Nodame Cantabile, tome 12

Combien de fois faudra-t-il répéter qu'il est INDISPENSABLE d'écouter les musiques tout en lisant Nodame ! C'est chose faite pour moi. J'ai ma playlist s'enrichissant à chaque lecture sur Youtube (je file le lien à qui veut, un simple message de demande suffit) . Ainsi, il suffit d'écouter le Liszt les études transcendantales pour comprendre pourquoi Osada le peintre, représente la musique de Nodame par des poussins réclamant la becquée ^^

Il semblerait que les Français ou plutôt les Françaises aient boudé les tomes 10 et 11. C'est vrai que jusqu'au tome 9, c'est crescendo comme on dit en musique. le tome 9 étant l'apothéose, le point d'orgue, d'ailleurs très bien repris et même amplifié dans le drama. Il faut du temps dans le tome 10 et 11 pour installer la nouvelle situation, les nouveaux lié mais il FAUT TENIR JUSQU'AU 12 ! Vous ne le regretterez pas !

La relation entre Chiaki et Nodame prend un sacré tournant. Certes, il est toujours parti à droite et à gauche pour donner des concerts mais celui qui est en attente de l'autre, c'est Chiaki, pas Nodame.
C'est lui qui tente de l'embrasser, elle qui se détourne. Lui qui la prend dans ses bras après la réussite de son concert professionnel. Bon là elle ne se détourne pas et tombe pour ainsi dire dans les pommes. Lui qui propose une promenade à deux et lui prend la main, lui qui attend son retour avant de s'envoler à nouveau pour lui dire au revoir tendrement, même s'il s'interrompt dès qu'il voit un témoin à la scène. C'est lui, à chaque fois...
Sacré changement.
Elle, Nodame, par contre, agit comme lors du concours Maradona, le rejetant lorsque tout ne va pas bien, lorsqu'elle est elle-même rejeté par la musique ou tout au moins par ses professeurs. Dans le début du tome, on a même l'impression qu'elle est plus avec Chiaki pour ce qu'il peut lui apporter que par sentiment. Voilà un sacrément changement ! C'est nouveau, déroutant et intéressant.

J'ai beaucoup aimé le passage sur la similitude entre l'art impressionniste et les compositeur de la fin du XIX siècle. Certes, c'était un peu intellectuel mais j'aime apprendre des choses nouvelles ou approfondir des réflexions à travers les mangas sans me contenter de rêver à l'histoire. Et tant pis si ça déplait.

Quant au retour d'un Kuroki (le joueur de hautbois qui flashait sur Nodame) bien déprimé, je me demande ce que ça réserve...
Bref, je saute sur le tome 13 et je mettrai la playlist des tomes 10 et 11 plus tard...

Rhalalala que je l'aime Nodame ! Je ne me lasse pas de la découvrir et l'univers qui l'entoure.
Les personnages mûrissent et l'amour pour la musique transpire à chaque page.
Un manga INDISPENSABLE !!!!!!!!

L'histoire se poursuit à Paris, avec cette fois, un tome plus centré sur Nodame et ses sempiternels problèmes pour lire et comprendre les oeuvres vu qu'elle fonctionne surtout à l'oreille et à l'instinct. La série est toujours aussi riche, il y a des moments très intéressants sur la vie des élèves d'un conservatoire. Mais Tomoko Ninomiya n'en oublie pas pour autant de faire retomber la pression avec des moments très drôles comme ceux des balbutiements de la relation amoureuse Chiaki-Nodame, ou bien ses interactions avec le jeune prodige, Lucas. J'ai aussi énormément apprécié la partie consacrée au peintre de la résidence qui donne une saveur particulière à la perception qu'on a des interprétations des musiciens. Bref, la mangaka est toujours aussi douée pour agrandir la foule de personnages qui peuplent sa série, j'adore.
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