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EAN : 9782268075488
441 pages
Les Editions du Rocher (16/12/2013)
3.17/5   6 notes
Résumé :
" Gbagbo a été capturé par les Français ".

Le 11 avril 2011, l'annonce fait le tour des médias. Elle est aussitôt démentie par les autorités françaises, mais elle persiste encore de nos jours. Elle semble une si parfaite conclusion à une semaine de combats à Abidjan dont rien n'a filtré et à dix ans de relations tumultueuses entre le président ivoirien et la France. Pourtant la réalité est à la fois plus riche et plus complexe.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
DE LA ‘COM' GOUVERNEMENTALE !
Ouvrage sensé expliquer les mécanismes des turbulences qu'à traversée la Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat de 99.
Malheureusement, on a plutôt le sentiment de lire une compilation de documents en harmonie avec les versions officielles des Autorités françaises de l'époque. En gros, une opération de « com » au profit du gouvernement français !

On n'apprend strictement rien sur le fond de la crise ivoirienne. Pour essayer de comprendre ce qui se passait vraiment en coulisses, il vaut mieux chercher ailleurs. L'éclairage de JC Notin est à la fois partiel (et partial !) et totalement ‘européo centré', pour reprendre l'expression de l'historien africaniste Bernard Lugan.
Ce qui aurait présenté un intérêt, une analyse basée sur un travail d'investigation sur le terrain, est totalement inexistant.

La cerise sur le gâteau est le récit de la période post électorale de 2011 : le méchant Président sortant qui a perdu les élections et refuse de l'admettre, est chassé par les troupes de super Zorro Sarkozy et remplacé (quelques milliers de morts après) par le gentil vainqueur Alassane Ouattara.
Cette partie, c'est carrément la ‘Pravda' matinée des communiqués triomphalistes de l''OKW' (Oberkommando der Wehrmacht).

En bref, un livre de propagande baigné dans un conformisme affligeant, et il y a des moments où les paupières deviennent franchement lourdes. Lire ce pensum jusqu'au bout fut un calvaire. Aussitôt la dernière page refermée, l'« ouvrage » est parti sans regrets au vide-ordures.
M. Notin est, paraît-il, un « corpsard », c'est-à-dire sorti dans les premiers de l'X. Il aurait mieux fait de suivre la carrière d'ingénieur à laquelle sa formation le destinait, plutôt que de commettre des ouvrages aussi incolores, du niveau d'un vulgaire rapport d'énarque.

La Présidence de Laurent Gbagbo est loin d'être au-dessus de toute critique. Il y a eu par exemple beaucoup de ‘dérapages' contre les français résidant en Côte d'Ivoire. Ceux-ci faisant figure d'otages, dans les conflits d'intérêts qui ont opposé L. Gbagbo avec le gouvernement français (période Chirac – Villepin). Mais les trois dernières années précédant les élections, les choses se calmaient. Et sur le plan économique, les affaires avaient bien repris. Or, la priorité c'est déjà d'avoir un toit et de quoi manger.
Dans le sud, une bonne partie de la société civile ivoirienne ne craignait qu'une chose, c'est que des élections présidentielles qui ne rimaient à rien, tant que le pays n'était pas réunifié, finissent par avoir lieu. Quelle valeur donner aux résultats alors que plus de la moitié nord du pays était aux mains de rebelles armés, favorables à l'adversaire du Président Gbagbo, Alassane Ouattara.
Beaucoup de monde, sur place, pressentait que çà déboucherait sur le chaos. Et c'est bien ce qui c'est produit. Avec, pour la première fois, depuis toutes les crises qui ont suivi le coup d'Etat de 1999, des morts parmi les français vivant en Côte d'Ivoire.

D'autre part, L. Gbagbo avait effectivement été mal élu en 2000, mais, pour faire le parallèle avec la France, pas tellement plus mal qu'un Emmanuel Macron. Qu'il s'agisse du score de ce dernier en termes de pourcentage des inscrits (et la presse officielle française s'est montrée avare de détails au lendemain du deuxième tour), ou des méthodes, dignes d'une République bananière, pour évincer un François Fillon, dont le projet de rendre un peu de liberté aux français faisait visiblement peur au « système ».
En revanche, pour poursuivre le rapprochement entre les deux hommes d'Etat, contrairement à E. Macron, la popularité de L. Gbagbo n'avait cessé de croître après son élection en 2000.

Même quand on n'aime pas la personnalité de L. Gagbo, l'acharnement de Nicolas Sarkosy finit par donner la nausée : instrumentalisation de l'ONU et de l'UA (Union Africaine); intervention ouverte de l'armée française pour aider les rebelles à entrer dans Abidjan, l'armée régulière et les partisans de L. Gbagbo boutant les rebelles hors d'Abidjan à chaque nouvel assaut (j'ai eu l'occasion de croiser sur le boulevard VGE une colonne longue de plusieurs centaines de mètres de jeunes volontaires défilant impeccablement en rangs serrés et au pas de course ; impressionnant !).
Et pour conclure l'ignominie, l'appui des troupes française lors du ‘nettoyage' des quartiers pro-Gbagbo.
La chute monumentale des résultats électoraux de N. Sarkozy auprès des français de Côte d'Ivoire, lorsqu'il se représente à la présidentielle française, montre leur désaveu après les ravages occasionnés par l'action de celui-ci en Côte d'Ivoire. L'ancien petit bachelier B (la série des médiocres à son époque) n'a d'ailleurs visiblement pas convaincu non plus en France et il ne sera pas reconduit à un nouveau CDD.
Compte-tenu de l'importance des forces déployées (des moyens militaires complémentaires sont même prêts à être acheminés en renfort en Côte d'Ivoire, au cas où les troupes de L. Gbagbo persisteraient dans leur mauvaise volonté à ne pas se laisser écraser), on ne peut pas ne pas se demander quels étaient les intérêts cachés de N. Sarkozy dans cette affaire ?

JC Notin a aussi totalement omis de poser quelques questions, pas forcément secondaires, qui auraient pourtant du lui venir à l'esprit. Comme : depuis quand fait-on la guerre à un pays sous prétexte de ‘fraude' électorale ?
Et aussi : pourquoi la nébuleuse qualifiée de ‘communauté internationale' n'a jamais voulu accepter le recomptage des votes demandé par Laurent Gagbo? Comme le disait, à l'époque, le journaliste Pierre Péan, sur un des rares médias français, qui ont parfois (rarement) laissé un peu de temps de parole à ceux qui étaient critiques envers l'action partisane, puis guerrière du gouvernement français en Côte d'Ivoire: « on ne peut pas porter la démocratie au pinacle et refuser un recomptage de voix ».

En ce qui concerne le sérieux des résultats de l'élection présidentielle, J. C. Notin n'insiste pas sur le fait que dans le Nord aux mains des rebelles partisans d'Alassane Ouattara, les bureaux de votes donnent à peu près partout des résultats staliniens. 100% pour A. Ouattara. Il y a même des bureaux de votes où A. Ouattara obtient plus de voix que d'électeurs inscrits. Quasiment pas d'observateurs de l'Onu dans le nord. Et ceux qui ont eu l'imprudence de s'y rendre, doivent être évacués en catastrophe par un avion affrété d'urgence. Même si le sud favorable à Laurent Gbagbo est loin d'être au-dessus de tout reproche, on n'atteint pas la mascarade du Nord. Et il suffira au Conseil constitutionnel d'annuler les résultats de quelques circonscriptions du nord, où la fraude est trop flagrante, pour que L. Gbagbo (en tête au premier tour), obtienne la majorité des voix. Tout ceci inutilement, car N. Sarkozy déclarera ultérieurement, avec le culot qui le caractérise, que même si L. Gbagbo avait été vainqueur sans discussions, les rebelles (appuyés par l'armée française) seraient descendus l'écraser dans le sud.

Peu de temps après son installation dans son fauteuil, A. Ouattara saura remercier pour son aide, le surnommé IB, chef du fameux « commando invisible » qui avait fait diversion, semant la terreur et harcelant les troupes loyalistes dans certains quartiers populaires d'Abidjan… en le laissant se faire atrocement massacrer. Celui-ci était devenu trop encombrant.
Selon l'historien Bernard Lugan, A. Ouattara n'est pas considéré comme réellement légitime par la population. Parce que « haut fonctionnaire coupé des réalités » et de surcroît, « arrivé dans les fourgons l'armée françaises ».

Quoiqu'il en soit, sans surprise, l'ancien du FMI a poursuivi la même politique que lorsqu'il était le premier ministre (vraisemblablement imposé par le FMI) d'Houphouët-Boigny: matraquage fiscal et réglementations tous azimuts. Avec pour conséquence, une paupérisation croissante de la population (les données macroéconomiques officielles prétendant, bien évidemment, le contraire !). La phrase amère de cet ivoirien employé dans un organisme consulaire résume tout : « c'est la chasse au fric ! ».

Cette fiche de lecture a été rédigée lors de la sortie du livre de J. C. Notin, donc peu de temps après les évènements décrits. J'ai voulu prendre du recul (plusieurs années quand même !) avant de la publier, car ayant vécu les évènements sur place, j'étais à la fois écoeuré et révolté par ce qui s'était passé. Mais, finalement, je ne trouve rien à modifier de ce que j'ai écrit à l'époque.
Et déjà les premiers morts, lors de l'investiture controversée de M. Ouattara à un troisième mandat, me poussent aussi à cette publication.
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Tout savoir sur l'opération Licorne en Côte d'ivoire. Jean-Christophe Notin relate les évènements survenus dans ce pays africain de 1999 à 2011 qui ont obligé la France à mener une opération extérieure majeure.

En 1999, la Côte d'ivoire est en transition politique. Après la mort de leur président indéboulonnable Houphouët-Boigny, le pays se retrouve face à ses peurs et ses défauts : opposition ethnique, opposition religieuse, opposition politique et influence étrangère, étonnamment pas celle de la France qui, même si elle maintient un bataillon, ne veut plus imposer ses vues.

Arrivé au pouvoir légitimement et démocratiquement, Laurent Gbagbo, l'opposant de toujours du père Houphouët, prend les rênes d'un pays en pleine crise du cacao, produit dont il tirait la majeure partie de sa richesse. Gbagbo, dont les proches ont une influence néfaste, reprenant à leur compte les dérives dictatoriales et profitant de leur position pour s'enrichir, et pour qui la France va avoir une position hésitante entre interventionnisme et laisser-faire, va prendre une mauvaise direction qui l'amènera à la débâcle, à son arrestation en 2011 et sa traduction devant le tribunal pénal international.

Sans la présence des troupes françaises et, il faut le souligner, l'engagement très fort de l'ONU et de son contingent (ONUCI) qui interviendra offensivement, peut être une première depuis la guerre de Corée, les exactions à la rwandaise et la dictature auraient été le lot de la Côte d'ivoire.

Comme dans l'ouvrage de Notin que j'ai précédemment lu, Notre guerre en Lybie, l'auteur suit une présentation très chronologique. Peu de place à la synthèse. Je le pressentais avec l'essai sur la Libye, si le lecteur n'a pas baigné dans le contexte, il peut se lasser ou se perdre. Ce fut le cas pour moi. Pour autant, j'ai appris et découvert les évènements que je n'ai pu connaitre, engagé que j'étais sur d'autres théâtres d'opérations.

Le crocodile et le scorpion m'a apporté ce que je cherchais, même si je regrette que l'auteur n'ait pas présenté une analyse personnelle des conséquences de ces évènements pour le pays et la région en risques et opportunités.

Enfin, pour conclure, mon questionnement. Pourquoi l'armée française a choisi de nommer cette opération en Afrique, Licorne ? Cela me semble si incongru comme symbole que ce cheval à corne, souvent blanc, qui évolue dans la féérie européenne.
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Un scorpion cherche à franchir une rivière. Il hèle un crocodile. le crocodile hésite : « Quand nous serons au milieu de la rivière, tu me piqueras et je mourrai ». le scorpion le rassure : « Pourquoi ferais-je une telle chose ? Si je te pique, tu mourras et je me noierai ». le crocodile finit par accepter ; mais arrivé au milieu de la rivière le scorpion le pique. « Pourquoi as-tu fait ça ? » demande le crocodile en agonisant. « Je n'ai pas pu m'en empêcher. C'est dans ma nature » répond le scorpion.

En plus de 400 pages, écrit serré, « le crocodile et le scorpion » relate la relation compliquée entre le crocodile (la France) et le scorpion (la Côte d'Ivoire).
Jean-Christophe Notin a un profil atypique. Polytechnicien, ingénieur des mines, il a d'abord rédigé de gros ouvrages historiques chez Perrin (« La campagne d'Italie », 2002 ; « Leclerc », 2005 ; « Foch » 2008) avant de se spécialiser dans l'étude des opérations militaires françaises plus récentes (« La guerre de l'ombre des français en Afghanistan » ; 2011 ; « La vérité sur notre guerre en Libye », 2012). Tallandier vient de publier en avril 2014 l'ouvrage qu'il consacre à la guerre du Mali .
A chaque fois sa méthode est la même. Il interroge longuement les protagonistes du conflit, à commencer par les militaires français qu'il a tous rencontrés depuis le CEMA et le CEMPAR jusqu'au lieutenant commandant son peloton de chars. Même souci d'exhaustivité du côté des civils : Jean-Christophe Notin a eu accès à Claude Guéant, à Jean-David-Levitte, à Robert Bourgi, à Michel de Bonnecorse, à André Parant, à Gildas le Lidec, à Jean-Marc Simon, etc. Bref à tous ces Messieurs Afrique qui, pendant dix ans, ont fait la politique ivoirienne de la France .
le résultat est un livre qui fourmille d'informations voire de révélations. On y apprend ainsi l'existence d'un bureau d'études, armé par les Forces spéciales, chargé à partir de 2005-2006 d'opérations d'influence pour faire pièce à la propagande gbagbiste (p. 177 sq.). On y découvre surtout l'étonnante résilience de Licorne, l'opération militaire française déployée à partir de 2002, dont l'obsession fut, pendant près de neuf ans, d'éviter de mettre le feu à la poudrière ivoirienne. Utilement éclairée par un bel appareil cartographique, sa description de l'assaut lancé sur la résidence présidentielle le 11 avril 2011 éclaire le positionnement délicat des forces françaises : il s'agit pour elles d'ouvrir la voie aux FRCI sans pénétrer dans l'enceinte présidentielle, puis de s'assurer de l'intégrité physique de Laurent Gbagbo sauf à faire sortir la France de sa neutralité.

le livre de Jean-Christophe Notin a les défauts de ses qualités. Il se perd parfois dans des descriptions trop pointillistes de manoeuvre militaires qui, si elles passionneront les amateurs de champs de bataille, intéresseront moins les africanistes. Son livre traite moins de la crise ivoirienne (qu'avait fort bien présenté, dans une synthèse remarquable, Thomas Hoffnung ) que d'une opération extérieure de l'armée française. Il constitue plus un des tomes de la tétralogie qu'il a consacrée aux OPEX d'Afghanistan, de Libye et du Mali (en attendant la Centrafrique peut-être ?) qu'un ouvrage sur la Côte d'Ivoire proprement dite.
Plus grave enfin, Jean-Christophe Notin est peut-être un peu trop embeded pour être toujours totalement convaincant. La vision qu'il donne des faits est souvent un plaidoyer pro domo de l'armée française qui ne s'embarrasse pas des opinions dissidentes (l'auteur ne donne guère la parole aux partisans de Laurent Gbagbo).

Cette critique a été publiée dans le numéro 249 de la revue "Afrique contemporaine" de l'AFD
Lien : http://www.cairn.info/revue-..
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Travail remarquable, très maîtrisé, à l'instar de l'autre livre de JC Notin que j'ai lu, consacré au Mali.
L'auteur nous livre un descriptif quasi clinique des relations franco-ivoiriennes en se détachant des clichés usuels sur la "Françafrique", les méchants Français d'un côté, les bons Ivoiriens de l'autre.
Le portrait de Laurent Gbagbo est à l'avenant: Notin le fait apparaître bonhomme, stratège politique, en rien anti-français comme il est souvent décrit, mais aussi entouré d'individus interlopes dont il doit au moins la responsabilité du choix.
D'où la crise de 2010-2011, évidemment le passage le plus intéressant du livre puisque rien n'avait été publié à ce sujet. Là encore, Notin joue franc jeu en décrivant des autorités françaises cherchant à tout prix à rester extérieures aux problèmes politiques ivoiriens, mais s'engageant ensuite pleinement aux côtés de Ouattara une fois que celui-ci a été proclamé vainqueur des élections par l'ensemble de la communauté internationale.
Notin démontre toute sa maîtrise lors de la description des combats d'avril 2011 où, encore et toujours, il ne cache rien de l'implication de l'armée française dans la bascule finale.

Enfin, en complément du commentaire du lecteur précédent, je dirais que la version du clan Gbagbo, qui semble effectivement manquer dans le livre de Notin (même si on sent bien que l'auteur ne cite pas toutes ses sources), nous l'avons désormais avec le récit publié par Laurent Gbagbo depuis sa prison. Et autant dire que l'on pouvait continuer à s'en passer : c'est le retour des accusations sempiternelles contre la France qui manipulerait tout en Côte d'Ivoire - comme si les Ivoiriens n'étaient que des pantins: drôle de manière de la part de leur ancien président de leur rendre hommage - et même qui parviendrait à ensorceler toute la communauté internationale. Or comme le souligne Notin dans son livre, cela se saurait si la France possédait encore pareil pouvoir....
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Un ouvrage remarquable qui retrace à la perfection ce que nous, civils français de Côte d'Ivoire, avons pu ressentir au cours des années 2000. Sentiments très certainement partagés par les autres communautés étrangères installées en Côte d'Ivoire.

Il est particulièrement objectif dans le récit des faits, malgré quelques petites erreurs, et la perception que nous en avions y compris dans l'anticipation du chaos qui s'annonçait entre les deux tours des élections de 2010.

Très bien documenté, il s'inscrit dans la lignée directe des ouvrages de Jean-Christophe NOTIN portant sur des événements récents et de l'analyse à chaud qui peut être portée sur les événements traités.

Ancien officier supérieur de l'armée de terre, j'y ai retrouvé un monde que j'ai parfaitement connu, avant de prendre ma retraite, tant au niveau des organes décisionnels tels que le COIA qu'à celui des acteurs de terrain.

L'ouvrage, relativement exhaustif, est merveilleusement bien servi par un style vivant et souple mis au service d'un regard pluridiisciplinaire qui permet aux lecteurs d'appréhender la crise ivoirienne sous des angles multiples.

Un livre qu'il faut avoir lu pour comprendre les tristes événements qui ont frappés la Côte d'Ivoire, le peuple ivoirien dans toutes ses composantes et les communautés étrangères installées dans ce beau pays.
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Vidéo de Jean-Christophe Notin
"Ta mère c'est la France, et il faudra la défendre". Jacques Chaban-Delmas se confie à Jean-Christophe Notin ?
Ils étaient 1 038. Étudiants, fonctionnaires ou militaires en 1940, De Gaulle les reconnaît à partir de 1941 comme ses Compagnons pour la Libération de la France « dans l?Honneur et par la Victoire ».
Parmi eux, des personnalités emblématiques, Pierre Messmer, Jacques Chaban-Delmas ou Pierre Clostermann, mais aussi d?illustres inconnus.
~ ? Ils étaient 1038 Entretiens inédits avec les Compagnons de la Libération ?? Jean-Christophe Notin ?? https://urlz.fr/aGF3
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