Dans la foule du métro, Thibault croise le regard d'une jeune femme blonde. D'abord intimidé, il ose ensuite lui sourire. Au moment de descendre de la rame, décidé à la suivre, il se précipite et bouscule malencontreusement une femme, renversant ses sacs. Désolé et confus, il l'aide à les ramasser et propose de la raccompagner, les sacs remplis de litière sur les bras. Judith doit en effet les apporter à Jeannette, une vieille amie de sa grand-mère. Sur la route, elle tente de congédier son petit ami qui ne cesse de l'appeler. Arrivé au 5ème étage, après les présentations et quelques échanges avec Jeannette, Thibault se rend compte que Judith est finalement descendue puis partie avec son petit ami. C'est alors qu'il aperçoit la vieille dame allongée par terre, entourée de ses trois chats. Elle décède peu de temps après et la police, arrivée sur les lieux, peine à croire aux dires du jeune homme...
Olivier Pont revisite la comptine des trois p'tits chats, chats, chats... Thibault, un gentil garçon timide, va vivre une nuit pour le moins mouvementée et incroyable. Une nuit au cours de laquelle il va rencontrer trois chats, un somnambule, un marabout et au cours de laquelle il va arpenter les toits de Paris. Comme le dit l'auteur dans la postface, il n'a pas écrit le scénario au préalable mais s'est laissé porter par l'histoire, la faisant évoluer à sa guise. Cela s'en ressent dans la dynamique de la trame, Olivier Pont ne laissant aucun répit aux personnages emportés et empêtrés dans des situations rocambolesques. L'on va de surprises en surprises pour aboutir à une jolie pirouette. Un album bien ficelé et original servi par une mise en page dynamique, un trait expressif et des couleurs du plus bel effet.
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Jolie découverte de cette BD-comptine. En effet la comptine "Trois petits chats, Chapeaux de paille, Paillasson, Somnambule...etc trotte dans ce livre. Une BD improvisée si on en croit l'auteur, Olivier Pont, sans canevas. Une histoire qui défile au rythme de la comptine.
Thibault, un jeune homme, grassouillet, timide se trouve dans le métro. Tous les voyageurs regardent leur portable et seul Thibault à le nez en l'air. Une jeune et jolie jeune femme lui sourit puis sort du wagon. Devant ce visage sympathique, Thibault se précipite hors du wagon également et malencontreusement bouscule une autre jeune femme, Judith. Elle portait de la litière pour chat et tout son sac tombe par terre. Judith est en colère, et pour se faire pardonner, il lui propose de porter la litière à sa place jusqu'à chez elle. Durant le chemin, Judith reçoit un coup de fille de son ex. Arrivés à destination, elle lui demande de porter encore cette litière au 5ème étage chez une vieille dame. Mais Judith redescend et laisse Thibault avec la vieille dame. Il est pour repartir quand la vieille dame fait un malaise et décéde peu de temps après. Il prévient la police mais ces derniers l'embarque.
Cette histoire est un tourbillon comme la comptine qui nous entête tout au long de cette histoire abracadabrante.
Une BD attachante, drôle par ses dialogues et originale.
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Trois p'tits chats Trois p'tits chats Trois p'tits chats chats chat, etc.
Marabout Marabout Marabout bout bout bout
Bout d'ficelle Bout d'ficelle
D'où le titre. Parce que, comme dans la chanson, c'est un engrenage dont va être victime un jeune homme antihéros qui, par inadvertance, va faire éclater un sac de litière pour chats en sortant du métro. Il va aider la femme à le porter chez une vieille dame. Tandis qu'elle s'absente mamie meurt, il prévient la police et se fait embarquer au moment où il y a un casse et... et... Une histoire au rythme dynamique et colorée qui embarque aussi le lecteur pour une belle détente qui se finira Sur les toits de Paris.
Une postface originale.
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Une bande dessinée très sympathique où les faits loufoques s'enchaînent à la façon de la comptine "Trois petits chats".
J'ai trouvé que l'auteur réussissait plutôt bien à retomber sur ses pattes malgré une idée qui aurait pu partir dans un grand n'importe quoi sans queue ni tête.
Le personnage principal va vraiment vivre une nuit de folie, abracadabrante certes, mais assez drôle.
Les dessins m'ont plu et je me suis régalée avec cette petite fantaisie sans prétention.
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C'est dans une suite virevoltante d'événements à l'enchaînement toujours surprenant que le personnage principal, comme le lecteur, se voit entraîné. Comédie, polar, satire et poésie [...] s'y entremêlent et s'y succèdent à un rythme effréné.
Lire la critique sur le site : Auracan
Le co-auteur d' "Où le regard ne porte pas..." renoue avec la poésie enchantée via cette étonnante épopée urbaine : aussi drôle qu'envoûtant !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sous ses faux-air de thriller noir se cache en fait une fable aux allures de farce de gamin de Doisneau. Bouts d’ficelles, parfois il suffit de pas grand-chose pour oser s’aventurer sur les toits de la Capitale.
Lire la critique sur le site : BDGest
Tour à tour polar, thriller, récit comique et comédie romantique, c’est un joli manège dans lequel nous embarque l’auteur. Un divertissement jouissif dont les 127 pages se lisent d’une traite, un coup de fouet stimulant en cette rentrée !
Lire la critique sur le site : BoDoi
Chaque séquence s’emboîte parfaitement, et ceci jusqu’à la fin de ces 122 pages aux ambiances différentes — et très bien enluminées par Laurence Croix, coloriste qui joue avec habileté avec plusieurs gammes de teintes — que compte ce bel album que l’on ne peut s’empêcher de lire d’une traite.
Lire la critique sur le site : BDZoom
- C'était tes premières menottes?
- Ben oui...
- Dans mes bras mon grand ! Te voilà un homme !!
C'est un coup à prendre, tu verras ! Moi j'avais douze ans pour ma première...
- Douze ans ? Vous êtes un précoce, vous !
- Je t'en foutrais moi, des précoces ! A douze ans les menottes, t'imagines les tarés ? On va où après ? La perpète à treize ans ? La guillotine à quinze ?
- Les filles ! J'ai pas le compliment facile mais vous éclaboussez ce lieu d'une lumière à peine supportable !
- Ouais... Vous par contre c'est plutôt l'odeur...
- Houlà ! Me dis pas que t'es une fille focalisée sur les apparences ? Tu m'as l'air d'une personne sensible, délicate... Tout le contraire d'une superficielle.
- Ça empêche pas de prendre un bain de temps en temps...
Les nerfs, c'est un peu du genre ficelle : ils résistent tant que tu tires sur eux modérément.
- Moi je veux juste rentrer chez moi et être tranquille ! Me glisser sous la couette et regarder la télé en mangeant des chips !
- Qui est-ce qui t'a sorti de la mouise, hein ?
- Ouais, eh ben qui c'est qui m'y avait mis ?!