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EAN : 9782343091228
146 pages
Editions L'Harmattan (19/04/2016)
5/5   1 notes
Résumé :
Malgré tous nos efforts pour être discursifs, nous raisonnons le plus souvent par « résonance », similarité et assonance : en effet, le substrat sonore complexe, analogique et algorithmique, de notre pensée, s’avère porteur d’un schéma directeur incontournable.
Nous serons, cependant, d’autant plus libres, non asservis à nos images sonores, que nous acquerrons, outre une attention auditive mentale profonde et longuement soutenue, la capacité à réellement con... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Critique de Edith Weber, musicologue, pour "Essai sur le Son mental" :
ESSAI SUR LE SON MENTAL
Critique par Edith Weber
Colette Mourey est connue des lecteurs de L'Éducation musicale (cf. Lettre d'information n°101, mars 2016, avec la recension de L'intelligence musicale, livre amorçant déjà le présent essai). À la fois chercheur indépendant en Musicologie et guitariste de haut niveau, elle a été longtemps professeur de didactique et d'esthétique de la musique à l'Université de Franche-Comté (Besançon) et a participé à la formation des futurs professeurs à l'École supérieure du Professorat et de l'Éducation (ÉSPÉ). Compositeur prolifique ; on lui doit plus de 1000 compositions pour guitare, violoncelle, piano… (parues, en Suisse, dans sa collection aux Éditions Marc Reift).
Dans sa précédente publication — partant du point de vue que l'intelligence musicale est « doublement rationnelle et intuitive » —, elle démontre que « l'audition est à la fois de caractère subjectif et objectif » et nécessite une attention « aiguisée, forgée par la volonté » devant être longuement soutenue, puis met l'accent sur la finalité : l'éducation auditive réflexive. Dans le présent ouvrage, comme le précise notre Préface (p. 11-13) : elle étudie le « son mental » sous divers angles d'attaque, souligne l'existence de ce phénomène, définit son champ d'action et cerne la musique associée à la réflexion et à la pensée. Elle se réclame de la transversalité et de la transdisciplinarité, et insiste sur l'indispensable attention mentale auditive et sur l'éducation auditive réflexive, autrement dit formant le trinôme : Musique-Réflexion-Pensée. Sa démarche s'appuie, d'une part, sur la physique quantique, la dimension algorithmique dans le sillage des fractales, d'après Benoît Mandelbrot qui, comme elle le rappelle, « introduit l'analogie (la résonance) dans le raisonnement » : d'où le titre de ce livre très neuf : Essai sur le son mental – de Résonner… à Raisonner ! et, d'autre part, sur l'holisme selon Jan Christian Smuts (du grec holos, signifiant « entier »). Elle étudie donc le phénomène dans sa globalité (et non par paramètres additionnés) et au sens d'un ensemble indivisible. Elle fait intervenir le passage de la métrique à la logique ; de la mélodie à l'émotion ; de la polyphonie aux architectures mentales, puis développe les sons de la pensée et, finalement, confirme le rôle spécifique de l'intelligence musicale (cf. publication précédente), c'est-à-dire : l'intelligence rythmique, l'intelligence mélodique et l'intelligence polyphonique.
Si le son « résonne », il force aussi le lecteur à « raisonner », il ne s'agit pas d'un simple jeu de mots phonétique. En connaissance de cause et dans une optique transversale et transdisciplinaire, Colette Mourey affirme (cf. 4e de couverture) : « C'est par et au sein de l'élaboration en toute conscience de notre paysage sonore mental que nous devenons à part entière des êtres de création : auteurs des mondes que nous projetons, et dans lesquels nous expérimentons toute la mesure de notre liberté, par-delà les frontières de tout univers connu et inconnu. » Elle n'a pas fini de nous étonner. Auteur prolifique à suivre. Edith Weber

Lettre d'information n°104, juin 2016, de L'ÉDUCATION MUSICALE (Paris, Beauchesne), p. 55.

www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0616.htm
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
PRESENTATION :
ESSAI SUR LE SON MENTAL –
De Résonner…à Raisonner !
Colette Mourey
Editions L’Harmattan

Notre pensée est primordialement « son », « son mental », « image sonore mentale », et devient « paysage sonore » individuel à mesure que s’élabore ce « chant intérieur » que forge continuellement notre discours mental.
Ledit son mental ayant des propriétés énergétiques, pulsionnelles, mélodiques, polyphoniques et dynamiques :
1) En tant qu’énergie vibratoire, l’image sonore mentale, au plus profond de notre organisme, revêt très exactement la même qualité ondulatoire et les mêmes paradigmes que le son physique. Nous soulignons les correspondances entre notre figuration sonore mentale et le son créateur universel, notamment à travers une suite d’expériences qui part des « figures » de Chladni et de la géométrie platonicienne.
2) Sous son aspect multi-périodique, le substrat sonore mental émane d’une organisation temporelle non linéaire et formellement holistiquement structurée. Il s’établit d’autre part dans la continuité de l’ensemble des pulsations organiques, alliant notamment identiquement binarité et ternarité, et superposant de la même façon une polymétrie accentuelle à plusieurs ostinatos rythmiques, ce complexe algorithme fondateur sous-tendant l’ensemble de l’articulation et des motifs rythmiques.
3) Le paysage sonore mental est mélodiquement et polyphoniquement organisé : l’énergie vibratoire sonore mentale combine l’analogie des motifs mélodico-rythmiques et la logique discursive directionnelle de l’intention causale (par exemple, dans la fonctionnalité de la phrase ponctuée). D’autre part, le son mental englobe depuis les premières formules monodiques jusqu’aux figurations polyphoniques les plus complexes, d’ordre conjointement contrapuntique et harmonique. Dans la pensée la plus logique et la plus discursive en effet, le niveau analogique des « motifs » mélodico-rythmiques, c’est-à-dire de la « musique des mots » en tant que telle, conserve un rôle puissamment organisateur, remodelant le plus souvent à notre insu toute la conduite de notre raisonnement – à noter, tout particulièrement, le rôle immensément fondateur de l’évocation de notre patronyme, qui colore puissamment notre environnement langagier, et ce, depuis notre naissance. De la même façon, les liens sont étroits entre l’émergence de nos sentiments et l’élaboration de notre « chant intérieur », ligne mélodique constituée de tensions et de détentes tout à fait analogues aux vagues d’énergie auxquelles nous porte notre intelligence émotionnelle. On peut leur associer la prégnance mentale de la marche, dans l’univers physique : dans l’exact tempo andante, l’activité cérébrale s’avère principalement d’ordre discursif ; dans des tempi plus rapides ou plus lents, l’intelligence émotionnelle prend le dessus. A remarquer : c’est au plan des motifs analogiques sous-jacents que s’élabore notre potentiel logique, autant individuellement - psychologiquement, qu’historiquement, tout au long de l’évolution de la pensée.

Pour exemple, nous étudions ici quatre stades évolutifs de la pensée et de la musique occidentales : d’une part, au Moyen-Age, la correspondance qui s’établit entre la monodie et une première cosmologie très unitaire ; puis, à la Renaissance, le passage d’une polymélodie complexe d’ordre contrapuntique à l’élaboration d’une pensée elle aussi rendue polyphonique - dans une dimension analogique et prélogique ; ultérieurement, à l’époque classique, un mouvement qui mène de l’élaboration de la fonctionnalité harmonique à l’accession à une discursivité d’ordre logique – celle de la phrase ponctuée par exemple, et à la théorisation des normes modernes de la causalité scientifique ; enfin, une dernière évolution de ladite élargie fonctionnalité à l’émergence et à la complexification d’un « je » qui émane d’une intelligence sentimentale polymorphe et lucide, rendue consciente de l’imbrication de tous les plans de la personnalité incessamment concomitamment mis en jeu, des plus conscients aux plus inconscients.
Lorsque nous combinons « résonance » et « raisonnement », nous utilisons beaucoup plus pleinement notre potentiel mental que lorsque nous dissocions l’intellect de l’intelligence d’ordre intuitif et notamment sentimentale et, ce faisant, nous syntonisons spontanément l’activité de nos deux hémisphères cérébraux. Ce qui se produit immédiatement dans toute pratique musicale.
4) Enfin, le paysage sonore mental possède des propriétés d’ordre dynamique : il est timbré, coloré, en mouvement et même en constante expansion d’ordre spiralé….Ce microcosme s’érige en reflet du macrocosme dont il apparaît comme le vivant et vibrant miroir. C’est en ce sens que nous sommes pleinement co-créateurs de cet hologramme informé qui émane de l’Intelligence cosmique impersonnelle. Nous abordons ici depuis la physique quantique jusqu’aux actuelles théories informationnelles.
Au-delà d’une approche strictement comportementale, nous définissons l’intelligence musicale comme l’aptitude à conscientiser tous les aspects sonores de la pensée, même et surtout en l’absence de toute extériorisation physique, et, non seulement donc à s’approprier et manipuler rythmes, lignes mélodiques et combinatoires polyphoniques, mais, surtout, à analyser et créer en pleine conscience tous les paramètres de cette énergie vibratoire complexe que forme véritablement le « paysage sonore mental ». Plus le « son mental » est riche et caractérisé d’une part, en même temps qu’analysé et volontairement conduit d’autre part, mieux le flux de pensée peut se structurer et se complexifier, tout en accédant spontanément à un plan supérieur de réflexivité.
L’étude du substrat sonore de notre pensée ouvre sur des applications thérapeutiques et, dans tous les cas, une conscientisation de ce substrat est immédiatement facteur de développement personnel.
Lorsque s’établit une parfaite coïncidence entre notre fréquence fondamentale corporelle propre et notre discours intérieur, aux plans sonore et musical, notre cohérence organique nous est beaucoup mieux apparente et elle devient ce socle identitaire au fort potentiel synergétique sur lequel nous pouvons fonder toute notre expérience. Par l’élaboration consciente de notre son mental, passant analytiquement du « mot » au « motif », nous pénétrons spontanément dans les archétypes de l’ « âme » mythique collective et notre corps vibre enfin à des fréquences tellement plus élevées que dans le quotidien que nous accédons à un état de libération, de façon totalement analogue à ce qui se produit dans toutes les formes de méditation et de prière, au sens le plus large, au sein desquelles nous percevons autant notre commune unicité originelle que l’intime cohésion de l’Univers et de nos destinées.
L’auteur
Colette Mourey

QUESTIONS
La science s’intéresse-t-elle au « son mental » ?
Lors de mes études, lorsque je mentionnais cette existence du « son mental », j’étais constamment confrontée à la négation du phénomène et à un désintérêt évident. Actuellement, dans notre culture bien élargie, la problématique n’apparaît plus comme incongrue. Il y a, en ce moment, suite aux travaux de Howard Gardner, en 1983, sur les intelligences multiples, de nombreuses recherches convergentes sur l’intelligence musicale. Par contre il n’existe pas encore de recherche spécifique sur le sujet très particulier que j’aborde ici, le « son mental », les scientifiques, dans l’ensemble, continuant à se pencher beaucoup plus sur le son physique que sur l’ « image mentale sonore », et l’intelligence musicale elle-même étant définie le plus souvent de façon comportementaliste, alors que j’accorde la priorité à l’analyse et à la conscientisation de notre « chant intérieur » qui supporte l’ensemble de notre figuration mentale sonore.
Quels sont les apports spécifiques de cette étude ?
Parmi les données inédites, ici, c’est le constat réitéré que les schèmes sonores algorithmiques qui sous-tendent l’acte de pensée entretiennent de constantes interrelations avec le plan mental discursif : le discours, dont les figures basiques sont fondées par un séquencement fractal, n’accède que secondairement à la fonctionnalité directionnelle causale, tandis que les deux phénomènes concomitants restent indissociables.
Je montre, à partir de là, l’essentialité de ces deux pôles mis en jeu par le discours mental. Dans le discours musical tout particulièrement, la combinaison équilibrée de l’analogie et de la dimension logique conduit spontanément à la syntonisation fonctionnelle des deux hémisphères cérébraux – syntonisation que l’on retrouve, de fait, dans tout acte de pensée, lorsque l’intellect et l’intelligence sensible, intuitive et émotionnelle s’y recombinent pour en forger les concepts.
Si je prolonge l’étude de façon historique, c’est à cause de la similarité continuelle entre le langage musical de chaque civilisation et la cosmogonie qui s’en avère corollaire. On progresse ainsi d’une dominance de la « pensée magique » analogique, combinant invocation et évocation au plan des « motifs » et des « mots », à la primauté du « raisonnement » contemporain toutefois sans cesse redimensionné par les recherches scientifiques actuelles.
L’évolution psychologique enfantine s’effectue de façon tout à fait semblable : la prégnance de la figuration « ludique » cède le pas, à l’âge adulte, à une pensée conceptuelle d’ordre beaucoup plus abstrait, qui reste cependant synergétique et qu’il ne faut surtout pas réduire au seul fonctionnement de l’intellect.
Quelles sont l’originalité et la nouveauté de la démarche ?
Sans que j’en aie eu pleinement conscience au départ, il s’agit d’une investigation synthétique, très pluridisciplinaire, qui relie tout particulièrement la musicologie à l’holisme d’une part, et aux découvertes récentes en physique quantique, notamment les théories informationnelles de la nature de l’univers. Du coup, effectivement, je signerais l
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Notre pensée est primordialement « son », « son mental », « image sonore mentale », et devient « paysage sonore » individuel à mesure que s’élabore ce « chant intérieur » que forge continuellement notre discours mental.
Ledit son mental ayant des propriétés énergétiques, pulsionnelles, mélodiques, polyphoniques et dynamiques :
1) En tant qu’énergie vibratoire, l’image sonore mentale, au plus profond de notre organisme, revêt très exactement la même qualité ondulatoire et les mêmes paradigmes que le son physique. Nous soulignons les correspondances entre notre figuration sonore mentale et le son créateur universel, notamment à travers une suite d’expériences qui part des « figures » de Chladni et de la géométrie platonicienne.
2) Sous son aspect multi-périodique, le substrat sonore mental émane d’une organisation temporelle non linéaire et formellement holistiquement structurée. Il s’établit d’autre part dans la continuité de l’ensemble des pulsations organiques, alliant notamment identiquement binarité et ternarité, et superposant de la même façon une polymétrie accentuelle à plusieurs ostinatos rythmiques, ce complexe algorithme fondateur sous-tendant l’ensemble de l’articulation et des motifs rythmiques.
3) Le paysage sonore mental est mélodiquement et polyphoniquement organisé : l’énergie vibratoire sonore mentale combine l’analogie des motifs mélodico-rythmiques et la logique discursive directionnelle de l’intention causale (par exemple, dans la fonctionnalité de la phrase ponctuée). D’autre part, le son mental englobe depuis les premières formules monodiques jusqu’aux figurations polyphoniques les plus complexes, d’ordre conjointement contrapuntique et harmonique. Dans la pensée la plus logique et la plus discursive en effet, le niveau analogique des « motifs » mélodico-rythmiques, c’est-à-dire de la « musique des mots » en tant que telle, conserve un rôle puissamment organisateur, remodelant le plus souvent à notre insu toute la conduite de notre raisonnement – à noter, tout particulièrement, le rôle immensément fondateur de l’évocation de notre patronyme, qui colore puissamment notre environnement langagier, et ce, depuis notre naissance. De la même façon, les liens sont étroits entre l’émergence de nos sentiments et l’élaboration de notre « chant intérieur », ligne mélodique constituée de tensions et de détentes tout à fait analogues aux vagues d’énergie auxquelles nous porte notre intelligence émotionnelle. On peut leur associer la prégnance mentale de la marche, dans l’univers physique : dans l’exact tempo andante, l’activité cérébrale s’avère principalement d’ordre discursif ; dans des tempi plus rapides ou plus lents, l’intelligence émotionnelle prend le dessus. A remarquer : c’est au plan des motifs analogiques sous-jacents que s’élabore notre potentiel logique, autant individuellement - psychologiquement, qu’historiquement, tout au long de l’évolution de la pensée.

Pour exemple, nous étudions ici quatre stades évolutifs de la pensée et de la musique occidentales : d’une part, au Moyen-Age, la correspondance qui s’établit entre la monodie et une première cosmologie très unitaire ; puis, à la Renaissance, le passage d’une polymélodie complexe d’ordre contrapuntique à l’élaboration d’une pensée elle aussi rendue polyphonique - dans une dimension analogique et prélogique ; ultérieurement, à l’époque classique, un mouvement qui mène de l’élaboration de la fonctionnalité harmonique à l’accession à une discursivité d’ordre logique – celle de la phrase ponctuée par exemple, et à la théorisation des normes modernes de la causalité scientifique ; enfin, une dernière évolution de ladite élargie fonctionnalité à l’émergence et à la complexification d’un « je » qui émane d’une intelligence sentimentale polymorphe et lucide, rendue consciente de l’imbrication de tous les plans de la personnalité incessamment concomitamment mis en jeu, des plus conscients aux plus inconscients.
Lorsque nous combinons « résonance » et « raisonnement », nous utilisons beaucoup plus pleinement notre potentiel mental que lorsque nous dissocions l’intellect de l’intelligence d’ordre intuitif et notamment sentimentale et, ce faisant, nous syntonisons spontanément l’activité de nos deux hémisphères cérébraux. Ce qui se produit immédiatement dans toute pratique musicale.
4) Enfin, le paysage sonore mental possède des propriétés d’ordre dynamique : il est timbré, coloré, en mouvement et même en constante expansion d’ordre spiralé….Ce microcosme s’érige en reflet du macrocosme dont il apparaît comme le vivant et vibrant miroir. C’est en ce sens que nous sommes pleinement co-créateurs de cet hologramme informé qui émane de l’Intelligence cosmique impersonnelle. Nous abordons ici depuis la physique quantique jusqu’aux actuelles théories informationnelles.
Au-delà d’une approche strictement comportementale, nous définissons l’intelligence musicale comme l’aptitude à conscientiser tous les aspects sonores de la pensée, même et surtout en l’absence de toute extériorisation physique, et, non seulement donc à s’approprier et manipuler rythmes, lignes mélodiques et combinatoires polyphoniques, mais, surtout, à analyser et créer en pleine conscience tous les paramètres de cette énergie vibratoire complexe que forme véritablement le « paysage sonore mental ». Plus le « son mental » est riche et caractérisé d’une part, en même temps qu’analysé et volontairement conduit d’autre part, mieux le flux de pensée peut se structurer et se complexifier, tout en accédant spontanément à un plan supérieur de réflexivité.
L’étude du substrat sonore de notre pensée ouvre sur des applications thérapeutiques et, dans tous les cas, une conscientisation de ce substrat est immédiatement facteur de développement personnel.
Lorsque s’établit une parfaite coïncidence entre notre fréquence fondamentale corporelle propre et notre discours intérieur, aux plans sonore et musical, notre cohérence organique nous est beaucoup mieux apparente et elle devient ce socle identitaire au fort potentiel synergétique sur lequel nous pouvons fonder toute notre expérience. Par l’élaboration consciente de notre son mental, passant analytiquement du « mot » au « motif », nous pénétrons spontanément dans les archétypes de l’ « âme » mythique collective et notre corps vibre enfin à des fréquences tellement plus élevées que dans le quotidien que nous accédons à un état de libération, de façon totalement analogue à ce qui se produit dans toutes les formes de méditation et de prière, au sens le plus large, au sein desquelles nous percevons autant notre commune unicité originelle que l’intime cohésion de l’Univers et de nos destinées.
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De la résonance au raisonnement : la démarche résume toute cette jeune histoire humaine, qui nous aura conduits à utiliser…10% de notre cerveau ! Et nous permettra, si nous pouvons réconcilier ces deux pôles de notre pensée, d’exprimer beaucoup plus largement et beaucoup plus effi-cacement tout notre potentiel.
Chacun admettra qu’il réfléchit (de façon plus ou moins « éveillée ») ; beaucoup sont conscients de créer des images mentales visuelles, associées à leurs réminiscences et aux nouvelles combinatoires qu’ils échafaudent à partir de là.
Qui se souvient que…toute pensée est primordialement « Son » : « Son Mental » ! Avant même que celui-ci, im-prégné des connotations de l’image, du mot et de l’idée, ne les associe à ses propres particularismes pour forger un schème complexe de base, fondement de toutes les déduc-tions ultérieures.
Ce substrat sonore est, cependant, tellement seyant, tel-lement naturel que, spontanément, on l’oublie !
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Vidéo de Colette Mourey
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=51394
SYNERGIES
De l'espace musical à l'espace urbain
Colette Mourey
Préface de Jean-Claude Decalonne
Chaque fois que nous chantons dans le ch?ur ou jouons dans l'orchestre, comme lorsque nous pénétrons dans un monument fédérant l'espace urbain, tout notre être s'éprouve soudain d'une façon inédite et multi-dimensionnée. Ainsi apprenons-nous, par et au sein de l'invariant et du géométrisme qui structurent toute ?uvre d'art, à penser de façon entière et globalisée, à travers un espace mental infiniment élargi.
Broché
ISBN : 978-2-343-09715-2 ? septembre 2016 ? 196 pages
EAN PDF : 9782140017094
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