Kilari, Tome 14

je sais d'avance que mon avis ne va pas forcément donner très envie de lire ces mangas. Et pourtant, j'ai bien conscience que ça reste un avis complètement personnel et que beaucoup de lecteurs ont beaucoup plus aimé que moi. J'avais décidé de lire le tome 1 car j'en avais beaucoup entendu parler. ça avait été une déception mais j'ai décidé de persévérer, et même si les défauts du début se retrouvent dans la suite, j'ai fini par apprécier de plus en plus cette série.


J'aimerais commencer par tous les défauts que j'ai trouvé à cette histoire : Kilari est une jeune fille à peu près comme les autres qui cherche à devenir une idole. Rien que le sujet est un peu cliché et surréaliste puisque les ambitions de ces personnages (richesse, être connu, dépasser un tel...) nous sont un peu étrangères. Kilari incarne le personnage niais au possible qui ne se doute de rien, et par ses gaffes réussit tout brillamment. de quoi énerver, en 14 tomes.


Mais malgré ça, Kilari se révèle être un personnage attachant car c'est l'incarnation de la motivation et du courage. Elle force le respect, les épreuves qu'elle subit paraissent faciles à surmonter. C'est donc un personnage lourd et en même temps drôle, cela dépend du bout par lequel on la prend. Par là même, bien que l'histoire soit simpliste et cliché, elle divertit et il y a toujours des épreuves sympas avec quelques bonnes idées comme renversements de situation.


Bien que la romance soit prévisible et qu'on voit tout arriver des kilomètres avant les personnages, elle est bien sympa aussi. Tout comme l'humour : il ne faut pas se prendre la tête et apprécier sans penser au niveau intellectuel. Na-san, le chat de Kilari qui sait tout faire est le personnage qui m'a le plus fait sourire, avec Hiroto, l'un des deux membres des Ships, le personnage type du gars sarcastique et ne sachant pas exprimer ses sentiments.


Ah, et dernier point purement superficiel mais je tenais à l'exprimer : les tenues portées par Kilari sont extrêmement bien conçues et belles. C'était un pur délice d'en voir une toutes les deux pages !


J'ai l'impression que ma chronique a tourné en rond, parce que ce que j'essaye de dire c'est ça : Kilari est un manga sympathique si on ne demande pas trop, au niveau émotions comme profondeur des personnages. L'histoire reste peu recherchée mais permet de passer un bon moment avec des personnages clowns comme les mangas savent si bien les faire !
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L'ultime épreuve qui permettra de désigner la nouvelle égérie de Princesse Tiara a commencé, mais Kilari peine à rivaliser avec le charme et la galanterie de Ren… Parviendra-t-elle à inverser la tendance à temps et à faire sa déclaration à Hiroto ?

C'est avec ce quatorzième tome que s'achève l'histoire de Kilari, et quelle tristesse, quelle douleur de les quitter, les Ships, Na-san et elle ! … Non, je blague, ça fait au moins douze volumes que j'attends ce moment.

Et attendu, il l'a été, dans tous les sens du terme ! L'auteur essaye bien de créer un rebondissement de dernière minute, mais comme il survient à… Quoi ? Trente-quarante pages de la fin ? Il n'a strictement aucun impact. Je disais dans ma précédente chronique que je trouvais, malgré mes critiques incisives, Kilari et Hiroto mignons ensemble, or ce n'est même plus le cas.

Pour un final, il n'y a aucun passage vraiment fort, vraiment poignant, vraiment marquant. Pire, la mangaka s'enfonce irrémédiablement dans la spirale ô combien pathétique du recyclage. le parc d'attraction privatisé, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

Et non contente de ça, elle nous rajoute une quatrième épreuve au concours de Princesse Tiara (oui, la société ne savait pas quoi faire de son budget, visiblement), pour un résultat plus superficiel que jamais, avec des « fans » qui retournent leur veste en un battement de cils. Si, parfois, c'est mérité, faire un esclandre pour un compliment mal tourné, en revanche, ça me dépasse…

Rin et Ren s'en tirent trop facilement à mon goût (un euphémisme pour ne pas dire qu'ils s'en tirent plus que bien, en dépit de toutes leurs manipulations et mensonges), en plus d'être absous par l'indulgence imméritée (et excessive) de Kilari.

Enfin, tous les personnages insignifiants et interchangeables de ces quatorze tomes ont eu droit à leur caméo dans les dernières pages. Trop aimable de la part de l'auteur de leur avoir offert cet ultime hommage au lieu d'un vrai développement et d'un minimum de profondeur.

À la décharge de ce manga, je ne suis pas le public cible. Il est clairement destiné à des enfants, et je suis quasi-certaine que si je l'avais découvert naguère, je l'aurais davantage apprécié. Voilà pourquoi je ne crains pas de le recommander aux moins de dix ans.

Au-delà, cependant, je le déconseille vivement. Si vous voulez une histoire similaire dans ses thèmes et péripéties, mais beaucoup plus mature, je vous invite à vous tourner plutôt (vous le sentez venir, après que je l'ai mentionné tant et tant de fois) vers Garusu no Kamen. Il n'a malheureusement pas (encore ?) été traduit en français, mais ses adaptations en anime se trouvent facilement en français ou en vost.
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Je suis un peu triste de laisser Kilari ainsi mais elle est avec Hiroto et ça, je l'attendait dès le début de la série de manga, j'adore cette série et je dévore souvent ce petit bijou.

Au début, j'ai trouvé Kilari beaucoup trop niaise. Tellement niaise, que je n'arrivais pas à m'attacher à elle. Mais, sa détermination et son courage ont fini par me toucher. Et puis, il faut quand même dire que ce côté niai rend le manga très drôle au fil des tomes.
Au final, c'est loin d'être mon shojo préféré. Je l'ai trouvé long pour arrivée à une fin que j'avais deviné dès le tome 2 (mais ça, c'est peut-être, car j'ai trop lu de shojo). Ça reste tout de même une bonne lecture pour se détendre. Et puis, je pense que c'est un bon manga pour les personnes qui commencent juste à en lire et qui découvre cet univers.

Cette fin est trop bien vraiment.
Le dénouement ets super je le trouve très attachant.
Et puis j'admire la capacité de l'auteur à remplir une page entière avec des histoires sur les chats.
ps:ceci est un compliment.