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EAN : 9782200612108
352 pages
Armand Colin (24/08/2016)
3.58/5   26 notes
Résumé :
Nous avons tous des images de l’Ouest américain en tête. De sa conquête à la ruée vers l’or, des immenses paysages de la Vallée de la mort au pont de San Francisco, de Buffalo Bill à Geronimo, des westerns de John Wayne à Quentin Tarantino... l’Ouest est très tôt devenu un mythe, une fabrique à rêves comme l’incarne Hollywood.
Jacques Portes nous invite dans ce livre à aller au-delà de la légende en nous racontant l’histoire, ou plutôt les histoires de l’Oues... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Parce qu'il est prévu que l'on emmène toutes les classes de 6e voir une exposition sur Buffalo Bill à la Fabrique des Savoirs de notre ville d'Elbeuf (le cow-boy y est venu présenter son spectacle en 1905), j'ai voulu auparavant me renseigner sur cette période de l'histoire américaine afin de resituer l'événement dans son contexte. J'ai puisé dans ce livre très approfondi les informations qui m'intéressaient et j'ai appris toutes sortes de détails sur la conquête de l'Ouest.

Celle-ci a démarré avec l'expédition de Lewis et Clark (1804-1806) voulue par le président Jefferson : ce sont les premiers à franchir cette frontière naturelle qu'est le Mississippi. Si Clark réussira à dessiner la carte précise de terres jusque là inconnues, Lewis reviendra si déstabilisé par cette mission qui fut tant préjudiciable aux Indiens qu'il se suicidera (« Il ne réussit pas à s'en remettre »). Outre les massacres que l'on connaît, les tribus seront décimées par les maladies véhiculées par les Blancs lors des échanges commerciaux que les nouvelles voies ont engendrés.
Au sud, c'est la guerre contre le Mexique qui se voit obligé de céder la moitié de son territoire, correspondant aux actuels Texas, Nouveau-Mexique et Californie (où les Américains viennent de découvrir les premiers gisements d'or, comme par hasard…).
La première moitié du 19e siècle est ainsi marquée par « la formidable expansion des États-Unis entre diplomatie et force, soutenue par une idéologie nationaliste sans vergogne »… C'est édifiant, je trouve !

J'ai également beaucoup aimé le chapitre sur l'installation des colons, entre espoir et désillusion (surtout le passage sur les femmes qui « ont subi directement les difficultés liées à la colonisation »). Il y a tout d'abord eu les fameux Mormons en Utah qui ont pu « développer leur religion sans être gênés ni inquiétés ». Au fil des années, les migrants (surtout européens) sont allés toujours plus loin vers l'ouest, cette « terre de liberté » concédée par le gouvernement. Mais le sol y est aride, les conditions climatiques rudes et les distances si éloignées ! On commence alors à développer les moyens de transport (le chemin de fer) et de communication (le télégraphe). Et c'est là que notre William Cody, futur Buffalo Bill, entre en scène ! Il a en effet « commencé sa vie aventureuse » comme apprenti convoyeur chargé du ravitaillement des troupes, puis comme cavalier pour le Pony Express, cette sorte de « poste privée qui peut acheminer le courrier dans des endroits isolés ». Mais le métier est dangereux, le service peu rentable et le système ne durera pas plus de dix-huit mois.

C'est en tant que cow-boy chasseur de bisons que Cody gagne son célèbre surnom : c'est le meilleur pour approvisionner en viande les ouvriers de la compagnie de chemin de fer (♪ Buffalo Bill n'a jamais raté sa cible ♫). Ensuite, il enchaîne les exploits. En 1869, il affronte le chef cheyenne Tall Bull dans une sorte de duel et le tue, ce qui le rend très populaire. En 1871, il se distingue en dirigeant avec efficacité une chasse organisée pour de riches hommes d'affaires. En 1872, c'est lui qui est en charge du spectacle en l'honneur du grand-duc Alexis, impressionné par l'attaque d'Indiens et le pistage des bisons. Ce sont les prémices du futur « Wild West Show » !

D'ailleurs, lorsqu'il arrive pour la première fois de sa vie à l'est du Mississippi, à Chicago, Cody découvre que des épisodes de son existence sont jouées sur de petites scènes ! Pendant les dix années qui suivent, il devient un acteur à succès, dans la ville puis en tournée. Il gagne bien sa vie, mais a « le mal des grands espaces de l'Ouest ». Il reprend du service comme éclaireur du 5e régiment, chargé de poursuivre les Indiens victorieux à Little Big Horn. Buffalo Bill abat le chef cheyenne Chevelure Jaune et devient définitivement un personnage « médiatique ».

C'est pour la ville de North Platte dans le Nebraska, où il s'est établi, qu'il met en scène sa première démonstration des activités de l'Ouest : rodéos, chasses simulées de bisons, exploits de cavaliers indiens. le succès est tel qu'il met ensuite au point le spectacle « Wild West Show » mettant en scène l'Ouest sauvage pour un public urbain. Il est organisé comme un gigantesque cirque avec d'authentiques participants : Indiens (notamment Sitting Bull), cow-boys… et diligence !

Ce spectacle, qui a triomphé (30 millions de spectateurs en 30 ans !) aux États-Unis comme en Europe (c'est sur les conseils de Mark Twain que Cody a traversé l'Atlantique), a clairement contribué à donner de la conquête de l'Ouest une image bien plus enthousiaste que la réalité, construisant de par le monde un véritable mythe avec ses codes et stéréotypes (repris dans le western). Je pense même qu'il est en grande partie responsable de l'idéologie voire de l'adulation américaine qui s'est développée chez nous…

Il y a évidemment bien d'autres thèmes développés dans ce livre, comme la ruée vers l'or, l'américanisation des Indiens ainsi que leurs démarches récentes pour reconquérir leurs droits (l'ouvrage se poursuit jusqu'à l'époque actuelle). Mais vous l'aurez compris, je me suis concentrée sur des épisodes précis, et je poursuis ma démarche avec la lecture de « Tristesse de la terre » consacré à la mise au point et au déroulement du « Wild West Show » !
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Il y a une petite dizaine d'année, alors que j'ignorais pratiquement tout de l'Etat Californie, je m'y suis intéressé. Qui dit s'intéresser correspond à chercher à en savoir plus. Ce bond de connaissances, je pensais le faire avec le livre d'Annick Foucrier, mais hélas j'appris en librairie qu'il était épuisé. Cependant lors de mon passage suivant en librairie, une employée se souvenait de mes attentes et me proposa le livre de Jacques Portes, qui du reste s'inspire en partie des écris d'Annick Foucrier.

Il y eu une étape importante de la conquête de l'Ouest américain, le président Jefferson charge Lewis de préparer une expédition, de répertorier les indiens et leurs moeurs et d'en faire des alliés des Etats-Unis. Il devra également prélever des plantes et des animaux. Clark est engagé en tant qu'adjoint de Lewis. Les deux hommes phare de l'expédition seront accompagnés de 25 hommes. Ils engageront une jeune indienne qui leurs servira d'interprète et lors de la rencontre d'amérindiens contribuera à la pacification. Les explorateurs remontent le Mississipi, puis gravissent des montagnes abruptes et arrivent à l'océan Pacifique. Ils étaient à court de vivre, les indiens chapardaient leurs affaires, ils n'avaient plus rien à offrir ou échanger avec les indiens dans le but de celer de bonnes relations. Ils trouvent les indiens sales et des rats s'en prennent à leurs maigres provisions. S'en est trop, ils décident de prendre la route du retour. Les tentatives pour pacifier les indiens n'ont abouti à aucun résultat concret.

Lewis a été déstabilisé par sa mission et se suicide avant même d'avoir rédigé son rapport pour le président Jefferson.

Ensuite C Frémont, d'origine française effectue plusieurs missions, dans les années 1840, vers la Californie. En traversant les contrées vers l'Ouest, les explorateurs rencontrent des indiens vis-à-vis desquels se pose la question : affrontement ou assimilation. Dans cette conquête les américains absorbent le Nevada, le Texas, l'Arizona, l'Utah, la Californie. Dans les Etats du sud vivaient des tribus qui ont subi les conséquences directes de la guerre d'indépendance et de l'arrivée des colons. Il y a incitation auprès des indiens à se cantonner dans des espaces qui leurs sont dédiés – mode de conservation en quelques sortes.

A l'époque de ces explorateurs, il n'y avait ni voies de communication, ni cartes, ni pont sur les cours d'eau ce qui rendait les progressions difficiles. Tout cela me fait penser à l'Afrique centrale où Stanley à la recherche du docteur Livingstone avait difficile à progresser.

Revenons-en à la conquête de l'Ouest américain. Progressivement des routes sont tracées, des chemins de fer installés, des ports se développent, les cours d'eau sont rendu navigables. Une agriculture intensive et fortement mécanisé voit le jour, une croissance industrielle et l'implantation d'unités informatiques florissantes contribuent à rendre l'économie prospère. du pétrole est extrait et par le procédé du cracking, l'essence en est une fraction, qui contribue au développement de l'automobile.

Qui pense Etats-Unis pense le plus souvent à la Californie où il fait bon vivre. Des races et des personnes de tout le globe y ont immigrés et y cohabitent malgré de grands différences de culture, ils se tolèrent et vive tant bien que mal en harmonie.

C'est la conquête de l'or au propre comme au figuré. C'est le monde du Jeans, du Coca cola, du hamburger. Voyez en Europe à quel point ces américains ont été imités ? C'est un monde qui a poussé les limites, franchissant même l'inattendu ? Avoir la chance de voir tout cela sur place est un beau rêve.

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Tout d'abord, merci à Babelio pour m'avoir fait découvrir ce livre grâce à Masse Critique!

Je l'avais demandé car passionnée par l'Ouest Américain, et en revenant à peine, je souhaitais en apprendre plus sur ce lieu, et j'espérais de belles photos.


Pour ce qui est des photos, il y en a. L'amoureuse des images que je suis en aurait aimé encore plus, mais ce n'est déjà pas mal : des carnets d'images sur papier glacé au milieu du livre, et parfois au milieu des chapitres, des photos illustrent des propos plus précis.

Le contenu est aussi très intéressant : Indiens, cow-boys, migrants, chemin de fer, tout y est. Les procédés d'acculturation des populations indiennes sont en particulier très bien traitées. J'aurais juste rajouté plus d'extraits de documents d'archives, de citations : il y en a quelques unes, mais d'autres permettraient une meilleure


Par contre, gros, immense bémol : ce livre n'a pas été relu avant la publication, ou quoi??????? Si je qualifie ça de gros bémol, c'est que la proportion de fautes empêche une lecture fluide, et ne permet de se concentrer et d'apprécier le contenu.

- des mots oubliés (en particulier une dans un document d'archive...)

- des fautes d'orthographes (beaucoup de pluriels)

- des erreurs de syntaxe : "Dans les années 1870, les tribus du Nord se révoltent à leur tour prises dans un piège analogue" (p176).

- une ponctuation trop rare : les phrases sont parfois trop looongues, ou incohérentes et mal construites, voire même incompréhensibles.

- des fautes d'expression : le titre d'une partie "Gens et choses de la Conquête"... c'est à dire?? choses??

- des incohérences dans les choix de l'auteur : par exemple, le Bureau des affaires indiennes est dans une même et seule page appelé "BAI" (VF) et "BIA" (VO)... pas très grave mais il faut choisir un parti-pris


Et un massicotage lui aussi qui laisse à désirer (certes ça peut arriver, et les exemplaires mal massicotés ont peut-être été donnés aux lecteurs de Masse Critique, ce que je peux comprendre).



Ayant travaillé dans le secteur de l'édition, je sais que la relecture est très importante, et permet de corriger de nombreuses fautes : un auteur, même talentueux, peut en commettre beaucoup. Mais les fautes qui demeurent sont telles qu'on se demande si ce n'est pas un défaut dans l'écriture de l'auteur... qui ne sait pas couper ses phrases, les ponctuer, ou faire des subordonnées relatives dont l'antécédent n'est pas perdu.


En conclusion, je suis un peu déçue : j'ai eu plus de choses à dire sur la forme que sur le contenu, pourtant très intéressant, mais c'est parce que la forme dans ce livre empêche un accès détendu au contenu.
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Voilà un ouvrage destiné aux sectateurs des westerns ou de Lucky Luke qui désireraient approfondir leur connaissance de l'histoire des espaces qui servent de cadre à leurs aventures préférées et des personnages qui les peuplent. Elle nous est narrée en 11 chapitres de manière chronologique depuis le peuplement des Amériques à la Préhistoire jusqu'à 2016 . S'y ajoutent des illustrations photographiques , des cartes , une bibliographie et un index.
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L'histoire relatée ici court de la préhistoire à nos jours mais la plus longue partie concerne la conquête, qu'il serait plus juste de nommer colonisation, de l'Ouest.

Ce que j'ai particulièrement retenu :

Au 19° siècle des socialistes utopiques fondent des communautés où ils mettent en application leurs idées. Il y a New Harmony de Robert Owen, dans l'Indiana; le phalanstère de la Réunion, au Texas, par Victor Considérant ou les Icaries d'Etienne Cabet.

La vie aventureuse de William Cody, alias Buffalo Bill, apprenti convoyeur à travers le continent dès l'âge de 13 ans. Plus tard son spectacle le Wild West Show "a attiré pendant trente ans en Amérique comme en Europe, trente millions de spectateurs ce qu'aucun autre spectacle n'a jamais égalé". Il a posé les bases du genre cinématographique du western et contribué à forger le mythe de l'Ouest. Ce que je lis ici me donne envie d'en savoir plus sur le personnage auquel Jacques Portes a consacré un ouvrage -ça tombe bien.

Enfin, l'extermination des Indiens est à pleurer. Certaines étapes de cette extermination ont toutes les caractéristiques d'un génocide. Il y a les massacres de masse comme à Wounded Knee en 1890 et une photo montre des soldats posant devant une fosse commune remplie de leurs victimes. Il y a des marches de la mort comme lorsque les Cherokees sont contraints de quitter leurs terres en 1838 et s'engagent sur le "sentier des larmes" où 4000 meurent. Il y a la déportation vers les terres inhospitalières choisies comme réserves. J'avais lu autrefois Enterre mon coeur à Wounded Knee. J'en ai très peu de souvenirs si ce n'est qu'à l'époque j'avais été, comme aujourd'hui, choquée par le comportement des autorités américaines et les innombrables reniements de leurs engagements. Sur ce sujet aussi j'ai envie d'approfondir.

J'ai donc apprécié la lecture de cet ouvrage que j'ai trouvé à la fois complet et accessible et qui est enrichi de photos qui illustrent le propos. Il y a une bibliographie à la fin qui me donne des idées et des envies de lectures complémentaires.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Dans les années 1930, la Californie ne semble pas touchée par la crise, avec des industries modernes et une importante main-d’œuvre ; Cette image, à nuancer, explique que ces migrants soient venus en masse attirés par ce mirage ; c’est en particulier le cas de ces fermiers ruinés venus du Kansas et de l’Oklahoma, qui tous leurs biens sur leur gimbarde, se mettent en route vers le pays rêvé. Le livre « Les raisins de la colère » de John Steinbeck (1939) donne une saisissante représentation de cet exode de la misère. La réalité est très dure pour ces 350 000 migrants à leur arrivée. Il ne trouve guère que des emplois mal payés dans les plantations ou conserveries sans autres logement que des tentes ou des baraques. Beaucoup se sont heurté à des miliciens armés qui attendaient sur les routes d’accès et près des voies ferrées pour en interdire l’accès.
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La découverte majeure de James Marshall (1810-1885) a lieu le 24 janvier 1848 sur la rivière American, où un ouvrier construisait une scierie pour son patron, Johan Sutter (1803-1880), venu de Suisse. Cette fois, le filon situé à une soixantaine de km au sud-est de la ville de Sacramento est considérable, puisqu’il s’étend sur plus de 250 km. La grande masse des orpailleurs tout le long de 1849 était de tous les coins de la terre, ceux que les américains appelle les « forty niners », « les gars de 49 ». Dans cette seule année 80 000 personnes sont arrivées à San Francisco, la moitié des américains, les autres de pays d’Europe et de Chine. Arrive également quelques centaines d’esclaves noirs venu trouver la liberté en Californie.
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Les colons qui décident de partir vers l’Ouest n’ont pas l’équipement nécessaire. Ils doivent se rendre dans une des villes de départ comme Saint Louis où ils pourront acquérir le chariot, les outils pour le défrichage, les armes pour la chasse et les provisions de bouche indispensable. Le voyage dure de huit à dix semaines. Des magasins généraux leurs proposent tout, aussi bien des vêtements que des clous et des scies. C’et en parlant avec les vendeurs que la famille trouvera le guide indispensable pour une telle équipée ; un homme qui connaisse les pistes et les indiens ; il est souvent vêtu d’un pantalon et d’une veste de cuir à franges
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La pénétration dans l’Ouest de s’est pas faite facilement, contrairement à la légende de la Conquête qu’on disait due à une mission providentielle. Les hommes et les femmes de provenance diverses (…) ont eu besoin de moyens de transport d et aussi de capacité de communication. Des outils leurs ont été également indispensables. Une fois arrivé sur les terres qu’ils ont choisies ou obtenues, ils ont dû affronter des conditions climatiques souvent très rudes et de considérables obstacles à une installation durable et profitable.
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Les bateaux ont été indispensables à la conquête de l’Ouest, aussi massive et continentale qu’apparaisse cette région. Ce sont d’abord les canoës indiens qui ont parcouru rivières et torrents. (…) En revanche, ces belles embarcations ne convenaient pas aux colons, ces derniers arrivant avec des pelles, des pioches, des haches et des tonnelets de provisions, qui n’auraient pu y trouver place. C’est pourquoi, ce sont les grosses barges à faible tirant d’eau remontant le Mississippi et le Missouri qui ont joué ce rôle.
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