Le fils parfait

Troublant et séduisant, dramatique et profondément humain, incompréhensible sauf si on détient les clés d'interprétation pour mieux comprendre l'intensité de ce que vit Tess ! Tess, c'est Teresa. Jeune épouse, elle vient de perdre son mari, Mark, décédé dans un accident d'avion tragique, un écrasement planifié par le pilote qui avait choisi ce moyen pour se suicider ! Tess est aussi la mère Jamie, son fils qui aura bientôt huit ans. Toute sa vie prenait sens autour d'une existence paisible et amoureuse, entourée de ses deux êtres aimés, Mark et Jamie.

Arrive dans sa vie, Shelley, conseillère compréhensive en accompagnement du deuil. À son contact, Tess reprend espoir, goûte à la vie, semble mieux voir une lumière au bout du tunnel sans fin. Shelley a perdu un fils de quatre ans à la suite d'un cancer fulgurant. Elle comprend la douleur que ressent une personne endeuillée ; elle se fait proche de Tess afin de l'accompagner, de la soutenir.

Il y a aussi Ian, le grand frère de Mark ; il essaie de se rapprocher de Tess, de la soutenir, de lui venir en aide. Maladresses, bévues, impairs : il veut se faire proche, mais ne réussit qu'à créer la distance, susciter l'éloignement et la crainte. Tess fuit son beau-frère qu'elle perçoit comme étant intéressé à l'argent qu'elle devrait hériter à la suite du décès tragique de son mari, dont une police d'assurance et une compensation monétaire importante de la compagnie d'aviation.

La force de ce roman, le fils parfait, repose sur la narration faite en enfilade des jours qui précèdent la journée fatale, celle de l'anniversaire de Jamie. Les trois personnages principaux sont aussi des narrateurs présents, le moment venu. Une autre force du roman est la narration faite par Tess de ce qu'elle vit, ressent, projette, suppose, craint, imagine, etc. ; c'est d'une intensité déroutante.

Une oeuvre troublante, mais séduisante. le créneau du deuil, de la perte d'un être cher, de la quête de sens dans la mort de l'être aimé est un creuset qui risque parfois d'étouffer le récit à cause de la charge émotive que le sujet suscite ; ce n'est pas évident de parler de la mort à travers le drame d'une personne détruite par la perte. L'auteure réussit à garder la tête hors de l'eau ; son récit est crédible, mais aussi signifiant.

Enfin, la puissance de l'oeuvre est que tout s'accomplit dans un dénouement imprévisible, plus que troublant, tragique, grave, sombre, dramatique. La plongée finale, ouf !, est déconcertante. Pour ma part, « je ne l'avais pas vu venir, cette fin surprenante ».

Je suis contente de cette découverte. Un thriller psychologique entêtant, et une auteure qui maîtrise parfaitement ses mots.

Nous faisons donc la connaissance de Tess une mère de famille qui a perdu tragiquement son mari dans un accident d'avion. Son histoire débute à son réveil de l'hôpital, elle est convaincu par quatre choses 1 elle est à l'hôpital 2 elle a été poignardée 3 il est vivant 4 son fils à disparu. 55 jours avant le coup de poignard elle va remonter le fil de sa mémoire pour comprendre ce qu'il lui est arrivé.

J'ai beaucoup aimé l'originalité de l'histoire, et je dois reconnaître que je ne m'attendais absolument pas à cette fin ! Les personnages sont très bien construit, d'un côté le lecteur s'enfonce dans la dépression de Tess de l'autre il développe une sorte de mépris pour le personnage de Shelley. le personnage de Ian amène un peu de noirceur, je me suis posée la question à de nombreuses reprises sur ces intentions envers Tess.
Le seul souci pour moi c'est qu'avec ce schéma, de trois personnages le roman manque de rythme, certains passages traînent un peu en longueur et c'est dommage. Il ne faut pas chercher l'action dans ce roman car il n'y en a pas, mais je dois reconnaître que l'originalité de l'histoire le compense largement.

Une auteure à suivre, il semblerai que le fils parfait soit son premier roman. J'ai hâte de découvrir ces prochains roman car Laren North maîtrise son sujet et son écriture est agréable. J'ai passé un très bon moment.

Nous faisons la connaissance de Térésa (appelée Tess) maman de Jamie 7 ans et la femme de Mark.
Mark meurt dans un crash d'avion suite au suicide du pilote, Tess va plonger dans la paranoïa, elle va voir le mal partout, entendre appels anonymes, parler a son mari, penser que Ian le frère de Mark lui veut du mal, croire que sa nouvelle amie Shelley veut lui enlever Jamie... elle va tout retranscrire dans un carnet de 55 jours avant l'anniversaire de Jamie jusqu'au jour J, ce fameux anniversaire où tout bascule .. Jamie disparaît et elle se retrouve poignarder .. mais personne ne l'a croît quand elle dit que son fils a disparu.
Alors je m'attendais à tout sauf à cette fin !
Pour moi Shelley était de mauvaise fois, Ian était une bonne personne, bon ok il insiste beaucoup trop pour le remboursement du prêt que Mark lui aurait fait mais je le trouvait sympa.
Et Jamie, un petit bonhomme adorable, qui en veut à sa maman de passer moins de temps avec lui qu'avant le décès du papa ...
Et je croyais même que Mark était toujours en vie !
J'ai pris une claque en faite

Je suis enchantée par ma dernière lecture, un excellent thriller psy : le fils parfait de Lauren North.

Alors certes, l'auteure n'est pas une novice en la matière mais d'après ce que j'ai pu comprendre, c'est son premier ouvrage traduit en français et très franchement, c'est palpitant au point de vous faire devenir presque paranoïaque !

Bien construit, addictif et tout en détours, le fils parfait va vous emporter dans une histoire assez étrange : vous allez douter de tous les personnages tout au long de votre lecture, pour arriver sur un dénouement absolument incroyable.

Une nouvelle auteure à suivre...