Le titre du livre m'a tout de suite interpellé, il est à lui seul un appel à la lecture. Avec ce récit,
Martine Pouchain nous conforte dans l'idée que
Prévert avait bien raison et je déclare avec eux : quelle connerie la guerre ! le message de l'autrice est bien passé.
En 2003, George Bush déclare la guerre à l'Irak et envoie ses GI au combat.
Alors qu'ils n'ont que 20 ans, Thomas, l'Américain, et Sélim , l'Irakien, se retrouvent face à face dans une guerre qui les dépasse ; une guerre choisie pour Thomas, par bravade pour être un héros aux yeux de Barbara., une guerre subie par Sélim.
Martine Pouchain nous propose deux récits en alternance, deux points de vue pour montrer l'horreur de la guerre. Impossible de prendre partie, on est en empathie avec les deux personnages qui racontent tour à tour leur vie, leur famille, leur enfance, leur amour. Dans une guerre, pas de bons ni de méchants, mais des êtres humains qui essaient de vivre au mieux.
L'écriture est pleine de finesse et le récit est empreint de tendresse. Un beau récit sur la compréhension de l'autre et la bêtise de la guerre.
Petit bémol, un dossier, en fin d'ouvrage, sur la guerre en Irak auraient permis aux plus jeunes de bien comprendre cet épisode historique.