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267 pages
Grasset - Fasquelle (01/01/1967)
5/5   1 notes
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'ouvrage porte en exergue :
"Ces récits ne sont pas du temps d'aujourd'hui mais d'avant juillet 1936, du temps de ma vie d'Espagne." J.P.
En mettant ces mots en tête de son récit « de cape et d'épée », paru en 1938, Joseph Peyré prend ses distances avec l'Espagne profonde, éternelle, qu'il aime profondément, et celle qui, après 1936, a changé de tête, et a basculé « du côté obscur » comme dirait Luke Skywalker.
Joseph Peyré a une relation très forte avec l'Espagne : d'abord, il en est voisin. Son village natal, Aydie, se situe au nord de Pau, à une soixantaine de kilomètres de la frontière. Ensuite il a fait des études à Valladolid, où il a pu découvrir et approfondir les grands textes de la littérature et de la culture espagnoles ; enfin son travail de journaliste, correspondant de plusieurs quotidiens français, concrétisé par de nombreux voyages et séjours à Saragosse, Séville ou Madrid, lui ont permis d'enrichir sa culture d'hispaniste, et d'observer « au plus près » la vie du pays et de ses habitants, leurs coutumes et leurs mentalités. Et ainsi d'intégrer, en quelque sorte, une part de l'âme espagnole.
« de cape et d'épée » comme le nom ne l'indique pas, ne fait pas allusion aux bretteurs illustres du temps des Mousquetaires, ou de Lagardère, mais bel et bien à la corrida, ce phénomène culturel qui, selon qu'on le regarde d'un côté ou de l'autre, apparaît comme un art, ou une boucherie.
Les huit textes qui constituent ce recueil sont un hommage non pas à « l'art tauromachique » mais aux hommes qui le pratiquent au quotidien :
« Mon dessein n'était pas de raconter des courses, mais l'aventure de la cuadrilla [cuadrilla : petite troupe, sous l'autorité du « matador », formée par les « peones » et les « picadors »]. J'ai découpé dans la fatigue de la route et les vicissitudes des huit compagnons de galère, les quatre actes du week-end de représentation de la tournée, veille d'armes, matin, habillage, combat ».
Il ne s'agit donc pas d'un roman (comme « Sang et lumières » ou « Guadalquivir ») sur le thème de la corrida, mais plutôt un reportage en forme d'hommage à ces hommes qui ont choisi ce métier où ils mettent leur vie en jeu.
C'est bien dans le genre de Joseph Peyré : non pas de cautionner ou pas cette pratique admirable ou monstrueuse, (suivant le côté où on se trouve), mais de souligner le côté humain de l'aventure : ce qui passionne Joseph Peyré, ici comme dans ses autres ouvrages : c'est la solitude de l'homme en face de la mort, cette solitude qui l'oblige à choisir le risque ou le défi. Face au taureau, face à la paroi de la montagne, face au désert, l'homme seul cherche sa vérité. Joseph Peyré, lui, cherche à comprendre ce qui pousse ces hommes de chair et de sang, mais aussi de courage et de peur, à mettre leur vie en danger pour se priver qu'ils sont vivants.
C'est en cela que Joseph Peyré est un humaniste. de cet humanisme qui unifie toute son oeuvre.



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