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EAN : 9782235023030
193 pages
Tallandier (13/09/2001)
3.4/5   10 notes
Résumé :
Conseillère historique pour le film de Pitof sorti en 2001 où Vidocq est incarné par Gérard Depardieu, Marie-Hélène Parinaud a utilisé la considérable documentation qu'elle a réunie à cette occasion pour écrire la vie, ou plutôt les vies, de François Vidocq.
Exerçant tous les métiers (marin, imprimeur, acteur, acrobate...), emprisonné, évadé de manière rocambolesque du bagne de Brest, il est resté dans l'histoire comme un étonnant chef de la sûreté de Paris e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
L'irruption du policier, du forçat au grand coeur dans la littérature : C'est lui. François Vidocq ! Cet homme aux vies multiples qu'il en deviendrait presque irréel et au destin incroyable ! Car oui, Vidocq a fasciné tous ses contemporains, peu importe à quelle classe sociale ils appartenaient, tous les français de son époque ont entendus parler de lui, beaucoup l'ont haï, certains l'ont craint, d'autres l'ont adoré, mais une chose est sûre : ils ont tous été admiratifs de cet homme ! Et je crois que c'est toujours le cas actuellement non ? Vidocq évoque encore ce bandit au grand coeur devenu pourfendeur des crimes et criminels en tout genre, ce bagnard en rupture de banc à la moralité exemplaire, ce chef de la sûreté de Paris qui ne fera confiance qu'à ceux de son équipe, d'anciens parias, comme lui, maîtrisant les règles du « milieu ». L'infiltration, le renseignement, c'est encore lui et cette approche « scientifique » des enquêtes également…

Cette vie, digne d'une fiction, ne pouvait qu'éveiller l'imagination des romanciers qui ont largement pioché dans ses aventures rocambolesques et ses multiples évasions. Je vous laisse les découvrir.

J'ai appris beaucoup en lisant Marie-Hélène Parinaud et j'ai aimé cette fin qui clôt le livre sur son dernier combat.

« Docteur, je me suis échappé de bien des pièges et de menaces dans mon existence, mais vaincre le choléra reste la plus difficile de mes évasions. »

Je ne ferais qu'un reproche à ce livre : il n'est pas assez romancé à mon goût. Entre biographie et roman, je pense que Marie-Hélène Parinaud n'a pas su choisir, ce qui a généré en moi un sentiment de déception, qui n'a pas tardé à disparaître, mais malgré tout, j'avoue que cela m'a empêché de rentrer complètement dans les aventures de François Vidocq. Voilà pour le petit « moins », mais ce n'est vraiment que du pinaillage, alors, ne vous arrêtez pas à cela.

J'ai appris beaucoup sur Vidocq et sa vie est tellement inouïe, qu'on se dit que nos grands auteurs auraient eu tort de ne pas s'en inspirer...
Lien : http://page39.eklablog.com/v..
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Vidocq, une figure historique de la France, mais pas parce qu'il était roi ou féroce combattant. Vidocq, c'est un ancien taulard récidiviste enclin à l'évasion (coupable "entre autres" de contre banditisme à une époque où l'embargo sur les produits anglais faisait rage) devenu flic et détective de haut-vol, terreur des criminels et meilleur allié des victimes. Une destinée unique, une vie riche pleine de rebondissements racontée par Marie-Hélène Parinaud...

Bien évidemment, on en apprend beaucoup sur le personnage et sa vie, sur toutes les péripéties qui l'ont conduit à son statut légendaire. Parinaud ne fait pas l'impasse sur les coups bas et trahisons et relate sans parti pris trop poussé le destin singulier de cet homme, tout en décrivant admirablement les conditions de vie de l'époque, surtout à Paris. de quoi susciter une vraie mine de dégoût en pleine lecture ! Y passe, sans oublier, une présentation accablante de la police de l'époque, inactive face au crime mais très fière d'elle-même, et les manipulations des gouvernements successifs.
Ce livre est vraiment intéressant, si on s'arrête uniquement sur son contenu. La forme n'est pas indigeste mais a souvent de quoi laisser pantois, avec un enchaînement constant d'évènements sans réelle pause, une formulation qui laisse peu de temps à la réflexion, voire à la compréhension tant de nombreuses phrases se suivent sans lien, ou tant les causes à effets ne sont pas claires. Oui, souvent il faut relire quelques phrases, revenir en arrière pour comprendre pourquoi on passe du coq à l'âne.
Et puis... Marie-Hélène Parinaud a une conception bien particulière de l'utilisation de la ponctuation. Non attendez je me corrige : son utilisation de la ponctuation est tout bonnement mauvaise, fausse, commençant des phrases pour ne pas les finir, lançant bon nombre d'anacoluthes, balançant des virgules pas au bon endroit, utilisant les points de manière suspecte, et j'en passe. Je ne comprends pas que personne soit repassé derrière en 2001 pour dire "WTF". Y a-t-il eu correction ???
Moi je le dis en tout cas : WTF !!
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Un très bon livre qui retrace la vie de François Vidocq, qui passa en quelques décennies de bagnard à chef de la Sureté. On survole sa vie de bagnard, s'attardant sur ses multiples évasions, pour passer à son rôle d'enquêteur dans les rues parisienne du 18ème siècle. Personnage très intéressant, il a inventé beaucoup de chose et surtout une nouvelle manière de poursuivre une enquête. Tour à tour encensé et décrié, il n'en fait qu'à sa tête, mais le fait bien.
Ce livre est simple et agréable à lire avec quelques dialogues en argot de l'époque.
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J'avoue que je n'ai pas trop aimé et pourtant je suis une grande amatrice des personnages historiques. Là, ce qui m'a dérangé c'est que l'on passe très vite du coq à l'âne, d'un évènement à un autre. Bref, je ne suis pas très objective sur le coup.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il tire tant qu’il peut sur sa bouffarde et en un instant un nuage de fumée entoure les deux hommes, empêchant le gardien de dévisager le passant. Sur un merci désinvolte, Vidocq passe la porte et s’en va d’un pas nonchalant.
Il est à peine au premier tournant de la route qu’il entend le canon, trois coups. Le « tonnerre de Brest » signale qu’un bagnard s’est évadé. Attention maintenant aux chasseurs de primes. Cent francs à gagner pour qui ramènera le fugitif. Partout dans la campagne, des paysans s’arment de faux et de fusils. Ils battent jusqu’aux genêts pour voir si aucun bandit ne s’y dissimule. L’un d’eux passe près de Vidocq et lui fait un aimable signe de tête. Un marin qui fume paisiblement et porte un foulard, d’où dépassent des cheveux en queue, ne peut évidemment pas être un bagnard !
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J’aurais pu rester soldat devenir général, un Marceau, un Kléber, et gagner un bâton de maréchal, au lieu de cela…
— Vous êtes devenu François Vidocq. Un véritable héros !
— Allons donc, un héros. Comme vous y allez docteur…
— Tous ceux qui ont entendu parler de vos exploits sont fascinés. On ne compte plus vos évasions, votre réussite est un exemple. Personne n’a vécu d’aventures aussi incroyables que les vôtres. Envoyé injustement au bagne, vous n’avez cessé de vous évader et de proclamer votre innocence et vous avez gagné, elle a été reconnue. N’importe qui s’en serait tenu là mais pas vous ! Cela ne vous a pas suffi, vous êtes devenu le chef de la Sûreté. Du bagne à la police, quel romancier pourrait imaginer une telle existence ! »
Et pourtant, c’est toute l’histoire de ma vie.
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La porte s’ouvre et une servante affolée se précipite dans la chambre.
« Quel temps épouvantable ! Je vais fermer la fenêtre.
— Non ! » lui intime d’une voix grave, le colosse qui gît, terrassé, au fond du lit.
Comme revigoré par la fraîcheur soudaine qui envahit la pièce, le malade trouve la force de se redresser sur ses oreillers poissés de sueur. Tournant son visage vers ce souffle puissant, il écoute rouler l’orage et rebondir la pluie contre les vitres et le plancher. Son regard si morne quelques instants auparavant, s’éclairât au fur et à mesure que les éléments se déchaînent. Quelques éclairs zèbrent une voûte devenue soudain noire.
« Un temps à ne pas mettre un chrétien dehors », grommelle la servante, navrée devant son plancher mouillé.
« Le ciel m’appelle », murmure le mourant avec un léger rictus.
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