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EAN : 9782746744790
192 pages
Universités populaires & Cie (01/02/2017)
3.5/5   1 notes
Résumé :
La magie est le lieu de tous les secrets. "Reine des arts", elle joue avec le réel, les sens, la vérité, l'illusion ― toujours avec l'accord du spectateur. Dans ce texte érudit et poétique, émaillé d'anecdotes et de portraits des plus grands illusionnistes, Rémi David sonde les arcanes de la prestidigitation et offre un éclairage singulier sur son usage à des fins manipulatoires, notamment dans le monde politique. Un voyage envoûtant au pays de l'illusion, dou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le recours quotidien à des techniques issues de la prestidigitation participe à véhiculer une manière spécifique de lire le réel, une pensée unique, une vision du monde et de la société.
Grâce à elles, la télévision, la radio, Internet, les journaux, les hommes politiques, les industries, etc. , fabriquent pour nous une opinion clé en main qui correspond à ce qu'il faut penser, ce dont on doit être soi-même intimement convaincu.
Dans les médias, les événements sont livrés dès le début d'une certaine couleur... On impose et on cautionne partout une interpréttion identique. Parce que plus personne ne peut penser qu'il s'agit d'une interprétation ou que d'autres interprétations sont possibles.
Il semblerait en définitive que ce ne soit pas même le spectacle de magie qui se fasse l'écho de son époque mais l'époque elle-même qui se fasse entièrement spectacle de magie et vise à fabriquer le consentement des individus.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La magie est une théologie : elle fait apparaître des erreurs et disparaître des vérités ; elle fait croire vrai ce qui est faux, et faux ce qui est vrai ; elle montre ce qu'il faut cacher et cache ce qu'il faut montrer ; elle fait du vrai avec du faux et du faux avec du vrai ; elle met dans la lumière ce qui est dans l'obscurité et dans l'obscurité ce qui est dans la lumière
En un mot : elle ment, mais c'est sa façon à elle de dire la vérité. Ou bien alors, et c'est la même chose : elle dit la vérité, mais c'est sa façon de mentir.
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En magie, la réalité se voit remplacée par une image de la réalité.
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Hommes aux milles mains, ce que vous nous faites croire est plus réel que le réel.
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Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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