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EAN : 9782382111987
M+ éditions (02/11/2023)
4.44/5   16 notes
Résumé :
Milieu des années 1970 un colonel du KGB fuyait l'URSS avec son épouse enceinte. Victime d'une purge aux profonds relents staliniens, la famille disparut pour échapper à la mort. Sous une nouvelle identité ils s'installèrent en France où leur fils naquit. Début des années 1990 une adolescente disparaissait. Issue d'une famille de la haute bourgeoisie provinciale, la police conclut à une figue sans jamais retrouver la jeune fille.
Dix ans plus tard, Léo Malovi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Un enquêteur mis sur la touche par son administration, c'est donc un flic en chute libre à qui la Veuve Berrard très connue par sa richesse et le pouvoir de son défunt mari, demande de retrouver sa fille disparue depuis dix ans.
Léo Malovics accepte, sur les traces de la fugueuse, déplacements et embûches vont lui faire ouvrir la boîte de Pandore.
Lucie, est-elle une victime ou le contraire ?

Un thriller où l'humour noir est présent en permanence avec notre cher Léo, un enquêteur viscéral qui n'a peur de rien.
Le récit nous entraîne à voyager, un rythme soutenu quand l'action y est présente.
Léo Malovics est attachant, j'ai beaucoup aimé sa personnalité malgré ce que l'on lui reproche.
Une famille avec du pouvoir et surtout les fonds nécessaires pour corrompre du beau monde. Malovics va-t-il touver le chemin de la vérité ?
L'histoire est extrêmement bien construite par ses déplacements à la recherche de Lucie, mais aussi avec son propre interrogatoire par son ami Henry, salle d'interrogation avec micro et caméra éteinte pas très dans les clous mais, nécessaire.
Un mystère sur l'ombre qui ne lâche pas des yeux Léo, pourquoi, cette ombre lui colle aux basques ?
Un récit aux faux-semblants et à la vérité trafiquée pour sois une vengeance sois la rédemption...
Un début difficile avec la plume de l'auteur, que j'ai appris à cerner pour enfin savourer le plaisir en compagnie de Léo.
Les chapitres sont courts, avec une envie de savoir dans quoi Malovics, c'est encore fourré. Entre entraves, attaques et menaces, Léo peut remercier son père de lui avoir inculqué certaines règles et un entraînement intensif, pour se dépatouiller dans n'importe quelles circonstances.
Une découverte sympathique surtout avec cet humour si particulier.
Un dénouement pas spectaculaire, mais convaincant.
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Merci aux éditions M+ et à @babelio_ pour ce livre reçu dans le cadre de la #massecritique
De l'auteur, j'avais lu #lombredelanuit en 2022 que j'avais classé en livre coup de poing.
Avec #malovicsMarco Pianelli touche sa cible.
C'est l'histoire d'un flic en bout de course qui enquête, à titre privé, sur une disparition vieille de 10 ans. Et ce qu'il va trouver est bien plus moche qu'une simple fugue.
Derrière l'intrigue principale, il y a l'amicale rivalité entre Léo Malovics et son ami Henri, Directeur adjoint de la PJ. La première partie m'a fait penser à ce très bon film avec Lino Ventura et Michel Serrault #gardeavue même si le sujet est différent.
L'écriture est nerveuse et n'est pas exempte d'humour noir. Malovics est un anti-héros comme on les aime. Un grand coeur sous une carapace de dur.
Un très bon thriller qui mérite d'être découvert.
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Il n'attend plus grand-chose de la vie, Léopold Malovics. Il est en disponibilité de la police suite à un « incident ». Son agresseur lui a tiré dessus avant de suicider. Trop plein de tout, d'émotions, de violence ? Burn out ? Ou est-ce que Léo dérange avec son franc parler, son mépris des ordres et de la hiérarchie lorsqu'il n'est pas d'accord ? Toujours est-il que le lecteur le découvre cabossé, alcoolique, pas très propre et sans envie.
C'est d'ailleurs dans son quartier général, un bistrot, qu'une jeune femme vient le rencontrer et lui proposer un rendez-vous avec sa patronne qui aurait besoin de ses services. Il dit oui, sans trop savoir ce qui le motive, à part, peut-être, l'idée folle de draguer celle qui vient de se présenter à lui. Il est comme ça Malovics, un peu bourreau des coeurs aussi. On pourrait, légitimement, se demander ce que les dames lui trouvent… Bah, certainement son côté bad boy, son sourire carnassier et ses yeux de braise et plus si affinités ...
Le voilà donc face à la veuve Berrard, une grosse fortune française. Pas d'héritier, mais une fille, Lucie, fâchée avec elle, qui a disparu il y a dix ans. Un gros contrat s'il la retrouve. N'ayant rien de mieux à faire, il essaie d'enquêter. À part une ou deux copines, un ancien fiancé, peu d'indices à se mettre sous la dent mais pour Léo, rien n'est impossible. Il déroule le fil, retrouve ou pas la fille, parfois la situation lui échappe, il galère. Il subit le pire car il semble ne pas être le seul à s'intéresser à Lucie et il n'a pas l'intention de partager ses découvertes… Qu'est-ce qu'il se passe, pourquoi, comment, dans quel but ? Est-il manipulé comme un pantin dont on tire les ficelles ou a-t-il la maîtrise des événements ? Dix ans après une disparition volontaire, ses chances sont infimes de mettre la main sur Lucie.
C'est sur un rythme rapide, avec des chapitres courts, une écriture visuelle (une adaptation en film serait judicieuse) et percutante que Marco Pianelli nous embarque dans son récit. Pas de temps mort, beaucoup d'actions, des punch lines, un monde de mecs ou tous les coups sont permis. Au fil des pages, on apprend à connaître Léo, élevé à la dure par un père russe qui ne lui passait rien. Cela lui sert beaucoup. On le croit battu, acculé, foutu, et son cerveau bouillonne, réfléchissant à une mini faille pour déstabiliser son adversaire. Teigneux, il ne lâche rien. Intuitif, il est capable de « scanner » les faits à toute vitesse en visuel ou en présentiel selon son implication. À ce moment-là, il peut agir en conscience. Il fonctionne également à l'instinct et si ça ne lui réussit pas tout le temps, c'est quand même pas mal.
J'aime le style de cet auteur, ça « envoie », on en prend plein les yeux (je pense qu'en images, je les fermerai souvent), on ne s'ennuie pas. J'apprécie ses personnages, ils ont tous une part d'ombre, sont donc très humains car, on est bien d'accord, personne n'est parfait … Il dévoile les aspects du caractère de chacun petit à petit, par bribes. Cela nous donne des explications, on cerne mieux les comportements. Un livre noir mais waouuhhhh une intrigue fine, retorse et bien ficelée.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Ma première impression concernant cette nouvelle parution est en rapport avec l'objet livre : Jigal m'avait habitué à des formats moins imposants. M+ éditions m'a cueilli à la mâchoire avec un Digest (14 x 21,6 cm) de 450 pages qui force le respect d'emblée. On n'est pas loin du pavé.

Mais à peine le livre ouvert, les pages défilent rapidement : Malovics est un page turner.

Et précisons-le sans fard, un page turner se doit d'être en papier. Il y a avec le livre imprimé ce plaisir indicible de tenir entre les doigts de la main droite un paquet de pages reliées dont l'épaisseur va s'amenuisant au fil de la lecture, porteur de la seule chose vraiment importante pour le lecteur : découvrir la suite du récit.

Marco Pianelli est un maître du suspens. Il chahute le lecteur par un jeu de changement de cap habile et toujours bien senti. Par ailleurs, il use d'un procédé simple et efficace qui consiste à glisser, parfois dans un dialogue, un bref résumé de la situation. Cela aide le lecteur (ou la lectrice, ne me faites pas un procès d'intention, je vais juste au plus simple) à ne pas perdre le fil et donne une sensation de contrôle des plus agréables.

Mais ce n'est pourtant pas le point fort de l'auteur.

Son plus grand talent réside dans la construction (et parfois dans la destruction, il faut bien l'avouer) des personnages. La figure du héros en particulier est toujours d'une efficacité remarquable, l'auteur jouant habilement de l'ambivalence des sentiments et des compétences, ce qui confère une incroyable épaisseur au personnage principal, et aux autres bien entendu.

Mais cela ne suffit pas à faire un bon roman.

Contribuent également à sa réussite une intrigue chiadée, des retournements de situation imprévus ; Marco Pianelli nous mène par le bout du nez et c'est un vrai bonheur !

Le style enfin est nerveux, incisif, parfois caustique, l'humour est noir et souvent pince-sans-rire. Tout ce que j'aime.


Lien : https://cequejendis.fr/2024/..
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Coup de coeur pour commencer l'année en beauté !
Je suis immédiatement tombée sous le charme de la plume très particulière de Marco Pianelli et si Léo Malovics attire inexplicablement la sympathie des hommes et le désir des femmes, j'avoue avoir moi aussi succombé à son panache.

Voilà un flic, certes en dépression, suspendu à une décision de la commission de réintégration, qui tue ses heures et ses douleurs dans un bar paumé, mais dont la flamme et le brio sont restés intacts. Dans le cinéma de ma tête, Malovics aurait pu être interprété par Bebel, Ventura ou Laurent Lafitte, jamais en retard d'une pitrerie même dans les pires situations, prompt à la bagarre, toujours flambeur, il forme avec Henry Tripoul, Directeur adjoint de la PJ, un duo somme toute classique (le mariage de la carpe et du lapin, comme on dit !) mais très efficace.

Ce flic cassé, « dressé » par son père, ancien cadre du KGB accusé de traîtrise et retiré en France, au combat, éduqué à la dure, va se lancer à la recherche de Lucie, héritière d'une grande famille au capital aussi grand que l'influence, disparue depuis plus de 10 ans et que tous ont échoué à ramener au bercail.

Pétri d'humour noir, de scènes d'action, mais aussi de passages plus introspectifs, ce roman noir est une merveille d'équilibre et d'originalité. Une galerie de personnages incroyables : Véra que j'ai adorée, Yvan, tellement bien campé, Martial, le sphinx sanguinaire et tant d'autres qu'on ne peut ici divulguer. Et cette révélation ! Une machination hitchcockienne qui nous tient en haleine de bout en bout.

Bref, je recommande ++++ ce thriller étonnant d'humanité et d'action !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Une seule fois pourtant la récalcitrante était sortie du script. C'était le problème avec les starlettes... Elle avait répondu selon le scénario : la jeunesse, l'emportement, son engagement politique, sa guerre contre la société de consommation et autres conneries compréhensibles du quidam moyen. Puis elle avait ajouté : aujourd'hui je prends les hommes tels qu'ils sont et les lois telles qu'elles peuvent être.
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