Je poursuis ma lecture des uchronies en bande dessinée de la collection Jour J avec le onzième volume : La nuit des Tuileries.
" 1795. Depuis l'évasion spectaculaire de la famille royale, la France est en proie à la guerre civile.
Marie-Antoinette, régente du royaume après la mort de
Louis XVI, est parvenue à mener au combat une armée redoutable, commandée par un mystérieux général. L'armée royale est à présent aux portes de Paris. Pour éviter un ultime bain de sang, un plan désespéré naît dans l'esprit de Danton ... "
L'uchronie commence en 1791, lorsque la famille royale s'enfuit des Tuileries en ... montgolfière !
Louis XVI,
Marie-Antoinette, le dauphin et le comte de Fersen, le présumé amant de la reine, échappent à la foule qui envahit les Tuileries et parviennent à la frontière allemande, mais le roi a été touché et ne survit pas à ses blessures.
Marie-Antoinette assure la régence pour son fils, sous le regard de comtes de Provence et d'Artois, les frères cadets du roi défunt.
Quatre ans plus tard, l'armée contre-révolutionnaire a repris du terrain et s'apprête à reconquérir Paris, sous la houlette d'un général mercenaire engagé par la régente. A Paris, Danton veut empêcher les excès de
Robespierre et ses amis et embauche le cambrioleur Vidocq pour une mission secrète.
Dans cet album, on croise donc Vidocq, Danton,
Robespierre, Fouché,
Louis XVI, Louis XVII,
Marie-Antoinette, les futurs
Louis XVIII et Charles X, mais aussi
Bonaparte, le fameux général au service de la famille royale.
Le récit est plutôt rythmé et sympathique, et cette histoire alternative de la Révolution Française est plutôt bien vue. J'ai bien aimé cet album, au dessin sobre mais efficace, et riche en personnages emblématiques de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration. Un petit plaisir sympathique, en somme !