1917.
Winston Dover Smith découvre à quel point, il ne fait pas bon être un étudiant de première année à Eton. N'étant pas du même rang social que la très grosse majorité des étudiants (
il est boursier) il va devenir le souffre-douleur de « Bismark », l'étudiant qui est le leader des étudiants de dernière année. Les châtiments corporels ne manqueront pas ! Les humiliations non plus ! Va-t-
il être en mesure de résister ? Saura-t-il aussi modérer ses sentiments amoureux envers
Julia Wilkinson, l'épouse d'Adam, directeur du collège qui l'a formé et qui paie ses études à Eton ?
Critique :
Anna continue de découvrir l'autobiographie de Winston Dover Smith dont elle a hérité bien malgré elle. Elle n'est plus trop pressée de quitter la montagne et la chambre d'hôtel qu'occupait ce même Smith tant elle est plongée dans ses écrits et a envie de retrouver les traces de ce mystérieux écrivain.
Reprenons le cours de l'ouvrage de Dover Smith. Nous voilà à Eton en compagnie d'un Winston qui cherche sa place dans un milieu dont il n'est pas issu. C'est là qu'il va faire la connaissance de
Aldous Huxley (
Le meilleur des mondes) l'un de ses professeurs et d'Eric Blair que nous connaissons mieux sous son nom de plume de
George Orwell (
1984) étudiant très contestataire dont il sera fort proche.
Il n'échappera pas à un certain snobisme et prendra de plus en plus de distances à l'égard de sa pauvre mère qui en pâtira beaucoup.
Ses sentiments amoureux pour
Julia Wilkinson vont conduire à un drame.
Christian Perrissin continue de nous balader dans cette « autobiographie d'un auteur que le temps a oublié malgré sa vie extraordinaire ». On retrouve avec plaisir les dessins et les couleurs sépia (mais pas que) d'un Guillaume Martinez très en forme.
Encore un album formidable ! Que demander de plus ? … La suite évidemment !