Un polar plein d'humour.
L'adjudant Belloc se voit ,par défaut,confier l'enquête sur le meurtre d'un évêque survenu à Guerlesquin,petite commune bretonne.A quelques mois de la retraite alors qu'il était placardisé pour ses opinions politiques ,Belloc reprend du service pour retrouver le coupable.
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Un bon petit polar plein d'humour, les personnages sont attachants , un bon moment de lecture....
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....ou comment l'écriture peut conduire au crime, le style n'y faisant rien à l'affaire.
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Et Belloc pensait que la justice en France, comme ailleurs, n'était pas neutre. Ou alors que sa neutralité n'était que la somme des convictions personnelles des juges. Et qu'après tout, ces convictions antagonistes n'étaient que le reflet des convictions antagonistes du peuple. Et que c'était la somme de ces convictions qui faisait l'Etat de Droit.
L'intuition, Belloc, l'intuition. Laisse ça aux femmes et aux mystiques et utilise la seule qualité qu'un homme n'ait jamais eue : l'empirisme.
Vous saviez que pour survivre les vagabonds se doivent d'être mythomanes. Publié, on n'est plus un vagabond mythomane. On et un écrivain de l'errance. Et c'est au moment ou n peut enfin dire la vérité que le mensonge devient de l'art.
Cette lumière qu'aucun peintre ne peut saisir tout à fait parce qu'elle est le temps qui passe et qui ne sourit qu'un instant en passant.Trop vite pour le pinceau.
Louisette, un cas d'espèce, qui était bien le seul parti d'un catholique d'obédience élastique aurait dû fuir. Il l'avait connue un soir de pardon arrosé à Saint-Thégonnec, ce pays des enclos où les cochons lèchent les calvaires. Il l'avait connue bibliquement après l'avoir saoulée de mots et de chuchen et dépucelée debout contre l'ossuaire. Ces reliques-là ne lui avaient jamais pardonné.