Je poursuis ma lecture de Spooksville avec le regard du chat (et cette fois, je vais essayer de ne pas me tromper et de poster ma chronique sous le bon tome, promis !). Et je dois dire que ce tome dix est bien plus intéressant que le précédent, d'autant plus qu'Anne Templeton refait son apparition (j'avoue, je continue uniquement pour en savoir plus sur la sorcière).
Nos quatre amis pour cette dixième aventure font la rencontre d'une superbe chatte lors d'une de leur promenade. Etrangement, elle rebute Tic-Tac, Cindy et Adam mais pas Sally qui décide d'adopter la bête contre l'avis général (oui, Sally n'a aucun instinct de survie et n'apprend pas de ses erreurs, que voulez-vous). Sans trop de surprise, la chatte n'est pas ce qu'elle paraît être et les ennuis (re)commencent.
Schéma identique où l'un des enfants commet une erreur et les trois autres doivent sauver la journée, certes, mais ici, j'avoue que j'ai trouvé l'ensemble du roman plus palpitant. Peut-être est-ce grâce à la présence d'Anne Templeton et que l'animal « maléfique » est lié à l'ancêtre de la sorcière, mais il n'en reste pas moins que je n'ai pas vu les pages défiler. Je suis en règle générale plutôt fantaisie/fantastique que science-fiction également. Un peu de magie, un sort à briser, et me voilà happée dans ma lecture.
Si Sally est encore tournée en dérision par son manque de jugeotte et son caractère peu amène, les trois autres amis ont au moins le mérite de faire marcher leurs méninges et d'essayer de trouver des alliés. Ils se montrent inventifs, surtout les garçons autant ne pas le cacher, et avec leurs petits moyens, nous les voyons essayer de résoudre eux-mêmes leurs problèmes.
J'avoue cependant que le côté assez misogyne de la série commence à me hérisser le poil. Mis à part Anne, les autres personnages féminins sont souvent mis en avant avec leurs défauts. Jessie, nouveau protagoniste, ne déroge pas à la règle, alors qu'en fin de compte, elle est aussi une victime. Jack, lui, est montré sous son meilleur jour, je dirais presque, bien évidemment. Et c'est dommage car avec le recul, ce sont plus les points négatifs des personnages qui ressortent. Je ne suis pas certaine que le jeune public verra tout cela sous le même angle, mais il n'empêche que Spooksville pêche à ce niveau-là.
La fin reste bon enfant, comme à chaque fois avec une petite dose de dérision et d'humour qui ne fait pas de mal. de quoi faire redescendre le côté « horreur » du roman et éviter les cauchemars à nos têtes blondes.
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Cet animal doit avoir l'âme d'un ange, pensa Sally. Elle avait eu raison de laisser sa protégée dormir avec elle. Pas question que cet imbécile de chien recommence à l'ennuyer. La chatte serait mieux à ses pieds, sur le lit.
Sally connaissait la vieille superstition affirmant que dormir avec un chat pouvait être dangereux. D'après ces âneries, l'animal risquait d’aspirer la vie du dormeur. C'était vraiment idiot ! Et puis les félins étaient bien plus intelligents que les chiens, et aussi plus propres. Tout bien réfléchi, si la chatte voulait se coucher près d'elle, elle n'y verrait plus d'inconvénients.
- On n’obtient jamais rien gratuitement, en ce monde, objecta Adam.
Promotion américain pour la sortie de la seconde édition de "La Vampire"