Dans ce tome 12 pas fan du nouveau tatouée : le criminel sado-maso qui voulait partir en beauté dans un maximum de souffrance semble être le modèle du criminel zoophile qui veut partir en beauté dans un maximum de plaisir (de même que le cannibale travesti Inenaga semble être le modèle de l'eunuque nécrophile Edogai), et si le premier est parvenu à se faire becqueter par un épaulard le second lui parvient à forniquer avec un ours... On en ensuite un invasion de criquets mais le mangaka ne sait pas trop quoi en faire. Par contre il s'éclate avec un festival de situations gay-friendly quand ses chasseurs de trésors ressentent d'étranges émois avec un festin aphrodisiaque ^^
On a ensuite un sacré whodunit sur l'identité du Sans-Visage et avec les révélations/accusations d'Inkarmat et Kiroranke, et impossible de savoir si le mangaka prêche le faux pour révéler le vrai ou s'il prêche le vrai pour finalement nous mener en bateau... Si tout le monde est en quête du trésor maudit des Aïnous, qui est le celui qui l'a volé et caché avant d'en révéler l'emplacement au moyen d'un machiavélique puzzle humain ?
Quelques secondes infiltration et espionnage ainsi que quelques séquences ethnologie et gastronomie se succède avant une fin de tome assez intéressante : en route pour la prison de haute sécurité d'Abashiri qui abrite autant de grands rebelles que de véritables criminels, le Team Sugimoto est confrontée avec une troupe de bandits aveugles champions de la lutte des classes (mdr le coup du masseur aveugle expert en arts martiaux : on t'a reconnu toi l'antihéros anarchiste Zatoichi ! ^^) : tous ces anciens ouvriers ont perdu la vue en travaillant dans une mine de souffre au service de rentiers du néant gérants d'une entreprise d'armement... Nés trop tard pour être délivré par le Capitaine Nemo, ils ne sont donc enfermés dans une haine contre la terre entière...
Commenter  J’apprécie         222
Ce tome n'est vraiment pas le meilleur de la série.. L'histoire avec le tatoué complètement barge et zoophile se clôt enfin à mon grand soulagement et d'une manière des plus louches à mon grand écoeurement. Ce tome donne un sentiment d'essouflement à la série alors que la quête de la vérité n'est pas terminée. Les situations de yaoi/boy's love sont marrantes mais on se demande bien ce que ça y fait dans Golden Kamui, donc un fantasme de l'auteur ?
Commenter  J’apprécie         10
L'époque change les chansons,
Les chansons changent l'époque...