Ce quatrième tome des oeuvres romanesques de
William Faulkner regroupe des oeuvres moins connues du grand auteur américain :
L'intrus dans la poussière,
le Gambit du cavalier,
Requiem pour une nonne et enfin
Parabole. Essentiellement composés pendant les années 1940 et le début des années 1950.
Faulkner ne compose plus comme à ses débuts, dans une sorte de frénésie et de fougue inspirée. Écrire est devenu un tourment, une souffrance. Il peut ainsi passer plusieurs années à accoucher d'une oeuvre. Cela se ressent à la lecture, la phrase s'allonge jusqu'à prendre des proportions proustiennes et, surtout,
Faulkner compose et agence ses romans à la manière d'un architecte qui emboîterait des espaces. Ce n'est pas non plus une nouveauté, il l'avait déjà appliqué dans
Lumière d'août ou
Si je t'oublie Jérusalem ! par exemple, mais il y atteint une sorte de maîtrise. Ce tome IV contient également son discours de réception du prix Nobel.
Par contre, je ne peux m'empêcher de faire part de ma déception devant la mauvaise qualité de l'impression d'une collection qui se veut exemplaire. C'est loin d'être le cas ! Mon volume étant, en plus, tronqué de deux pages mal reliées.