Cette pièce est un exemple représentatif de la fameuse "comédie larmoyante", associée au nom de l'auteur. Genre qui paraît bien désuet aujourd'hui, avec le pathétique, la recherche de la leçon morale, après avoir vu des situations où les héros vivent des difficiles aventures. Mais ce genre est quelque part un ancêtre du mélo, qui en passant par le XIXe siècle (par exemple "La dame aux camélias") continue à faire les beaux jours d'un certain cinéma, entre autre hollywoodien. Ce plaisir que le spectateur éprouve à voir souffrir les bons héros (ou héros vertueux) semble être de tous les temps, même si au nôtre on doute de plus en plus de la possibilité d'une fin heureuse, et surtout morale.
L'intrigue de la pièce est censée être inspirée de faits réels. Un mariage secret, annulé par la famille, et un fils non reconnu qui entre en conflit avec un père qui le renie. Mélanide est donc une femme dont le mariage a été annulé, elle fait croire à son fils qu'il est un neveu et lui cache l'identité de son père. Ce dernier, le marquis, pensant Mélanide morte, veut se remarier. Sauf qu'il est en concurrence avec son fils, même s'il ignore leurs liens. Les choses finiront par s'arranger, après quelques scènes lacrymales et quelques péripéties.
C'est vraiment une curiosité, cela semble artificiel et invraisemblable de bout en bout. le succès de la pièce, donne une idée de l'époque et de ses goûts, même si c'est complètement injouable aujourd'hui.
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Ma foi, sur l'apparence est bien fou qui se fonde.