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EAN : 978B09M8XDZ22
282 pages
Librinova (19/11/2021)
4.5/5   8 notes
Résumé :
Pour le commissaire Bénédict Lorfeuvre, la paperasse de l’administration policière des années 1960 est un vrai calvaire. Pour coffrer un truand, il faut remplir quinze documents, et plus moyen de mener un interrogatoire musclé ! C’est décidé, il démissionne pour créer sa boîte de détectives privés ! Et pour sa première enquête, il doit élucider la découverte du corps d’une bonne sœur, un couteau planté dans le dos et le feuillet d’une mystérieuse organisation dans l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
• « 𝙋𝙤𝙪𝙡𝙚𝙩 à 𝙡𝙖 𝘿𝙞𝙖𝙗𝙡𝙚 » 𝙙𝙚 𝙉𝙞𝙘𝙤𝙡𝙖𝙨 𝙋𝙚𝙡𝙡𝙤𝙡𝙞𝙤, 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞é 𝙘𝙝𝙚𝙯 𝙇𝙞𝙗𝙧𝙞𝙣𝙤𝙫𝙖 𝙚𝙣 𝙖𝙪𝙩𝙤-é𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣.

• J'attendais de pouvoir lire ce premier volet des aventures du détective Lorfeuvre avec impatience, celui-ci m'attendant bien sagement dans ma liseuse, après la lecture du sublime deuxième volet : « Mort au rat ». J'ai eu la chance d'être contacté par son auteur au mois d'avril, celui-ci m'ayant gracieusement proposé de m'envoyer ce premier tome qui me faisait de l'oeil, pour cela, je l'en remercie encore !

[𝙻𝚎 𝚕𝚒𝚟𝚛𝚎]

• Je n'ai certainement pas été déçu de cette lecture, qui m'a rappelé de très bons souvenirs datant d'une période de ma vie où j'avais eu l'occasion de lire quelques bons petits polars. Un grand plaisir que de retrouver les détectives de l'agence Lorfeuvre, ainsi que la ravissante Béatrix dans un rôle certes plus modeste, mais qui est progressivement l'annonciateur de sa future importance. L'ambiance générale du roman y est toujours sympathiquement singulière, même si beaucoup moins marquée que sa suite. Ce premier volet est d'une certaine façon plus sage dans son humour, le ton s'en retrouvant plus sérieux et noir, chose qui ne m'a pas dérangé.

• L'histoire est, tout comme celle du roman suivant, véritablement addictive et entrainante, on se prend très rapidement au jeu de l'auteur. La narration du point de vue des deux camps est toujours aussi efficace, les personnages toujours aussi charismatiques, avec des personnalités bien développées. On sent que l'auteur était progressivement en train de cuisiner son plat à la bonne sauce, ajoutant petit à petit les ingrédients qui feront de sa série policière un OLNI [Objet Littéraire Non Identifié]. le dressage de la table est quasi-impeccable, l'auteur apportant les petites modifications adéquates dans le futur. L'auteur se confectionne un style particulièrement unique au fil des chapitres.

• La couverture est encore une fois vraiment sympathique ! Les deux camps s'opposant y sont bien définis, et l'on peut y deviner quelques indices quant aux événements du récit. Et pour le coup, on discerne bien le visage de rapace du détective décrite dans le livre ! le choix des couleurs est lui aussi bien trouvé. Un style qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui pour ma part marche de manière efficace.

[𝙻𝚊 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝 𝚟𝚘𝚒𝚡 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚏𝚒𝚗]

• Un bon petit délire ayant satisfait mes attentes. Un peu moins marquant que son deuxième volet, ce roman reste détonnant. Entre la réception de ce premier tome et l'écriture de ce commentaire, j'ai remarqué qu'un troisième volet avait pointé le bout de son museau.. Un rendez-vous à ne pas rater, assurément !

𝙻𝚎 𝚍𝚒𝚊𝚋𝚕𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚎𝚗𝚏𝚒𝚗 𝚛𝚎𝚗𝚝𝚛é 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚜𝚊 𝚋𝚘î𝚝𝚎, 𝚛𝚎𝚜𝚝𝚎 𝚎𝚗𝚌𝚘𝚛𝚎 à 𝚎𝚗𝚏𝚎𝚛𝚖𝚎𝚛 𝚌𝚎𝚕𝚞𝚒 𝚚𝚞𝚒 𝚕'𝚊 𝚘𝚞𝚟𝚎𝚛𝚝𝚎.. 𝙻'𝚎𝚗𝚚𝚞ê𝚝𝚎 𝚜𝚎𝚖𝚋𝚕𝚎 𝚕𝚘𝚒𝚗 𝚍'ê𝚝𝚛𝚎 𝚝𝚎𝚛𝚖𝚒𝚗é𝚎..
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Premier tome de la série de polars autour de Benedict Lorfeuvre, ancien flic reconverti en détective.
J'avais démarré par le tome 3 qui m'avait bien plu, et j'ai donc décidé de reprendre l'histoire par son début.

Lorfeuvre vient juste de démissionner de son poste de commissaire pour ouvrir sa propre agence de détective. Grâce aux bonnes relations qu'il continue d'entretenir avec le 36 quai des orfèvres, les collaborations futures sont déjà prévues lui permettant de voir venir.
Au lendemain de sa pendaison de crémaillère, une nonne se fait sauvagement poignarder. le crime est revendiqué par une mystérieuse association qui a tout l'air d'une secte. Lorfeuvre est donc très vite sur le pied de guerre, en compagnie de deux de ses anciens collègues qu'il a déjà recrutés et qui le rejoindront dans le privé d'ici quelques jours.

Ce tome a quelques défauts des premiers romans. Tout d'abord, la mise en situation historique est très perfectible. Je sais qu'on est dans les années 60 mais sans cela, aucune information, exceptée la référence à un film de Claude Autant-Lara, ne permet au lecteur de situer le récit si ce n'est qu'il n'y a pas d'internet et que les téléphones ont des fils. Ensuite, la construction des personnages est assez sommaire et je me suis surprise à quelques reprises à me souvenir du troisième tome pour mettre un éclairage sur le premier; plutôt inédit comme expérience. Enfin, on ne sent pas encore la patte de l'auteur. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, mais tient la route tout de même. Cependant, par rapport à ce que j'ai pu lire dans le troisième tome, cet opus manque cruellement de cet humour qui a fait toute la saveur de ma première lecture.

J'ai la chance de savoir que l'auteur va s'améliorer avec le temps, que les dialogues gagneront en saveur, qu'il va me faire rire, que l'argot va faire son apparition et qu'il osera certaines scènes cocasses là où on sent dans ce premier tome qu'il s'est retenu.
Me reste plus qu'à lire le deuxième tome et à espérer qu'il en rédige un quatrième!
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Se plonger dans le premier polar d'un auteur autoédité est du même tonneau qu'envisager de prendre un bain dans la manche au mois de février, depuis une plage de galets balayée par le vent. On y rentre à l'orteil. En tant qu'auteur, la chasse à la coquille est devenue une seconde nature.
Dans le cas du Poulet à la diable, mon cerveau s'est détendu au bout de trois pages. le taf est fait et bien fait, on sent les heures de corrections derrière.
Les lecteurs le savent, il y a autant de styles de polars que de mouvances hard rock/métal. Ceux qui rechercheront du glauque, du sanglant, de la spirale infernale, de la ventilation de tripes, de la dégringolade dans les tréfonds de l'âme humaine passeront leur chemin. Ceux qui n'aspireront qu'à autopsier les incohérences d'une tripotée de témoins feront de même.
Avec Poulet à la diable nous vient l'impression assez plaisante de se plonger dans un univers de bande dessinée de l'école franco-belge, celles que suivais semaine après semaine dans Tintin ou Spirou étant gosse. Un monde non anxiogène, où s'y baladent des gentils et des méchants, le long d'une chouette promenade riche en rebondissements. Ici, on fume au revolver, et non au Glock 17 en polymère avec rail Picatinny, chargé à la pointe creuse 9 mm Parabellum. Ici, le sang ne fait pas de tâches et le héros s'en sort à peu près indemne. Ici, les pépées sont fignolées à la louche et sentent bon.
Je ne vais pas me lancer dans un quatrième de couverture ; l'ultime fois que j'ai tenté un résumé, c'était il y a plus de trente ans un jour de juin et de Bac, et je me suis pris une taule. Certaines expériences marquent.
Soyons honnêtes, ce livre n'est pas le pavé du siècle. Il ne révolutionne pas le roman policier, n'apporte pas un éclairage nouveau sur l'être humain, il y est utilisé une ponctuation normale, et non pas un unique point en guise de dernier caractère, et on n'y découvre encore moins les arcanes de la neurochirurgie ou de la nanotechnologie. Moi, j'ai envie de vous dire, et alors ? Poulet à la diable se contente de nous offrir une poignée d'heures détendues en nous racontant une bonne histoire et, ça, plus que tout le reste, est pour moi l'essentiel dans ce que je demande à un bouquin après ma journée de boulot.
Cette semaine, j'attaque le tome suivant.
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À Paris, dans les années 1960, des poulets sont face à des renards, le sang aux babines... Bienvenue dans « Poulet à la Diable » premier tome de la série Lorfeuvre de Nicolas Pellolio !

Polar vintage entre humour et secte j'ai adoré ma lecture !

Je vous l'assure, ce roman sait parfaitement doser entre humour, horreur et cynisme, rien n'était à côté de la plaque, on peut sourire et après redescendre en deux phrases, c'était parfaitement dosé !
Le rythme est soutenu mais on suit parfaitement l'enquête entre nos flics/détectives et les fanatiques, on a toutes (on croit !) les informations et le but sera de découvrir comment les poulets mènent l'enquête ! Et au fur et à mesure on en découvre toujours plus, on s'enlise et c'est vraiment prenant !
Autant le préciser, la plume de Nicolas Pellolio se lit super bien, c'est fluide et agréable. On ressent bien les années 60, au fond comme aujourd'hui mais sans technologie.

Bref, c'était vraiment une super découverte que je recommande ! J'ai adoré suivre les personnages dans cette enquête, et en plus c'est un T1 !
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J'ai lu le tome 2 dans le cadre du prix des étoiles de Librinova et j'avais été vraiment très agréablement surprise par ce livre,
l'auteur , très gentiment, m'a proposé de lire le tome 1 ce que bien entendu je ne pouvais pas refuser.

Et bien de nouveau c'est un vrai bonheur de lecture.
C'est drôle, très enlevé, rythmé à souhait avec des personnages hauts en couleurs et une intrigue qui est vraiment très originale.

J'aime beaucoup cette immersion dans un Paris populaire aux détours bien ténébreux. le commissaire Hortefeux devenu détective vaut vraiment le détour tant par son langage que pas son approche psychologique. Que dire de ses adjoints! Ils sont également pas piqués des hannetons et c'est un vrai bonheur de les suivre.

L'écriture est absolument addictive, tant par sa fluidité que par le côté argotique qui est vraiment savoureux.

En résumé… si vous aimez les atmosphères à la San Antonio , foncez vous ne le regretterez pas.

Merci infiniment à Nicolas Pellolio pour cette lecture que je ne peux que recommander.
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Alors, poulet ? Quand tu rigoles, tes abdos te chatouillent et te gratouillent ?
- Ris toujours, poulette ! Tu m'as eu une fois, mais là, pour l'instant, c'est moi qui mène le bal.
- Tu veux me faire danser, mon poussin ?
- Pourquoi pas ? Je ferai attention à bien t'écraser les pieds, crois-moi.
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- Vous partez à la chasse à la blonde! déclara Lorfeuvre en entrant dans son agence.
- Chouette, patron! Paillefer et moi étions justement à court de cette espèce, plaisanta Racicot.
- Oui, mais attention, celle-ci possède la beauté de la biche, la douceur d'un rhinocéros et la gentillesse d'une hyène affamée. Va vous falloir un fusil à éléphants.
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L’agence de détectives tenue par trois ex-policiers dont un ex-commissaire avait rapidement fait parler d’elle, de bouche à oreille, de commerçant à bourgeois et de tapineuse à truand, créant un sentiment de sécurité chez les uns et de panique chez les autres. Le mot passa de rue en ruelle : en plus de la brigade criminelle, ils allaient devoir compter avec ces trois durs à cuire.
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Videos de Nicolas Pellolio (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Pellolio
Petite vidéo de présentation du deuxième tome des aventures de Lorfeuvre et son équipe. Cette fois-ci, dans "Mort au Rat", ils seront confrontés à un vicieux mafieux. Heureusement pour eux, une nouvelle recrue leur sera d'une aide précieuse.
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Qui chantait ceci en 1977? On a tous dans le coeur une petite fille oubliée Une jupe plissée, queue de cheval, à la sortie du lycée On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usé Un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Un truc qui me colle encore au cœur et au corps Everybody's doing a brand-new dance now Come on babe do the locomotion I know you gonna like it if you give it a chance now Come on babe do the locomotion

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