J'ai beaucoup ri. Fréquentant le milieu de l'art de par mon métier, c'est exactement ça. J'y ai reconnu beaucoup de personnes... Ces portraits "de cour", façon XVIIème siècle, sont frais, pétillants, légers et profonds, on met aisément des visages sur les personnages et on se laisse porter. Bravo !
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Drôle, très drôle. Je l'ai lu en une heure, je ne l'ai pas lâché. J'aimerais bien le voir mis en scène, par curiosité, je suis sûre qu'il y a moyen d'en faire quelque chose de génial. Je le recommande donc à tous ceux qui cherchent une pièce à monter, surtout qu'il y a beaucoup de personnages et qu'ils sont hauts en couleurs, il y a de quoi faire.
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VINCENTE – Waoh, exceptionnel. Quelle qualité de trait… Toute l’émotion est là… Et l’intelligence du propos… Un vrai travail de maître.
JORDAN – C’est fascinant… On ne saurait mieux représenter l’infini, n’est-ce pas ?
VINCENTE – En même temps, ce tableau a quelque-chose de… « testiculaire ». Je veux dire… Tu vois, c’est comme si l’infini était né d’un big-bang érotique, une sorte de voie lactée éjaculatoire. C’est le symbole même du transcendant. Je dirais même que c’est… « transtesticulaire ». (Ce mot provoque un silence admiratif des deux amis.) C’est une sorte de double yang privé de yin, un déséquilibre perplexe équilibré par la taille égale des deux parties de la représentation. Ce tableau réinvente les limites, redéfinit de manière absolue les contours de l’indéfini, modifiant ainsi son essence même. C’est… puissant.
JORDAN – (Exalté.) C’est ça ! c’est ça ! c’est tout à fait ça !
TV7 : une comédienne fan de Molière