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EAN : 9781091447035
Ring (10/01/2013)
3.93/5   217 notes
Résumé :
Enquête sur un sujet tabou : l'ensauvagement d'une nation. Toutes les 24 heures : 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols.

« Ces derniers jours, un charmant individu, que nous nommerons Vladimir, a ramassé trente ans pour le meurtre de sa compagne, dont 22 ans de sûreté, soit un an le coup de marteau. Ledit Vladimir, quelques semaines plus tôt, était jugé dans le cadre de la désormais célèbre affaire des tournantes , où la justice a expliqué aux Fran... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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La France glisse-t-elle lentement vers un état d'ultraviolence à la Burgess ? Malgré les vigoureuses argumentations de l'auteur, je suis loin d'être convaincu. Argumentation composée essentiellement de compilations de faits divers tirés de journaux (tout en accusant ces mêmes journaux d'étouffer les vagues de violence, cherchez l'erreur) et de parallèle avec le taux d'immigrés dans la région. Mais en attendant l'arrivée des précogs et d'un système à la Minority Report, ces actes se poursuivront, et il faut un peu plus de travail pour parler de vagues récentes de violence.

Les points de comparaison avec l'ancienne époque sont franchement ridicules. Ah, les gentils meurtres entre amis de longue date, qui, après une dispute un peu virile, se cassent le crâne par accident, plongeant l'assassin dans le remord éternel. Ah, le bon sens d'antan, présent encore dans nos campagnes, avec son respect inné de l'autorité et la crainte d'encourir la colère paternelle. L'assassinat, y a pas à dire, c'était mieux avant ! On retrouvera les mêmes faits qu'aujourd'hui dans les journaux des années 1900 si on s'en donne la peine.

Pourquoi accuser le gouvernement de laxisme, alors qu'au contraire, on a droit depuis plusieurs années à un durcissement des lois (peines planchers, plus grande sévérité envers la récidive, ...) ? Pourquoi accuser les féministes de ne se préoccuper que de la suppression du mot « mademoiselle » au lieu de penser au viol ? En juin 2012, une campagne sur le viol a justement été lancée, suscitant critiques (« fallait voir comment elles étaient habillées aussi ») et indignation (avoir mis le viol conjugal sur le même plan que le viol « normal »). Après avoir épluché autant de journaux, c'est quand même curieux que ça ait échappé à l'auteur.

Qu'il y ait des problèmes en France, c'est évident, et personne ne le niera : les prisons sont délabrées, la police pas assez financée, les délais entre les faits et les jugements sont de plus en plus absurdes. Mais mettre ça sur le compte de l'aveuglement volontaire des autorités (un peu) et de l'immigration (beaucoup), c'est se tromper d'ennemi.
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D'entrée de jeu on va clarifier les choses concernant ce bouquin, ce n'est pas un brûlot hautement subversif et fascisant (à part peut être pour les amis de Godwin). Nier les faits c'est refuser d'ouvrir les yeux sur une réalité qui dérange ; il suffit de regarder les infos pour comprendre que la police ne fait plus le poids face à des malfaisants lourdement armés et n'ayant visiblement plus aucun repère moral, que la justice s'emmêle les pinceaux en se la jouant « social » plutôt que répressif. L'auteur ne tire pas à bout portant sur la Droite ou la Gauche ce n'est plus une question de partis (« La droite n'était pas plus responsable que la gauche : elle avait simplement le laxisme plus discret« ), les gouvernements successifs, de Droite comme de Gauche, ont tous préféré la politique de l'autruche et la culture de l'excuse plutôt que de prendre le mal à la racine.

Oui l'auteur réclame une justice plus répressive avec de véritables condamnations-sanctions et donc des peines de prison sérieuses à la clé (ne serait-ce déjà que l'application des peines prévues par le Code Pénal), ça me semble être la moindre des choses pour une société supposée civilisée de protéger ses citoyens en empêchant la vermine de nuire. Ce n'est pas faire dans le hautement sécuritaire que de demander que les lois soient respectées par tous, aujourd'hui la vermine ne craint plus ni la police, ni la justice, même s'ils se font coincer ils savent qu'avec les remises de peines et autres aménagements ils ne resteront pas longtemps derrière les barreaux.

Seulement voilà mettre les nuisibles en prison ce n'est pas politiquement correct et puis ça obligerait à se pencher sur le paysage carcéral français (qui n'est guère reluisant) ; pourquoi ne pas construire plus de prisons alors ? Ca coûte cher ? Que nenni, financièrement la criminalité coûte bien plus à la société. C'est juste que ça sonnerait comme un constat d'échec pour les politiques plus soucieux de leur image que de la sécurité de leurs concitoyens. Forcément construire plus de prisons serait reconnaître que la réalité criminelle en France doit être considérée comme préoccupante… Qu'ils continuent la politique de l'autruche et ça finira par leur péter à la gueule !

L'auteur ne mâche pas ses mots mais d'un autre côté je vous mets au défi de me démontrer qu'il a tort, personnellement je n'ai pas envie de trouver des excuses à ces parasites, un parasite ça s'écrase ça ne se cultive pas. Désolé si ça vous choque mais je préfère garder mon empathie et la politesse pour les victimes et leurs proches plutôt que de les gaspiller pour de la racaille.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Je viens de finir ce livre et force est de constater que je suis assez grande et assez critique pour dire qu'il est juste et malheureusement tellement à l'image de notre société !! Malgré le fait qu'après cet avis personnel on me traite de "sale penseuse FN" .. Que nenni je réponds, car je connais les difficultés que j'ai rencontrées juridiquement pour faire valoir les droits de ma fille face à une agression physique et plus tard une menace de viol alors qu'elle n'était encore qu'au collège ( donc moins de 15 ans) !!! "Posez une main courante ça suffira..." Et bien non je m'y oppose car cela constitue les prémices d'une dérive générale et je dis NON car en mère de famille je m'y oppose " bec et ongle" et j'ai porté plainte malgré les pressions du commissaire de police et consort... En suis je pour autant raciste ? Absolument pas !! le débat a glissé une nouvelle fois car manipulé par les médias en faveur d'une politique que ne protège plus le citoyen honnête.Je fais simplement appliquer mes droits et que celui qui n'est pas content m'en fasse part.... je saurai quoi lui répondre !!!
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C'est un excellent livre.
Ne serait-ce que par la hargne que développent les médias à le décrédibiliser. Malgré tout, il passe quand même sur certaines chaines, ils introduisent le vers dans le fruit de leur hauteur, eux qui diffusent à longueur de temps la parole unique progressiste.
Ce livre dérange par l'énumération de l'injustice que rencontrent les gens honnêtes, et surtout victimes.
Comme le rappelle Monsieur Obertone, tous les accusés ont des excuses, et par diverses manières décrites dans ce livre, n'effectuent pas les petites peines qu'on a la gentillesse (la justice !) de leur accorder.
Une grande majorité (silencieuse) va enfin pouvoir s'exprimer dans les discutions de groupes et pouvoir se défendre et contre-attaquer devant les bénis-oui-oui qui ne voient et n'entendent que ce que les médias leur assènent à longueur de journée.
Je suis ravi d'avoir lu cet excellent livre et je vais suivre de près l'activité de cet homme courageux.
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Excellent essai politique.
Ce livre nous montre, grâce à de nombreux faits divers, de nombreuses sources, et des statistiques bienvenues pour appuyer la théorie, la triste réalité de l'insécurité dans notre beau pays.
Il part des coupures de presse décrivant les violeurs, les agresseurs, les bandes des cités.
Il constate que les agresseurs sont paradoxalement victimisés par la presse et le milieu politique.

Puis Obertone pose une question fondamentale:
Commentla société en est elle arrivée à défendre ses ennemis contre elle meme ?

C'est la manipulation des avocats et des psychiatres qui racontent l'enfance malheureuse, et la bonne conduite. On relâche les coupables très rapidement, et ils recommencent beaucoup plus qu'on ne pense. Il donne en particulier 3 exemples au parcours identique :.
Viol.prison. libéré.viol.prison.libéré. viol + meurtre. prison....
C'est aussi la manipulation des hommes politiques de droite qui jouent les gros bras sans agir, et des hommes politiques de gauche, dont le discours se résume à ceci : "elisez moi, je suis gentil".
Tous ces hommes influents de gauche, avocats, psy, intellectuels, professeurs, politiques, appliquent la "morale hors-sol". L'enjeu est d'être moral jusqu'à s'en auto-flageller (culpabilisation), sans quand même habiter dans les cités ! ...au détriment des valeurs d'avant 1970 : compétition, recherche, etc...
Pourquoi ?
Ces gens votent à gauche.

75.000 viols par an,en France!
13.000 vols par heure !
Comment en est on arrivés là ?
Les prisons sont remplies de 70.000 prisonniers, dont 43.000 maghrebins, ou descendants de maghrébin. Il ne faut pas le dire, c'est tabou ! Ne pas STIGMATISER !
Tout le monde a le droit de réussir, tout le monde est égal, dans la république des bisous.
Sauf que "les jeunes" des cités, en majorité maghrébins ou d'origine maghrébine, n'ont pas les mêmes valeurs que les autochtones : Les autochtones font la compétition au mérite. les jeunes des cités ont pour cible la société française.
De quelques milliers de maghrébins en 1960, une immigration massive, 100.000 tous les ans, nous conduisent à plus de 6 millions de maghrébins, musulmans, individus d'origine maghrébine et sub-saharienne.
12 millions de non-autochtones en France. C'est le pays européen où il y a, en pourcentage, le plus d'individus non autochtones.
Plus de 60% des délinquants sont d'origine africaine.

Les prisons, construites pour 50.000 délinquants, en accueillent 70.000. Il faudrait 300.000 places, afin de placer les individus dangereux et lesrécidivistes en prison à vie sans réduction de peine.
Les Etats Unis ont durcit les peines de prison. Et la criminalité baisse.

A quoi est due cette délinquance ?
Est ce la pauvreté, le getthoisme, l'immigration ?
Il démontre que ce n'est pas la pauvreté.
Il démontre que le getthoisme est provoqué par les individus qui veulent se regrouper en communautés.
Obertone fait le tour de plusieurs pays, et s'apercoit que quand le pays est homogène (Norvège, Finlande), le taux de criminalité est bas.
Quand l'heterogénéité est forte (Brésil), le taux de criminalité est fort.
pourquoi ? Les valeurs ne sont pas les mêmes : 15% des musulmans de France sont pour la lapidation des femmes adultères.
Les africains ont plusieurs femmes, ou des harem. Les enfants trainent partout sans qu'on s'occupe d'eux. Ils reproduisent ces schémas dans les cités.
La France des bisous a voulu faire des africains immigrés des copié-collés des Francais. Ce n'est pas possible !
En créant l'assistanat, toujours dans un but d'égalité, avec diverses allocations, non seulement ont atire ces gens là, mais on entretient leur dépendance.
Dans la Nature, les plus faibles sont éliminés, ou partent. Ce que pratiquent les jeunes des cités, mais pas l'Etat Francais !

"L'égalité, triomphe des faibles, mène à la haine de tout ce que nous appelons civilisation."

"Ils ont des kalachnikovs, nous avons le lien social".

"Rien ne change, et la pression monte !"

"Quand la réaction limite aura t-elle lieu ?"

En plus des arguments pertinents donnés, ce livre est passionnant jusqu'au bout (rare pour un essai !), et très bien écrit !

Bravo Mr Obertone !
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critiques presse (2)
Lexpress
11 mars 2013
De son petit livre orange, servi par quelques fulgurances de plume, on se souviendra avant tout d'un habile coup marketing, destiné à promouvoir les thèses les plus radicales du darwinisme social.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
24 janvier 2013
Au terme d'un saisissant et méthodique dépouillement de la presse régionale, mais aussi de références plus contestables au darwinisme social, son auteur, Laurent Obertone, un inconnu de 28 ans, y décrit l'ultra-violence qui sévirait en France, notamment dans les cités.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
De favoriser les faibles, on en vient tout naturellement à pénaliser les forts. Lorsqu'on prétend lutter « contre les inégalités », on lutte contre la réussite, c'est-à-dire contre la propriété, le pouvoir, le possédant, le méritant, le riche, l'héritier. Celui qui n'a pas pas été volé ou exclu, celui qui a été favorisé par sa roublardise, son état-civil, et sûrement ses atteintes aux droits de l'Homme. En clair, le Français qui rapporte de l'argent à la société, qui peut se targuer de sa réussite, de son patrimoine, de son histoire, de sa civilisation occidentale. Pour rééquilibrer les choses, on a décidé de le grever d'un lourd handicap. On a fait en sorte qu'il devienne, par la magie des médias, un salaud de colonialiste, esclavagiste, un pillard trop riche, trop beauf, trop raciste, machiste, homophobe, exploiteur, stigmatisant, même pas de gauche, voilà la conséquence première de la logique de fraternité appliquée au droit. Ces dernières années, l'égalitarisme, un véritable culte de l'envie, a inondé tous les compartiments de la société. Jamais autant de Français ne se sont haïs eux-mêmes. Jamais autant d'esprits à priori normalement constitués ne se sont persuadés que « tout le monde était bon » à part eux, que c'était incroyable qu'il y ait « encore des guerres et des pauvres au XXIe siècle », qu'il était urgent de « faire payer les riches », que la criminalité c'est « l'exclusion parce que l'immigration est une chance pour la France ».
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Les premières morales sont cohérentes avec nos interdictions biologiques. L'interdiction de tuer son prochain, est la formalisation légale d'une inhibition biologique. Il était à l'époque parfaitement admis que l'on pouvait tuer un criminel, ou un ennemi. En revanche, au sein du groupe, les humains n'ont pas attendu Moïse pour respecter ses commandements.
Et puis, des idées nouvelles ont émergé. Les hommes seraient égaux. Les puissants seraient donc des coupables, les faibles des victimes. C'est la morale des faibles, dont parlait Nietzsche, qui a renversé la morale biologique. Cette nouvelle morale étant basée sur l'envie, elle n'a pas manqué de partisans...
Les possédants sont devenus mauvais, coupables de renforcer les inégalités. La seule bonne morale est égalitaire. Le seul mal est d'y être opposé. En 39-45, le Mal s'est même fait un nom. Hitler est devenu l'épouvantail officiel de la morale dominante. Si vous n'êtes pas d'accord, vous êtes un nazi.
Le Bien est l'exact inverse du Mal. En Occident, c'est aujourd'hui l'idéal égalitaire, progressiste, socialiste, ses droits de l'Homme, sa démocratie, sa république, son pacifisme, son humanisme, son humanitarisme, son aide aux personnes, sa compréhension, son ouverture à l'autre, sa tolérance.
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Le téléspectateur est tellement habitué à assimiler ce que les médias suggèrent que sa réaction devient parfaitement calibrée, pavlovienne. Un individu excentrique et insupportable : « faut pas juger ». Un reportage sur des délinquants : « faut pas stigmatiser ». Un acte terroriste : « pas d'amalgame ». Ne pas tout accepter mène à l'intolérance, donc à la haine, donc à Hitler. Le téléspectateur a peur d'Hitler. Il veut donc suivre le mouvement, rester au sein du troupeau poursuivi par le grand méchant Adolf, en faisant sienne la pensée réflexe que lui impose l'écran. « Faut pas juger », adieu esprit critique. « Faut pas généraliser », adieu, intelligence. Vous pensez que le soleil va se lever demain ? Oui ? C'est scandaleux. Parce que vous le voyez se lever tous les jours, vous en déduisez, par empirisme, qu'il se lèvera demain. Sans l'avis d'un sociologue. Vous généralisez. Vous êtes un monstre.
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Combattre les inégalités ? La nature n'existe que par leur croissance. L'égalité, c'est l'empêchement de l'évolution. Les hommes n’existent que parce qu’ils sont inégaux. Ou alors ils sont morts. La société s'est faite grâce à tout ce que le progressisme s'évertue à détruire : dualité, altérité, esprit d'initiative, beauté, ordre, liberté, mérite, hiérarchie, compétition, prise de risque... L'égalité, triomphe moral des faibles, mène à la haine de tout ce que nous appelons civilisation.
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La passivité du citoyen face à un agresseur, et même face à la situation, s'explique par l'effondrement du capital social. Le confort du chez soi attend le fuyard, la consommation et la morale l'aideront à oublier et à justifier son attitude. L'agressé ? Il peut crever, voilà la vérité. Je lutte contre toutes les haines et violences, je suis solidaire et engagé, je suis Charlie, mais si défendre mon voisin de métro risque de m'impliquer, alors il peut crever.
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Laurent Obertone - Passe-sanitaire, vaccins : La révolte contre Macron. 17 juil. 2021
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