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Paul Ariès (Préfacier, etc.)
EAN : 9782914968836
123 pages
Editions du Croquant (25/11/2010)
3.5/5   3 notes
Résumé :
Le culte imbécile du turbin n'a que trop duré, il faut l'abolir ! La tâche est rude alors que la réhabilitation de la " valeur travail " est au cœur des projets politiques de tous bords. Mais oublions la réhabilitation, c'est bien dans l'abolition qu'est le remède. Car notre société est malade du travail. Sans travail, pas de chômage ! C'est bien le poids écrasant du travail et la place exorbitante qu'il occupe aujourd'hui qui rendent son absence si pénible aux chôm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ière partie : "Abolir le culte du travail"
- définition du terme
- révolution laborieuse en trois actes :
a) contrainte (freiner l'autoproduction) ; b) obligation (représentation du labeur comme devoir religieux puis civique : "contrat social" capitaliste = accumulation de richesses sans fin ni finalité (118)) ; c) incitation (avancées sociales à partir de la 1ère moitié du XIXe s.)
- chômage en fonction du travail : le chômage est le "prix de la valeur travail" :
"Bien sûr, chacun a pu en faire l'expérience ou l'observer autour de soi, l'individu privé d'emploi perd ses repères et se sent vite inutile. Mais la cause de ce sentiment est sans doute moins l'absence d'emploi que le vide social qu'elle fait apparaître, puisque le travail salarié est considéré comme la source quasi exclusive du lien social, de l'identité de l'individu et de son utilité pour la société. Au final, c'est moins le travail en tant que tel qui est en cause dans les ravages du chômage, que la vision que l'on en a aujourd'hui" (42)

- contre la culture du travail : lien entre travail-consommation-croissance c-à-d surtravail-surconsommation-surproduction.

IIe partie : "Garantir le revenu"

- "Utilité sociale et inutilité lucrative" : examen critique de l'activité dans un contexte de surproduction. le pouvoir d'achat devient "devoir d'achat" dans la surconsommation.
- Multiples vertus du revenu de citoyenneté (revenu universel) :
a) simplifier et refondre la protection sociale
b) repenser la lutte contre le chômage et les politiques de l'emploi
c) rémunération du travail en fonction de sa pénibilité
d) réduction des inégalités et injustices sociales par "l'effet balancier" qui s'opère dans l'établissement du montant du revenu de citoyenneté : baisse de l'activité économique => réduction des recettes fiscales (Revenu Maximum Autorisé) => baisse du revenu de citoyenneté => incitation au travail et établissement de sa rémunération (qui reste établie par le mécanisme du marché) => hausse de l'activité économique => etc. etc. jusqu'à un point d'équilibre (provisoire).

Finalité : chômage = absence de travail, mais il n'est plus ce tragique manque d'emploi (117).
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