Le fils de l'Ursari

Résumé : Ciprian et sa famille vivent sans richesse dans un pays où tous les détestent ; ils font des spectacles durant lesquels le père se bat contre un ours et ils volent pour pouvoir vivre et manger. Un jour, ils signent un contrat plus que douteux et partent vivre à Paris (enfin, dans les quartiers pauvres).

Critique : le personnage de Ciprian est sympathique, ainsi que celui de madame Baleine. La description de la pauvreté est à la fois simple et agréable. Ce roman est optimiste. Cependant, il se révèle un peu trop optimiste, et tout est prévisible. Pour un livre supposé être réaliste, tout se passe trop bien : peu de conséquences aux actes, coïncidences pas très crédibles et enfin méchant inutiles. le livre peut ainsi se révéler décevant, mais l'histoire reste passionnante.

Enora

J'ai commencé le Prix Farniente 2018 par celui-là car, en littérature, le nom de cet auteur (comme Marie-Aude Murail, Anthony Horowitz, Jean-Claude Mourlevat... - c'est marrant je constate que je suis très "prénoms composés" en littérature de jeunesse - Bref il fait partie de ces auteurs qui, quand je vois leur nom) je sais que le roman sera AU MINIMUM agréable à lire. Et bien c'est à nouveau le cas et même plus que ça. le fils de l'Ursari traite d'un sujet peu joyeux : des "roms" exploités et qui débarquent en France en devant voler pour survivre. Pauvreté, exploitation, désillusions, violence... Pas forcément un cocktail très réjouissant. Mais... L'auteur a du talent (c'est le moins que l'on puisse di... écrire!) et il y ajoute DU RÊVE (le narrateur est un surdoué, on le comprend petit à petit et il va découvrir les échecs au jardin du Luxembourg et, surtout, 4 Français merveilleux d'ouverture d'esprit et de bienveillance à son égard) il y ajoute de l'HUMOUR (un humour tendre pour parler notamment de cet ursari qui tient absolument à introduire son spectacle de rue dans une région pauvre située aux environs de la frontière roumano-hongroise par "lédizengentlemen" au cas ou des touristes étrangers seraient présents... Et puis il y a ces nuances et ces réflexions sur ces voleurs de cuivre que l'on condamne si vite lorsque Cip discute avec Madame Beauzyeux de ce qu'est le vol et de ce que sa famille peut faire pour survivre si elle ne vole pas. le fameux "ils n'ont qu'à chercher un travail" est risible lorsqu'on lit ce roman... Bref, c'est intelligent, émouvant, drôle et original. A part ça, rien d'extraordinaire... Ah si! Sa taille fera peur à mes élèves (je le sais :( ) mais... C'est écrit grand et donc très vite lu!
Lien : http://www.de-lire.be/

Ciprian vit avec sa famille dans une caravane. Son père est montreur d'ours. La vie est difficile, les gens ne veulent pas d'eux dans leur village. Alors, lorsqu'on leur propose de partir à Paris où l'argent coule à flot, ils acceptent. C'est le début d'une vie faite de mendicité, larcins, violence. Tout ce qu'ils "gagnent", ils le reversent aux passeurs. Mais Ciprian découvre au jardin du Luxembourg, un jeu qui le captive et dont il mémorise chaque partie, les échecs. Il va alors faire la rencontre de Madame Baleine et Monsieur Enorme. Ils vont lui offrir une nouvelle vie.
Très beau roman sur un sujet toujours d'actualité, sur la prédestination, sur la bienveillance, sur les traditions.
Niveau : 12ans bon lecteur

Très beau roman sur la différence et le vécu des gens du voyage. Qui met aussi des mots sur ce que l'on ne voit pas ou ne sait pas de ces trafics qui amènent les personnes dans des situations catastrophiques et très difficiles à vivre. Cela remet aussi de la vérité dans les croyances populaires.

le fils de l'Ursari, Ciprian, est un jeune narrateur très observateur, il est aussi très intelligent. L'aventure est très accrochante et fait réfléchir sur le cas des migrants et de l'injustice envers eux. Nous avons aimez cette histoire qui est à la fois passionnante mais aussi originale.

Le thème du roman ne m'emballait pas à priori et, pourtant, cela a été une bonne surprise. Les personnages sont touchants et hauts en couleurs. Même si le dénouement n'est pas du tout crédible, cette lecture a été un agréable moment et j'en garderai un bon souvenir.

Nous sommes donc en Roumanie, au début du roman, et plus précisément dans une famille d'Ursari, qui sont montreurs d'ours depuis toujours. A la suite d'un enchaînement d'événements malheureux, deux membres de la mafia roumaine proposent à la famille de quitter la Roumanie pour la France, moyennant une importante somme d'argent à rembourser rapidement. Alors que la coquette Vera s'attend à découvrir la luxueuse Paris, ils sont hébergés dans un bidonville en banlieue éloignée. A partir de là, toute la famille doit se débrouiller pour survivre.
Nous suivons plus spécifiquement le parcours de Ciprian, notre héros, qui se découvre une aptitude exceptionnelle pour les échecs, en observant les joueurs du jardin du Luxembourg. Cela va lui permettre de rencontrer quelques personnes bienveillantes qui lui enseigneront les règles du jeu ainsi que l'amour de la langue française.

J'ai été particulièrement séduite par la deuxième partie du roman, à savoir celle concernant l'arrivée de la famille en France. Par exemple, on leur dit qu'on leur a trouvé du travail alors qu'ils découvrent la mendicité. Cela interroge sur les conditions d'accueil de ces populations.

Dans l'histoire on parle d'une famille romaine qui a certaine particularité est qu'elle est nomade.

Je n'ai pas très apprécié ce livre. Dans l'histoire il y a sois trop d'action et après plus du tout. J'ai pas compris l'histoire car je trouve que les gens n'accepte pas d'autres personnes car ils sont différent.

Le fils de l' ursari

Xavier- Laurent- Petit

Une famille d' ursari vagabonde de villes en villes en se faisant chasser a chaque fois arrivant a cours d'options, ils découvrent Zslot et Lazlo qui leurs serviront de passeurs pour aller en France ou, parait il il y a du travail et plein d'argent a gagner.
Au Luxembourg , Cipryan,le cadet,découvre qu'il est très intelligent et qu'il est capable de rejouer chaque partie d' échec qu' il a vue et d'apprendre tout les mots de robert- le- dictionnaire.

L'histoire m'a plus, le thème et les personnages aussi.pour moi, l'auteur fait découvrir au lecteurs que la vie des migrants n'est pas facile et qu'elle peut le devenir encore plus.

Théo.B

Ciprian Zidar, fils d'Ursari (montreur d'ours), vit dans une caravane avec sa famille. Il voyage de villages en villages où très vite ils sont chassés jusqu'à ce que leur voiture rende l'âme. Afin de sauver leur liberté, ils acceptent le marché malhonnête d'un passeur qui leur promet la fortune en France, à Paris. Mais une fois sur place il leur faut travailler de plus en plus (voler) pour rembourser leur dette qui augment chaque jour. Ciprian finit par découvrir la parc du Luxembourg, où des gens jouent à un drôle de jeu, "lézéchek". Cette découverte pourrait-elle changer l'avenir de Ciprian et de sa famille ?

C'est un très bon livre sur la dure vie des gens du voyage, le rejet qu'ils subissent, leur condition de vie, les moyens malhonnêtes des passeurs pour rendre ces gens esclaves car ils ne peuvent jamais rembourser. La découverte des échecs et l'école permettent à Ciprian de découvrir autre chose.

Sébastien DB

Mammadou (la mère et mandiante spécialisée), Dimetriu (le frère voleur), Daddu (le père montreur d'ours), Vera (mendiante professionnelle), Gaman (l'ours) et Ciprian (l'apprenti de Dimetriu) : c'est l'histoire d'une famille pauvre, qui pour subvenir à leurs besoins fait des spectacles de combats avec des ours. Un jour, ayant assez d'être poursuivis par la police, cette famille décide de se réfugier à Paris. Chacun trouve un nouveau travail : le père devient ferrailleur, la mère et la fille Vera deviennent des mendiantes professionnelles, Dimetriu lui est devenu emprunteur de porte-feuille et Ciprian, apprenti. Ciprian s'aperçoit vite qu'il sait jouer à un jeu dont il n'a jamais jouer (le tchèquématte) c'est à partir de là que commence l'aventure de Ciprian.

Faiza de la Team Fayard

Un livre qui raisonne en moi par son histoire. Crispian arrive en France installé avec sa famille dans une zone sans nom, aux conditions sanitaires déplorables. Les membres de sa famille et lui travaillent dur pour rembourser le passeur qui leur a permis de venir, mais cela ne suffit pas et les dettes s'accumulent. Différentes sortes de harcèlement sont alors mis en place pour les contraindre à payer. C'est par la volonté d'apprendre, l'observation de Caspian que cette famille va petit à petit s'en sortir. Un enfant étranger qui ne maîtrise pas la langue, va l'apprendre en quelques mois, et va permettre, par son travail au niveau des échecs, à certains de ses membres de s'insérer dans la société. C'est un livre qui ne peut qu'émouvoir et qui nous montre que la lecture, l'observation, l'analyse permettent de combattre contre les plus hargneux.