch?v=UvJjoPyFo8U&list=PLtyKXtrk46WD8z71PHu89cIOF4EE3v_
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La première image dépote déjà : un immense incendie ravage une villa romaine. Extrêmement réaliste.
Et l'ensemble de l'album poursuit sur la ligne de crête. Aelio part en Gaule et retrouve le moral, des alliés et l'esprit de compétition. La grosse course de char a lieu à Arles (superbement dessinée) en présence de l'empereur lui-même. Brillante.
Déception infinitésimale : les « méchants » de l'histoire sont de moins en moins contrastés. Quelle que soit leur action, elle est dégueulasse : et que j'égorge mon cheval, et que je me tape une putain en la battant, le tout avec un sourire pleines dents méprisant. Tout est fait pour qu'on soit content quand ils récoltent ce qu'ils sèment.
Un petit doute aussi sur Romulus qui manque d'envergure, distribuant ses conseils de vie d'une rare platitude à Aelio. Il se rattrape sur la fin. Cela fait plaisir car le personnage a du potentiel.
Dernière étape : Rome. La dernière course sera grandiose assurément.
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La série "Gloria Victis" continue son petit bonhomme de chemin, fidèle à ses promesses.
Après le dénouement tragique du deuxième tome, nous retrouvons l'aurige Aelio en Gaule. le bel héros a toujours en lui cette rage de vaincre et surtout ces souvenirs douloureux qui attisent en lui l'espoir de vengeance.
Gare alors à ses ennemis ! Némésis veille !
Un tome tout aussi réussi que les autres, que ce soit par la qualité du graphisme ou du scénario. Quelques mystères concernant des personnages secondaires s'immiscent dans l'histoire, rendent cette dernière plus piquante et donnent surtout envie de lire les prochains tomes.
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Victor est un sociopathe qui se noie dans sa propre folie. Il n'aime rien ni personne, il n'a d'estime que pour lui même. Aelio en a fait la cruelle expérience. A cause de lui il a tout perdu et le voilà errant sur les chemins de gaule sur les conseils d'un mystérieux gladiateur. Mais malgré tout il est resté debout, murissant une vengeance envers Victor, et les dieux veillent sur lui. Il se trouvera un nouveau protecteur, fera chauffer le sable des arènes sous les roues de son char et son don séduira les plus grand. La gloire n'est pas loin pour le jeune aurige, mais l'ombre de Némésis également.
Une très belle série qui prend son envol dans la poussière des arènes de la Rome antique.
Un épisode un peu moins tragique que les deux précédents, et puisque Aelio a déjà tout perdu, et qu'il n'est pas du genre à se morfondre au fond de son trou, il ne peut que remonter. Il gravit avec facilité, et plutôt rapidité, les échelons qui mène à la victoire et à la gloire. Cela ne fait qu'attiser la haine entre lui et son ennemi juré, Victor. J'ai hâte de les revoir tout les deux s'affronter dans le Colisée de Rome.
Ce tome donne une belle part à de nouveaux personnages. Caturix, le gladiateur gaulois, est vraiment quelqu'un de très intéressant. Il reste pour le moment assez mystérieux. J'ai hate d'en savoir plus sur ses secrets. D'El Ishat et son fils voilé ne sont pas en reste, ils ont une vision du sport et des paris assez moderne. Lol.
Les dessins sont toujours très sympas. Les courses de chars sont incroyablement rendues, c'est très dynamique et vivant. Et en plus il y a une jolie colorisation.
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Voila une série qui ne déçoit jamais. Une fois de plus on nous dépeint les vies précaires de nos héros liées aux courses de char. le quotidien et la Rome Antique est très réaliste. Il faut dire que les dessins sont tout simplement somptueux. Une vraie merveille à regarder. Nos héros sont très attachants, que ça soit le gladiateur, le vieux sage et bien sur et surtout Aelio. Même Victor le méchant de l'histoire, on adore le détester. Ils n'en font jamais trop et ils sont assez complémentaires. L'action est toujours présente et aux rebondissements inattendus. On se demande ce que le prochain tome va nous réserver. de belles surprises à ne pas douter. On l'attend toujours avec impatience.
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Le dessinateur ne ménage pas ses efforts et excelle tout autant dans des scènes intimistes avec un joli sens du détail que dans des décors imposants ou dans de spectaculaires courses de chars.
Lire la critique sur le site : Auracan
Un troisième et avant-dernier volet pour le moins emballant qui (...) précipite le mouvement et qui laisse entrevoir que les prochains faits se dérouleront sur le sable du Colisée à Rome.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Avec un héros subissant malheur sur malheur, le récit prend un tour nouveau.
Lire la critique sur le site : BDGest
- Félicitations, mon ami. Nous voilà un peu plus riches.
- Mais nous n’avons pas gagné.
- Crois-moi, nous avons gagné. El Ishat a fait ce qu’il devait faire.
- S’arrêter ?
- Empêcher le favori de remporter la course.
- Alors ta mise…
- Ma mise a été multipliée par trente. Nous sommes riches !
- Une étrange manière de courir.
- Nous sommes phéniciens, mon ami. Mes grands-parents étaient commerçants, mon père était commerçant… Nous avons le commerce dans le sang. Comme eux, nous cherchons à maximiser nos gains. Et notre commerce à nous, ce sont les courses !
- Trinquons à ta ruse et à ton audace.
- Trinquons plutôt à notre fortune…
Nous sommes tous esclaves d’un seul et même maître, la mort. Et nous vivons dans l’attente du jour où elle viendra nous chercher. Il arrive toutefois que la mort passe son chemin et nous oblige à errer sans but vers une destination nouvelle et inconnue.
- Je ne veux pas troubler mon esprit avec cette boisson traîtresse.
- Le vin n’est pas traître. C’est le seul ami fidèle qui nous aide à oublier nos peines.
- Ces peines étant la seule chose qui me reste, je préfère ne pas les oublier.
- Je sais, on m'a parlé de toi...On m'a d'ailleurs conseillé d'être vigilant car tu serais le fils de Pluton.
- Je suis encore plus célèbre. Qui t'a parlé de moi ?
- Le fils d'Apollon en personne, ta Némésis... ....Aelio Hermeros !
-Parfois le plus petit est le plus grand. Ne juge jamais un adversaire par sa taille.
-Et parfois la vanité nous empêche de négocier les virages... Sur tes terres, tu peux sans doute donner des conseils à tes adversaires, mais ici, le seul conseil qui vaille est de se concentrer sur la victoire.