Amos Oz/5
14 notes
Résumé :
Ce roman virtuose fait alterner trois points de vue : celui de Théo, la soixantaine, ancienne gloire militaire et urbaniste brillant ayant tourné le dos aux vanités du monde pour " hiberner " dans une mutique introspection : celui de sa dynamique compagne Noa, 45 ans, professeur de littérature, âme charitable en quête d'une noble cause à laquelle dévouer sa sentimentalité excessive ; celui enfin du narrateur, chroniqueur anonyme cédant parfois la parole au " choeur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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J'ai beaucoup aimé ce roman où s'alternent les voix de Théo et de Noa, un couple quelque peu las, l'usure du temps se fait sentir. Elle, professeur, cherche à s'investir dans un projet de centre pour toxicomanes, que le père d'un de ses élèves, décédé à la suite d'une overdose, semble vouloir créer. Lui, en vieux sage retraité, voudrait l'aider ou la conseiller, mais elle ne veut pas. Ils vivent dans une petite ville nichée à l'entrée du désert. le roman est émaillé de très belles descriptions de cette nature aride. de cette langueur qui frappe un peu tout un chacun. J'ai vraiment bien aimé. Mais attention, rien de trépident. Juste le temps qui passe.
Dans une petite ville du désert israélien, un couple se déchire, il y a d'un côté Noa la professeure de littérature qui perd brutalement l'un de ses élèves d'une overdose et le père de ce jeune qui décide de financer un centre d'aide pour jeunes drogués et choisi de faire porter ce fardeau à Noa. Elle va s'y jeter à corps perdu et cela va aussi réveiller les blessures de son couple avec Théo. L'intrigue n'est pas si complexe mais propose surtout différents points de vue, le roman se veut poser et on suit la vie des personnages au fil du livre, il n'y a pas de gros rebondissements, de twist final, non ici on reste assez contemplatif de l'histoire. Cette passivité m'a dérangé, surtout qu'il y avait beaucoup d'éléments pour créer une intrigue plus dynamique comme les secrets de famille ou encore les non-dits dans le village de Tel-Kedar.
Je suis assez mitigé sur ma lecture, sur le fond ça me plaît, sur la forme un peu moins, bien qu'on ait de belles descriptions, le reste n'a pas su me toucher. Trop de longueurs dans ce petit roman qui ont eu raison de ma patience, à la fin je n'vais qu'une hâte, c'était de le finir pour passer à autre chose. J'ai quand même apprécié découvrir les us et coutumes de ce petit village, fictif ou non il sonnait vrai, chaque âme y vivant avait sa propre destiné. Pas sûr que je redonne sa chance à l'auteur vu comment je n'ai pas été happé par ce roman.
Je suis assez mitigé sur ma lecture, sur le fond ça me plaît, sur la forme un peu moins, bien qu'on ait de belles descriptions, le reste n'a pas su me toucher. Trop de longueurs dans ce petit roman qui ont eu raison de ma patience, à la fin je n'vais qu'une hâte, c'était de le finir pour passer à autre chose. J'ai quand même apprécié découvrir les us et coutumes de ce petit village, fictif ou non il sonnait vrai, chaque âme y vivant avait sa propre destiné. Pas sûr que je redonne sa chance à l'auteur vu comment je n'ai pas été happé par ce roman.
Mon premier livre d'Amos OZ : un petit roman assez mélancolique qui décrit la vie de Theo et Noa dans une petite ville d'Israël. le thème principale tourne autour de la mort d'un jeune étudiant solitaire par overdose. C'est le prétexte pour commencer à s'intéresser à la relation entre Theo, un homme de soixante ans, ancien militaire, et sa jeune compagne Noa, enseignante. Peut-être que j'attendais trop d'Oz mais, franchement le livre m'a semblé un peu ennuyeux à certains moments. J'ai l'habitude de marquer certaines parties du livre que je considère comme agréables et qui pourraient valoir la peine d'être relues, mais lorsque j'ai terminé celui-ci, il est retourné sur l'étagère comme il était venu : sans aucune page surlignée.
Citations et extraits (4)
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Vous voulez que je vous dise encore une chose ? Notre vrai problème, c'est que nous ne nous sentons jamais concernés. C'est ça le drame. L'indifférence entraîne la froideur et la mort.
On meurt plus d'amour qu'à cause de la drogue. On devrait peut-être prévoir une cure de désintoxication pour ça aussi.
Il faut vouloir. Empoigner la vie à pleines mains de peur qu'elle ne s'échappe, si vous voyez ce que je veux dire. Sinon, tout est perdu.
"Où devons-nous briller et pour qui?" lui demandais-je en silence ?
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1/10 Amos Oz : Ailleurs peut-être (France Culture - Adaptation radiophonique). Diffusion sur France Culture du 20 juin au 1er juillet 2016. Photographie : Arad. Amos Oz. 2004 © MICHA BAR AM / MAGNUM PHOTOS. La vie de tous les jours dans un kibboutz imaginaire des années 60, décrite par un des plus grands écrivains israéliens contemporains. Roman traduit de l’hébreu par Judith Kauffmann. Adaptation : Victoria Kaario. Réalisation : Jean-Matthieu Zahnd. Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière. Ce feuilleton en dix épisodes est l’adaptation du premier roman d’Amos Oz, « Ailleurs peut-être », publié aux Éditions Gallimard. Amos Oz y dépeint la vie des membres d’un kibboutz imaginaire, celui de Metsoudat-Ram, dans les années soixante. Sur le fil d’une année, Ezra, Reouven, Bronka, Noga et les autres, s’aiment, se trompent, se quittent, font des enfants, légitimes ou pas. Et ces drames intimes qui jalonnent le récit n’entravent en rien la marche de la vie collective, rythmée tant par les célébrations communistes que par les rumeurs qui empoisonnent la vie des villageois.
1er épisode : Un village idyllique, Messieurs-dames
2ème épisode : Le charme de la banalité quotidienne
3ème épisode : Le Premier Mai
4ème épisode : Puissance du mal
5ème épisode : Deux femmes
6ème épisode : Soirées poétiques
7ème épisode : Un personnage diabolique
8ème épisode : Tu es à nous
9ème épisode : Idylle familiale
10ème épisode : Tableau final
Avec :
Violaine Schwartz, Quentin Baillot, Jean-Gabriel Nordmann, Evelyne Guimmara, Mohamed Rouabhi, Christine Culerier, Rebecca Stella, Nicolas Lê Quang et bien d’autres
Bruitage : Sophie Bissantz
Equipe de réalisation : Bernard Lagnel et Anil Bhosle
Assistante de réalisation : Julie Gainet
Source : France Culture
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Amos Oz (1939-2018) R.I.P
Mon père parlait 11 langues, mais il a fait mon éducation en Hébreu, j'étais alors un « petit chauvin déguisé en pacifiste». Un «nationaliste hypocrite et doucereux », un « fanatique », qui jouait à la guerre et s’enflammait contre les Anglais et les Arabes, j'étais, j'étais, comme une panthère dans la .....?......
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